Si je devais décrire mon apparence physique en quelques mots, je dirais que je suis plutôt agréable à regarder. Honnêtement, les hommes se retournent facilement sur mon passage. Je suis une lady de petite taille, environ un mètre cinquante cinq. Ma taille me donne une apparence fragile et frêle qui m'est d'une grande utilité pour séduire les hommes et endormir leur vigilance. Après tout qui se méfierait d'une petite chose si fragile et inoffensive ? Mes cheveux sont assez courts, laissant apparaitre ma nuque, une touche de provocation dans un monde fait de dictats et de règles de bienséance, c'est aussi cette touche de fantaisie qui fait de moi une personne attachante et attirante pour les autres. Mais il ne s'agit que de séduction. Mes yeux sont d'un bleu profond, tel un océan de sentiments, pourtant ils ne sont pas vraiment visibles. Je ne suis pas le genre de femme à livrer ses émotions. C'est certainement un don de famille. En effet, Mary-Jane Kins est ma cousine, nous ne nous voyions que lors des fêtes de famille, cependant avec le temps, il s'est révélé que nous avions  beaucoup de points en commun. Il devenait alors évident pour moi de l'accompagner dans sa vengeance auprès des Orchids. Toutefois, nous n'avons pas du tout la même apparence si Mary-J. est plutôt froide de premier abord, je suis son opposé, pleine de vie et de gaité.  

Si mon apparence est plutôt chaleureuse et attirante pour les personnes qui m'entourent, il ne faut pas oublier que je suis une Kins, une Orchids, une lady avant tout, j'aime jouer de mon corps et de mon sex appeal pour attirer les hommes, mais je ne le fait que dans un seul but, mieux m'amuser, jouer avec eux, les faire souffrir, arriver à mes fins. Si Mary-Jane est la chef des Orchids, je ne suis jamais loin d'elle pour orchestrer les complots et penser les plans les plus cruels. De plus, en ce qui concerne les membres de mon clan je suis très attaché à elles, nous vivons de bons moments entre filles, je m'amuse beaucoup à leur côté. Une amitié indestructible nous unies, ce qui fait de ce clan ce qu'il est. Je suis prête à beaucoup de choses pour protéger cette amitié. Je ne suis pas vraiment prude, je suis ouverte à toute proposition du moment que j'y trouve mon plaisir. Mes sentiments sont un sujet sensible, j'en ai beaucoup parfois certainement trop pour bien les gérer, mais personne ne le sais, je garde les choses pour moi, caché dans une toute petite boite, dont j'ai jetée la clef au fond de mon coeur. Ce n'est pas tellement une vie facile, mais j'aime ce challenge, celui de vivre avec mes démons, mes plaisirs sadiques.

La personne la plus importante de ma vie, a certainement déterminé ce que je suis aujourd'hui, et les raisons qui me poussent à me battre contre la gente masculine. Une femme, douce aimante, joyeuse, pleine de vie et de gaité. Cette femme m'a donné la vie, je lui dois tout. Jusqu'à mes huit ans, j'ai pu profiter de son amour, de sa joie, son bonheur, celui de me voir, son regard aimant me bouleverse encore. Elle était si fière de moi, j'étais "sa belle princesse". Cette femme m'a apprit à aimer, elle m'a apprit la beauté du monde, de la nature, des êtres humains, jusqu'à ce jour, j'y croyais encore, en cette beauté humaine, mais un évènement m'a résigné. Non, les hommes ne sont pas beaux, ils sont vils et perfides. Les bonnes manières, les sourires chaleureux, mon apