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 Cours de survie/Tir première séance

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Wyatt McDwyken
Wyatt McDwyken

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Date d'inscription : 15/06/2012

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MessageSujet: Cours de survie/Tir première séance    Cours de survie/Tir première séance  I_icon_minitimeJeu 21 Juin - 19:17

Professeurs
dans l'épisode précédent


Le professeur McDwyken ne pouvais qu’imaginer la tête que ferais ses élèves lorsqu’ils trouveraient la porte de leur salle de classes verrouillé, à la place ils ne n’auraient le droit qu’à ce simple mot fixé sur la porte. Ils pourraient en parcourir les lignes, voir son écritures quelque peu brouillon et en dent de scie. Penseront ils qu’ils s’agissaient d’une blague de mauvais d’un de leur congénère ? Ou alors pour les plus suspicieux d’entre eux un vaste traquenard des Orchids pour les hommes ou des Flick Knifes pour les femmes.

A l’adresse des élèves,
Le cours de survie et de tir n’aura pas lui en salle de cours,
Vous êtes priez de me rejoindre en extérieur, derrière le
Bâtiment principal du lycée dans l’espace de verdure
S’y trouvant afin de participer au cours.
Professeurs McDwyken.

Wyatt était déjà sur place depuis quelque temps déjà, pour l’occasion il avait aménagé son espace « pédagogique » ces derniers jours afin de leur donné un minimum de confort pour leur apprentissage autre que le sol dur et quelque poussiéreux de cette esplanade. Des troncs coupés en deux par les bucherons du village avaient été disposé en arc de cercle, permettant ainsi que tout le monde puisse ainsi avoir un œil sur tout le reste de la classe, notre professeur comptait ainsi favoriser une atmosphère détendu plutôt que suspicieux parce que X Dark Gunners offrait son dos à Y Black Roses ou inversement. Les élèves seront peut être ainsi plus à même d’être attentif, quand à Wyatt lui pourra surveiller d’un simple coup d’œil les mains et les actions de ses élèves depuis la place central qu’il c’était fait, il faut dire qu’il sera mal vu que ces élèves s’entretue dans son cours en extérieur.

Le professeur était donc la posé sur son petit rondins posé à la vertical, une jambe replié posé sur l’autre, tel un roi sur son trône il attendait que sa cour ce remplisse, creusant un bout de bois qu’il avait coupé en deux de la pointe de son couteaux. Lentement mais surement celui-ci semblait prendre une forme que lui seul semblait connaitre alors qu’une petite pile de bout de bois ressemblant vaguement à des pirogues miniature trônais à ses pieds. Alors que ses premières tête blonde semblait arriver, il ce stoppa pour leur jeter un bref regard leur faisant signe de la main pour les invité à prendre place sans décocher la moindre parole. Le regard quelque peu morne, son visage figé dans un air donnant la franche impression que peut lui importait, Wyatt jeta un bref coup d’œil à ses côtés, ses sacoches trônaient toujours à proximité d’un tas d’une hauteur respectable d’herbes sèches, de petit bois débité et de branches morte biscornue entassé en désordre, tendant la jambe il agrippa la lanière de celles-ci du bout du pieds pour les mettre à portées de main, avant de reprendre son activité qui semblait l'absorbé plus que son cours à venir si on en jugeait à son attitude pleine de flegme. On pouvait en douté, était-il vraiment professeur il détonnait franchement avec l’apparence strict et sévère de certains de ses confrères.

Finalement quand il jugea sa classe suffisamment remplis il ce mis sur ses pieds, de tout son long il regarda chaque adolescent présent, ils étaient plus nombreux qu’il ne l’aurait pensé, voilà donc la génération montante de Whiteriver Town, les héritiers de leur guerre semi-centenaire. Combien l’écouterait ? Combien survivrait à leur passage ? Combien laisserait l’empreinte de leurs bottes dans l’histoire de ce pensionnat ? Autant de questions qui affluaient dans son esprit alors qu’il les regardait prendre place pour attendre le début du cours, toutes ces interrogations qui disparaissaient aussitôt dans le néant car au final il s’en moquait, il saurait quand le temps viendrai. S’humidifiant les lèvres il finit par rompre le silence alors qu’il lâchait ce qui l’avait occupé jusque-là, ce bout de bois qui rejoint la pile dans un poc grave et sonore. Wyatt pris la parole sans prêter attention à ses élèves, une voie forte pour que même ceux qui serait dans la bulle de leur univers. Un ton plat, puissant et monocorde emplis l’espace de travail qui avait été aménagé :

« Messieurs, Mesdemoiselles, Je suis le professeur Wyatt du clan Mac Dwyken,, ceux incapable de prononcé mon nom de famille peuvent se contenter de m’appeler professeur. Durant cette année je vous enseignerai principalement la survie de l’ouest en doublon avec l’apprentissage du tir. »

Marquant une légère pose pour s’assurer que tous avait levé le nez, bien que son visage restait de marbre, son regard c’était fait plus déterminé.

« L’importance que vous porterez à mon cours est de votre ressort, sachez cependant qu’il n’y aura manuel, aucune permission quand à des remarque du style oui mais tel pied-plat préconise ça ! C’est seize années d’expérience que je vous offre soit pour nombre d’entre vous une expérience plus longue que leur vie, après ce que vous ferez en dehors de ma classe des compétences acquises avec moi, libre à vous de choisir je ne tenterai même pas d’y mettre une bride. »

Sur ces mots Wyatt repris sa place initial ainsi que son regard terne de départ, entamant un moulinet il rajouta :

« Je vous laisse maintenant vous présenter, énoncer vos possible attentes à mon égard et souligné votre domaine de spécialisation quand à mes matières d’enseignement, si t’en es que vous en posséder déjà … »

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Ancolie Edelweiss
Ancolie Edelweiss

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MessageSujet: Re: Cours de survie/Tir première séance    Cours de survie/Tir première séance  I_icon_minitimeSam 30 Juin - 16:12

dead

Je m'étire négligemment tout en traversant les couloirs. Mon dos craque, une sensation bien agréable, comme si tout mon corps se remettait en place. Je déteste cette quelconque impression de tassement sur mes épaules, déjà que ma taille n'est pas des plus allongées, la tasser serait une grave erreur. Surtout quand l'on sort d'un superbe cours de littérature avec notre bon M. Keystone. J'aime la littérature, j'aime la réflexion, je supporte le professeur cependant il y a un mais. Certains jours, on ne sait pas pourquoi ces jours-ci, pourquoi pas la veille ou le lendemain, une morosité étonnante nous attrape. Cette demeurée ne nous relâche qu'à la nuit tombée, quand nos paupières se sont fait lourdes. Et ce matin, sans aucune demande faite, sans aucune invitation déclarée, la voilà accrochée à mon coup, comme un bigorneau à son rocher. Si je pouvais, car ceci est complètement irréel, je me retournerai pour lui arracher sa pauvre petite tête. Mais trop maligne pour être physiquement là, je dois me la coltiner jusqu'au couché. C'est dans ces jours que la folie meurtrière me guette, suivie d'une colère et d'une susceptibilité inégalable. Bref, le prochain cours n'étant pas ma tasse de thé, mon humeur se fait donc plus maussade. Surtout qu'un autre fou au nom imprononçable, vient de succéder à l'amoureux des armes qu'était notre ancien professeur. Le p'tit nouveau, je l'ai déjà croisé je crois bien, une fois ou deux dans les couloirs. Tout en déambulant machinalement dans les couloirs, je repense à la tête que je côtoierai désormais.

Sauf qu'une réflexion n'est jamais terminée. C'est un fait, il y a toujours un détail qui vous en tire. Aujourd'hui c'est un bruit devant la porte du cours. Bruit venant d'un attroupement de je ne sais quels moutons perdus. Genre qu'ils ne me laisseront pas passer. Je me faufile à travers cet amas de personnages. Tombe nez à nez avec la porte, me dois de relever la tête pour espérer lire un bout de papier coller sur le bois.

A l'adresse des élèves,
Le cours de survie et de tir n'aura pas lui en salle de cours,
Vous êtes priez de me rejoindre en extérieur, derrière le
Bâtiment principal du lycée dans l'espace de verdure
S'y trouvant afin de participer au cours.
Professeurs McDwyken.

Un fou, vous êtes un fou. Et les autres qui clament à un quelconque piège, c'est décevant. J'aurais pu sourire face à une telle bêtise, mais là non. J'échappe juste un soufflement, avant de traverser la foule à nouveau. Vous voulez que l'on vous rejoigne, nous vous rejoignons. Je sens un doigt pointé dans ma direction, des pas qui me suivent. Faudrait qu'ils apprennent que je n'ai aucun sens du risque et ne suis graciée d'aucune prudence. Au moins, je ne serai pas face à face avec l'aliéné que vous êtes.

Je me balade donc en direction du lieu de rendez-vous. Quelque tête familière s'y poste déjà. Sur le site un cercle de demi rondins vous entoure royalement. Un marginal sur son bout de bois, en creusant un autre. Ah la joie des nouvelles rencontres. Un jour normal, l'excitation serait à son comble, mais là, tout ce cirque prend une allure de secte pour professeurs dévalorisés. Vous daignez de relever la tête pour nous faire signe d'approcher, vous pourriez très bien nous sauter dans les bras, cela ne m'étonnerai pas. Sauf qu'un visage morne tranche cette allure si décontractée. Je demande au ciel d'où vient ce nouveau spécimen. Cette fois-ci, je ne fais pas le premier pas, tous les bonshommes s'avancent calmement, des questions leur brûlant la bouche. Normal, à la vitesse où elles sortent. Je presse le pas moi-aussi pour ne pas risquer de manquer ce qui devrait être un spectacle. Mais la scène est telle que vous continuez à creuser votre petit bâton de bois. Je me poste debout, au premier rang. C'est dingue cette attention ! Si vous vouliez rester couché, cela n'aurait dérangé personne. Sauf que vous ne vouliez pas. Vous vous levez, nous regardez comme des bêtes en foire avant de vous exclamer. Comme un adulte bien élevé, vous vous présentez, ainsi que votre cours. Je lève les yeux au ciel, vous remercie pour cet éclairage. Bien-sûr, tout le monde s'attendait à un cours de cuisine avec une bonne femme toute grosse. Vous enchaînez après une courte pause. Encore heureux que vous ne nous surveillez pas en dehors des cours, cela relèverait de la bêtise. Aucun adulte n'a une réelle emprise sur les échanges des élèves, qu'ils soient verbaux ou physiques. M'enfin, si vous y croyez.

Vous bougez à nouveau pour vous rasseoir, moi aussi j'ai une certaine envie de plier mes jambes pour reposer mon corps dessus. Mais je reste polie tout de même. Vous nous demandez quelque renseignement. En toute mauvaise fois, je m'avance.

- En tant que professeur vous devriez déjà nous connaître. Mais bon, si nous nous devons d'abreuver une certaine ignorance.

Je soupire avant d'entamer ma présentation.

- Ma nomination, Ancolie Edelweiss. Quant à ma spécialisation dans votre domaine, elle approche d'un profond néant. Manque réel de connaissance et de pratique. Mais heureusement, vous êtes-là pour combler cette carence !

La dernière phrase est ironique, hautaine. Je n'ai jamais prêté attention à cette matière. Je me tais et réfléchis à ma réaction. Elle n'est certes pas habituelle, mais en ce jour, elle me couvre bien. Excusez-moi, vous êtes tombé le mauvais matin, dans le mauvais domaine. Mais soyez sûr que mon respect vous est tout entier M. McDwyken.



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Mindy Fusten
Mindy Fusten

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MessageSujet: Re: Cours de survie/Tir première séance    Cours de survie/Tir première séance  I_icon_minitimeMar 3 Juil - 19:44

The Tulips

Le soleil c'était levé bien tôt ce matin, bien avant certains élèves. Mindy quant à elle, s'était réveillée en retard, elle avait d'abord refusé de quitter son lit, mais avait fini par se résigner, comme pratiquement tous les matins. Elle avait englouti un petit-déjeuner très copieux, elle déteste partir le ventre vide. Aujourd'hui, elle avait cours de tir, elle avait hâte de participer à ce cours, elle était devenue une très bonne tireuse ses derniers temps, elle trouvait cela très amusant. La salle se trouvait de l'autre côté de la cour, pas très loin des dortoirs. Elle la traversa, en trottinant, le soleil tapait sur ses cheveux, qui étincelaient de milles éclats. Elle pénétra dans le couloir, il faisait plus frais qu'à l'extérieur. Le couloir était vide, mais cela n'était pas très étrange, vu que Mindy était en retard. Elle arriva devant la porte, et remarqua un petit mot sur la porte.

« A l’adresse des élèves,
Le cours de survie et de tir n’aura pas lui en salle de cours,
Vous êtes priez de me rejoindre en extérieur, derrière le
Bâtiment principal du lycée dans l’espace de verdure
S’y trouvant afin de participer au cours.
Professeurs McDwyken. »


Mindy regarda autour d'elle, étais une blague ? Peut-être qu'il n'y avait pas cour, ou que le cour avait été déplacé dans une autre salle. Mais la porte était bel-et-bien fermée, et elle n'avait croisé aucun élève. Mindy, décida de se diriger vers l'extérieur. Elle retraversa la cour, le soleil tapait toujours aussi fort. Elle se glissa derrière le bâtiment, et en quelques minutes, elle arriva sur le terrain d'herbe.
Tous les élèves étaient arrivés, elle se demanda depuis combien de temps la cour avait commencé. Elle se glissa alors entre les élèves. Ils se trouvaient au milieu d'un espace vide. Un cercle de demi-rondins les entourait, comme une arène, ce qui intrigua Mindy. Au centre il y avait un homme, aux cheveux noir, le regard perçant.

« Messieurs, Mesdemoiselles, Je suis le professeur Wyatt du clan Mac Dwyken,, ceux incapable de prononcé mon nom de famille peuvent se contenter de m’appeler professeur. Durant cette année je vous enseignerai principalement la survie de l’ouest en doublon avec l’apprentissage du tir. »

Mindy compris qu'elle était arrivée pile au bon moment. C'était donc lui qui serait son professeur, il avait plutôt l'air d'un frimeur, qui se donnait en spectacle, mais Mindy avait hâte de pouvoir tirer, de plus des gens bizarres il y en avait partout, d'ailleurs elle savait bien l'image qu'elle véhiculait chez les autres.

« L’importance que vous porterez à mon cours est de votre ressort, sachez cependant qu’il n’y aura manuel, aucune permission quand à des remarque du style oui mais tel pied-plat préconise ça ! C’est seize années d’expérience que je vous offre soit pour nombre d’entre vous une expérience plus longue que leur vie, après ce que vous ferez en dehors de ma classe des compétences acquises avec moi, libre à vous de choisir je ne tenterai même pas d’y mettre une bride. »

Mindy souri, se sourire si cynique qu'elle savait faire. Le professeur savait très bien la guerre qui faisait rage ici, et il savait bien que son cours était comme une aide pour la continuer. Finalement c'était sa façon indirecte de participer à cette terrible guerre.

« Je vous laisse maintenant vous présenter, énoncer vos possible attentes à mon égard et souligné votre domaine de spécialisation quand à mes matières d’enseignement, si t’en es que vous en posséder déjà … »

Juste après quoi il s'assit, et Mindy avait bien envie de s'asseoir elle aussi ! Mindy s'impatienta, elle n'avait pas envie d'étendre les histoires des autres, on n'était pas là pour ça. Elle commença à tortiller une mèche de cheveux, en balançant sa tête de droite à gauche. Une jeune fille, s'avança, elle avait l'air de mauvaise humeur. Et d'un ton hautain sorti :

« En tant que professeur vous devriez déjà nous connaître. Mais bon, si nous nous devons d'abreuver une certaine ignorance. Ma nomination, Ancolie Edelweiss. Quant à ma spécialisation dans votre domaine, elle approche d'un profond néant. Manque réel de connaissance et de pratique. Mais heureusement, vous êtes là pour combler cette carence !»

C'était surprenant de la part d'une White Flats, eux qui sont d'habitude si pacifiste, surtout qu'il ne s'agit pas de n'importe qui, mais de leur chef. Mindy en avait plus que marre d'être debout, elle s'avança à son tour, en faisant en grand saut pied joint en avant. Elle regarda le professeur, et de sa voix enfantine.

« Moi… Je suis Mindy Fusten. »

Puis un sourire sombre apparut sur son visage d’ange.

« Et pour ce qui est du tir, je pense être plutôt, comment dire habile. »

Elle sortie son revolver et tira sur un oiseau qui passait par là. Celui-ci s'écrasa à quelque mètre du professeur. Mindy reprit son visage joyeux, elle avait l'air si différente d'une seconde à l'autre. Puis telle une enfant.

« Pauvre petit oiseaux… Il était au mauvais endroit, au mauvais moment… »

Ces mots, venant d'elle était vraiment Morbide. Sur ce, elle se retourna et alla s'asseoir, les genoux collé contre sa poitrine. Elle balançait son corps d'avant en arrière en regardant les autres se présenter, en espérant que tout cela passerait rapidement et que le cours commencerai bientôt.


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Denshell Whipper
Denshell Whipper

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Localisation : Dans un champ de blé... Ou pas.

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MessageSujet: Re: Cours de survie/Tir première séance    Cours de survie/Tir première séance  I_icon_minitimeLun 27 Aoû - 10:06

dead

Matin de cours de survie. Ça y est, on y est. Mon cours parfait. Le seul cours où je crois pouvoir réussir. Le seul cours qui me paraît satisfaisant. Le seul cours qui nécessite des acuités que j’ai obtenues en face à face avec cette nature qui essayait chaque jour de me rejeter mais que j’ai dompté. Le seul cours où je vais pouvoir leur faire ravaler leur verve insupportable et inutile. Ah ils vont tous la bouffer gentiment celle-là. Ah, je vais leur montrer de quoi je suis capable. Bon, il faudrait tout d’abord que je me lève pour pouvoir me présenter en chair et en os à ce cours si important. Le seul problème, c’est qu’il commence dans cinq minutes et que je suis toujours couché à plat ventre dans le dortoir. Mes dents ne sont toujours pas brossées, mon cuir chevelu non plus et je ne parle pas de mes habits qui sont toujours posés en vrac sur ma table de chevet. Non, il faut mieux que je n’en parle pas. Il faut dire aussi que la matinée aux côtés de l’autre folle ne m’a pas aidé. Alors pardonnez-moi, pour mon prochain retard en cours. Je vous en prie pardonnez-moi. Je ne peux m’empêcher de pouffer devant mon panneau de lit. Le cours de survie me permet même de demander le pardon…

Un quart d’heure plus tard, j’y suis. Je sais, un quart d’heure, c’est plus que prévu. Je sais. Un pouffement me prend à nouveau. Décidemment, le diable est en moi aujourd’hui. Ce doit être à cause du repas que j’ai pris en deux secondes, je parie qu’un Rifle l’a cuisiné pour moi et qu’il n’a pu s’empêcher d’y fourrer quelques champignons non recommandés. Ils passeront une mauvaise demi-heure sur le ring ce soir. Et hop, encore un. Les élèves se retournent sur mon passage. Leur regard rencontre le mien. Ils se retournent. Bon, ça au moins, c’est rapide. L’arrivée devant la porte se fait donc en grande pompe accompagnée de mes borborygmes si spéciaux et de quelques coups de pieds pour avoir une « petite » place devant celle-ci. Qu’est-ce qu’ils font tous entassés là ? Ils devraient être à l’intérieur… Ce n’est pas comme ça que ça se passe normalement ? Et là, stop ! Mon regard s’est fixé sur un joli bout de papier disposé avec soin sur le mur poisseux de la porte en chêne qui nous annonce que le cours aura lieu dehors et non à l’intérieur comme prévu.

« A l’adresse des élèves,
Le cours de survie et de tir n’aura pas lui en salle de cours,
Vous êtes priez de me rejoindre en extérieur, derrière le
Bâtiment principal du lycée dans l’espace de verdure
S’y trouvant afin de participer au cours.
Professeurs McDwyken. »

Comme je l’attendais un premier pouffement surgi de ma gorge sèche. Puis un second et finalement un troisième. Le cours de survie me ferait faire n’importe quoi. Ah vraiment. Je suis donc le chemin de l’extérieur et me dirige avec un joyeux entrain que je ne me connaissais pas vers cette cours de tir improvisée.


Il est là, ce professeur tant attendu. J’aimerais l’apercevoir mais tout ce que je vois de lui est une touffe de cheveux sous un grand chapeau et rien d’autre. Et son visage, où est-il ? Son visage marqué par l’épreuve et la nature, où est-il ? Caché par deux demoiselles impertinentes, je ne peux le regarder et m’en imprégner. Ni une ni deux, je franchis les troncs et les élèves, pour me planter derrière les deux sorcières. J’en connais une, Ancolie Edelweiss, chef des White Flat, mais l’autre me paraît n’être jamais venu dans mon champ de vision. Ce qui est peut-être le cas soi dit en passant. Mes deux mains s’emparent de leurs têtes, les écartant l’une de l’autre pour que je puisse voir le tant attendu. Créant ainsi une fenêtre, je réussis enfin à l’apercevoir, mon professeur tant attendu, celui que je veux épater. Et hop, le pouffement revient. Je vais vraiment les tuer les idiots qui ont fait ça. Essayant de me contrôler un minimum, je me présente avec le maximum de respect que je sais produire.

« - Denshell Whipper, spécialiste de survie depuis l’âge de quatorze ans pour vous servir. Je serais heureux d’en apprendre plus avec vous ! »

Les autres ne vont pas en revenir, mais je m’en fous. Littéralement. Un nouveau pouffement me prend que j'arrête d'un léger coup de tête en arrière.

"- Je me spécialise dans la survie tout court. La nature, je la connais. J'ai appris à vivre avec elle. C'est tout."

Autant annoncer direct dans quoi je me spécialise comme ça, il saura à quoi s'attendre. Mon regard le fixe, avec quelques étoiles dans les yeux. J'ai hâte de commencer. Cependant, je ne peux m'empêcher de détourner le regard sur un oiseau saignant posé sur le sol à quelques mètres de là. Je dirais à approximativement 500 mètres. L'odeur du sang se ballade même jusqu'à mes narines. Qui a osé faire ça ? Décidé à trouver le coupable du meurtre du petit oiseau, je renifle l'air en me concentrant sur la saveur d'une balle tout h-juste lancée. La jeune fille à ma gauche la sent à plein nez. Le pouffement revient et cette fois-ci, je l'accompagne d'un bon coup de pied discret dans le genou. Bien fait ! On ne tue pas les petits oiseaux comme ça. Content de moi, je laisse mon regard revenir vers le cow-boy qui nous sert de professeur.



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Jayce Taylor
Jayce Taylor

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MessageSujet: Re: Cours de survie/Tir première séance    Cours de survie/Tir première séance  I_icon_minitimeLun 27 Aoû - 15:35

dead

Une chose lui semblait certain à Jayce, c'est que ce cours auquel il était censé participer ne lui disait strictement rien. Pourquoi ? Juste pourquoi ? Comment pouvait-on encourager les gens à ainsi augmenter leur capacité à tuer ? Le cours comprenait deux choses. Le tir et la survie. Jayce était totalement pour la deuxième partie. Mais la première, c'était un peu comme dire à un aveugle qu'il faudrait passer un test de vision. Quoi que... Jayce savait tirer, ce n'était pas la question. Il doutait assez fortement d'avoir vraiment besoin de ce cours au final, à titre purement personnel. Mais pour ce qui était des autres... Il aurait volontiers supprimé la partie sur les tirs. Les armes étaient encore meurtrières. Même son revolver, pourtant sans doute l'arme à feu la plus inoffensive du coin, était encore potentiellement mortel. Dans les mains d'un tireur aussi expérimenté que lui, mais déterminé à tuer, même le six-coups blanc pouvait ôter la vie de quelqu'un. Comme toutes les autres armes, c'était un outil de mort. Il était simplement différent des autres. Il pouvait offrir la mort, mais ne le souhaitait pas. C'est pour ça que les balles étaient non létales de prime abord. Mais ça restait très dangereux malgré tout. Une seule balle dans la tête, et c'était fichu. Personne ne résiste à un projectile puissant dans cette partie du corps. A croire que les Dieux aimaient rendre la partie la plus facile à repérer en étant la plus vulnérable. Comme si les Divinités souhaitaient un carnage d'humains. Ceci aurait sans doute été la façon de penser de quelqu'un cherchant à massacrer des gens... Mais pas la sienne. Pas celle de Jayce. Le jeune homme était convaincu que tirer avec une arme à feu n'était pas la bonne solution. C'était peut être un peu contradictoire, vu qu'il savait lui même tirer au pistolet probablement mieux que la majorité des membres du White Flat... Mais malgré cette adresse au tir, il préférait se reposer sur la chance et sur son talent d'esquive pour résoudre les problèmes. Il n'était pas quelqu'un de faible, mais trouvait qu'agir en tant que faible était la meilleure des solutions pour vaincre la violence. A ses yeux, ce n'était pas les armes qui résoudraient le problème. Violence n'engendre qu'encore plus de violence. Il fallait être plus doux. Plus gentil. Plus agréable. Et surtout, ne pas tuer. Ne pas blesser. Parler, tout simplement. Le monde est fait de paix et d'amour, comme il le dit si souvent. En tout cas, pour les cours de tir et de survie, il n'avait pas le choix : il devait y assister. Ne serait-ce que pour prévenir des malheurs qui pouvaient arriver pendant un tel exercice. Il se rendit donc devant la porte de bois, là où devait se dérouler la fameuse leçon qu'il appréhendait avec inquiétude. Et son inquiétude ne fit qu'augmenter en lisant ce qui se trouvait sur la porte en bois. Un message laissé par le professeur, vraisemblablement quelqu'un qui avait connu la guerre et des problèmes liés à la poudre, puisque l'écriture et le style laissaient transparaître une certaine amertume. Nul doute que ce professeur ne serait pas du même avis que Jayce vis à vis de la paix dans le monde. Ou peut être que si, mais que cet homme avait perdu l'espoir que la paix puisse emplir ces terres. Dans tout les cas, sur le papier se tenait les mots suivants :

A l’adresse des élèves,
Le cours de survie et de tir n’aura pas lui en salle de cours,
Vous êtes priez de me rejoindre en extérieur, derrière le
Bâtiment principal du lycée dans l’espace de verdure
S’y trouvant afin de participer au cours.
Professeurs McDwyken.

Jayce relit plusieurs fois le message pour être sûr d'avoir bien compris. En extéieur ? L'espace de verdure ? Pourquoi ? Est ce que ce professeur McDwyken voulait directement passer à la pratique ? D'un point de vue purement professionnel, en tant que tireur expérimenté, Jayce savait que la théorie n'était pas réellement utile lorsqu'on parlait de survie et de tir à l'arme à feu. Loin s'en faut, les cours dans des salles de classe étaient en fait plus handicapants qu'autre chose si on parlait d'un point de vue purement professionnel. Mais Jayce n'avait pas le point de vue du tireur expérimenté. Car avant d'être un Gunman relativement doué, c'était un idiot idéaliste qui voulait la paix partout et aucune mort où que ce soit. Il pensa donc l'exact opposé de ce qui vient d'être dit, à savoir qu'un cours en classe serait toujours mieux qu'un cours en extérieur, puisqu'en classe personne ne risquait de blesser qui ou quoi que ce soit. D'ailleurs, il ne devrait pas utiliser le 'quoi' vu que chaque chose pouvant être blessée était forcément vivante, donc c'était forcément un 'qui' qu'il convenait d'utiliser. Et ce, même si l'être blessé n'était qu'un ver de terre. Après tout, il ne voulait de mal à personne ce ver de terre. Il n'avait pas oublié l'épisode de l’araignée et du Papillon dans sa jeunesse. Il n'avait pas oublié ce qui avait fait de Garen ce qu'il était devenu au fil du temps. Il ne l'avait pas oublié et ne l'oublierait sans doute jamais.

C'est donc avec un air inquiet, son revolver blanc à la ceinture sous son manteau rouge que Jayce se dirigea avec un pas pressé vers la cour extérieure. Pas pressé car il avait hâte de montrer ce qu'il savait faire, pressé parce qu'il souhaitait empêcher tout problème de se produire. Il n'avait vraiment pas intérêt à faire l'idiot, mais à ses yeux il lui semblait encore plus risqué de ne rien faire. Mieux valait que lui meure plutôt qu'un autre. Au moins il serait mort dans l'exemple. Même s'il au final, il n'avait pas du tout envie de mourir, évidemment. Il ne manquait plus que ça, que Jayce ait envie de mourir. Suivant une petite masse d'élèves qui se dirigeaient également vers la cour extérieure, Jayce comprit rapidement pourquoi le cours ne pouvait pas se passer en intérieur rien qu'en regardant l'espace vers où il se dirigeaient par les fenêtres du Pensionnat. C'était simple : l'endroit était aménagé pour des cours de tir et de survie, mais des cours pratique. Nul doute que le professeur était assez expérimenté pour leur enseigner la survie de manière directe, sans s'encombrer de procédés qui au final, n'étaient là que pour inculquer le danger du tir et de la survie aux jeunes élèves qui rêvaient de ce genre de vie sans pour autant comprendre à quel point tout cela était dangereux. Et là, eh bien ils allaient apprendre et comprendre à quel point tout cela était dangereux. Et ils allaient sans doute le retenir, tiens. Arrivant enfin à l'extérieur et fort peu confiant dans son talent de repérage en orientation, Jayce prit comme sage décision de suivre le groupe d'élèves qui avait l'air de savoir où ils se dirigeaient et où aurait lieu le cours du fameux professeur McDwyken. Sage décision, en effet, car si Jayce avait fait confiance à son propre sens de l'orientation, tel qu'il se connaissait il aurait rapidement fini vers la cuisine de Joe à papoter avec le cuistot local en lui demandant s'il pourrait avoir du rab pour le prochain repas de la journée. En tout cas, le fait est que Jayce finit par s'asseoir sagement en compagnie des autres élèves, souriant d'un air stressé en entendant le discours du professeur qu'il arrivait à voir depuis sa position. Il se trouvait un peu plus loin que d'autres élèves, ceux à qui l'enseignant parlait en priorité, déclarant qu'il avait seize années d'expérience dans sa matière. Jayce retint un sifflement admiratif. Seize ans ? Waow ! Eh bien on voyait qu'il connaissait son sujet, le bonhomme. Jayce n'aurait jamais sût rivaliser avec une telle expérience. Lui qui n'avait passé qu'environ cinq ans dans l'Ouest à se débrouiller seul... Ou peut être était-ce six ans ? Sept ? Il ne savait plus très bien. Mais en dessous de neuf en tout cas. Il n'était pas parti de chez lui deux jours après la perte de son bras... Il avait d'abord fallu le remplacer. Dans tout les cas, entre sept et seize, y'avait une sacrée marge. Et Jayce respectait cela. Il se demandait simplement une chose : est ce que ce professeur avait vraiment survécu en pleine nature pendant seize ans ? Et si c'était le cas... Avait-il tué pour le faire ? Jayce n'avait jamais versé le sang d'un homme. Peu importe ce que quiconque croyait, il avait survécu pendant longtemps tout seul sans jamais tuer personne. Était-ce le cas pour tout le monde ? Le jeune homme mit fin à ses pensées en écoutant les présentations à tour de rôle des élèves qui avançaient vers le professeur, déclarant chacun leur tour leurs habiletés.

Ancolie était présente. Elle avait déclaré ne pas avoir la moindre expérience et parlait d'un ton presque insolent au professeur. Jayce eu un petit sourire, fier que sa chef puisse avoir un tel aplomb en venait d'admettre qu'elle n'avait aucune chance en face à face direct contre l'enseignant. Un autre se présenta, il avait l'air fier de lui en disant qu'il connaissait bien la survie et la nature. Jayce ouvrit de grands yeux. Ah, quelqu'un qui serait fort dans le domaine ! Mais seulement en survie... C'était bien ! Pourtant il ne semblait pas venir du White Flat, chose étonnante quand on considérait que les experts en survie viendraient plutôt de là en général... Puis une jeune fille se leva. Elle se présenta. Affirma être douée en tir. Et comme preuve de son affirmation, elle tira sur un oiseau, l'air satisfait. L'animal s'écrasa à environ 500 mètres du professeur. Sans aucune explication, Jayce bondit de son siège. Il franchit la distance des 500 mètres en piquant un sprint monumental, sans avoir l'impression de se fatiguer. La seule chose qui indiquait qu'il perdait du souffle était sa voix qui résonnait juste après le coup de feu.

« NON ! »

Une affirmation négative, un non tragique et Jayce se retrouva en train de pleurer près du cadavre du volatile, à 500 mètres de l'enseignant. La scène paraissait assez iréelle, un jeune homme au manteau rouge en train de verser des larmes sur le cadavre d'un oiseau descendu par une jeune fille assise dans les rangs un peu plus loin. Le jeune homme aux yeux bleus se pencha sur l'oiseau. Tenta de le saisir dans ses mains afin de vérifier s'il était bien mort. Jayce pleurait.

Le cours n'avait plus aucune importance sur lui. Une vie venait de s'éteindre. Pour rien.

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Marilyn Brandon
Marilyn Brandon

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MessageSujet: Re: Cours de survie/Tir première séance    Cours de survie/Tir première séance  I_icon_minitimeMar 28 Aoû - 21:23

dead

Tout commença par un bafouille qui mit la chef des Tulips en rogne.

A l’adresse des élèves,
Le cours de survie et de tir n’aura pas lui en salle de cours,
Vous êtes priez de me rejoindre en extérieur, derrière le
Bâtiment principal du lycée dans l’espace de verdure
S’y trouvant afin de participer au cours.
Professeur McDwyken.

D'une humeur de chien, c'est d'un poing vengeur que Marilyn avait fracassé la porte de la salle d'un des seuls cours intéressants de la semaine... Le cours de survie. Du moins, c'est ce que la chef des Tulips aimait à supposer. Elle ne connaissait pas le nouveau professeur arrivé au pensionnat... Ce Monsieur McDwyken. Bref, ce n'est pas parce qu'elle n’aimait pas sortir que Marilyn avait frappé sa main contre cette pauvre porte, mais par pur agacement face au fait de devoir encore marcher et faire un détour. C'était pas possible de nous le dire à l'avance? Non, ce n'était sûrement pas la première des préoccupation du professeur. Elle serait en retard, mettons cela sur sa mauvaise humeur qui avait tendance à la ramollir quand il s'agissait de travailler. Mais en essayant de voir le bon coté des choses, Marilyn était bien plus excitée à l'idée de s’entraîner à l'extérieur, au stand de tir. Cela va sans dire qu'avec un œil en moins, cette discipline n'était pas sa spécialité. Et nouvelle tête veut aussi dire bizutage, même si la «nouvelle tête» fait partie de l’équipe pédagogique du pensionnat. Cette dernière pensée rendit aux lèvres de Marilyn son sourire narquois tandis que son pas s’accélérait vers le lieu de la leçon de survie.

Cela n'empêcha pas la jeune femme de prendre son temps pour arriver sur le terrain. Elle fit rapidement le compte des personnes présentes, s'apercevant vite qu'elle avait raté le discours introductif du professeur, elle ne se pressa pas plus mais leva une main en l'air pour signaler son arrivée. Ancolie Edelweiss, Mindy, et le petit Denshell avaient été ponctuels, eux. S'avançant un peu plus près pour mieux distinguer le visage de leur instituteur assis sur une souche, elle fut d’abord surprise par un bruit de coup de feu. Ils étaient déjà passé à la pratique ou alors le cours tournait déjà au vinaigre? Rien de tout cela, seulement, elle avait bien compris que Mindy s'était imposée. A sa façon. Cela ne manqua pas de provoquer un éclat de rire sonore chez sa chef. Elle n'avait souhaité être discrète, au moins, de cette manière, les autres savaient que Marilyn Brandon était dans la place! Elle fit un caresse affectueuse dans le dos de son amie, s’étouffant encore de rire.

« Bwahaha! Ah, Mindy, Mindy... Arrête donc tu vas faire peur à tes petits camarades! »

Alors qu'elle avait pris un ton professoral sur la seconde partie de sa réplique, Marilyn jeta un œil au type l'air molleton toujours le cul posé sur sa bûche. Son sourire s'agrandit de plus belle, elle aimait bien ce genre de type mou qu'elle se sentait bien d'aller l'emmerder un peu, mais avant, elle se présenterait, et non, elle ne s'excuserait pas de son retard. Marilyn allait alors décliner son identité à leur nouvel enseignant, quand elle fut coupée par un cri strident venant de l'autre côté. Tous se tournèrent en direction du bruit. A une certaine distance de là, un drôle de type coiffé comme un balais et tout de rouge vêtu s'était accroupi devant le cadavre du moineau. Marilyn ne connaissait pas ce pauvre garçon qui semblait si choqué qu'un énième oiseau se soit pris une balle perdue.

Denshell quand à lui semble être ligué dans la même équipe que l'autre végétarien. Sans prévenir, il se contenta de diriger son pied dans le genou de la petite chasseuse d'oiseaux. Connaissant la brutalité du Riffle Bullet, Marilyn lança sa main vers l'épaule de Mindy, cherchant à l’écarter du danger par le biais de cette poussée. Une fois le pied esquivé, elle fixa leur ennemi commun d'un regard mauvais, et une nouvelle fois le garçon qui pleurait au loin, sur son piaf crevé. Elle ne comprenait pas qu'on s'apitoie sur le sort d'un quelconque moineau, d'ailleurs, Marilyn voyait mal Denshell se faire protecteur des animaux de Whiteriver Town, il avait seulement saisi l'occasion pour s'en prendre à sa subordonnée. La chef des Tulips éleva encore le ton, espérant que le type accroupi là-bas l'entende aussi.

« Quelle bande d’attardés vous faites, vous deux... Alors que Mindy nous a dignement démontré qu'en survie, les faibles se font bouffer par les forts! Vous êtes d'accord, pas vrai, Monsieur le professeur! »

La dernière partie n'était pas une interrogation, le ton de Marilyn était ironique d'un bout à l'autre de sa réplique -quoiqu'elle pensait vraiment que Denshell et l'autre étaient stupides-, elle avait appuyé sur le mot professeur, ce n'était pas du fayotage, juste un autre moyen de se démarquer par rapport à ses camarades, d'ailleurs, il y avait l'une d'eux qui n'avait pas encore réagi a toute la scène.

« Cependant, je ne me prononce pas sur l'opinion d'Ancolie à ce sujet... »

Elle marmonna, tout en se replaçant aux côtés de Mindy? Ce cours s'annonçait de plus en plus palpitant. Pour pimenter le tout, elle sortit un de ses couteaux et fit mine de viser dans la direction du jeune homme vêtu de rouge.

« Si je vise le piaf, est-ce qu'il se mettra sur la trajectoire de mon couteau pour le protéger? On parie? »

Joueuse, elle lança des regards provocateurs à la petite assemblée, bien consciente que la cible était trop loin pour l'atteindre aussi précisément. Mais bon, l'ambiance était à la fête alors jouons!

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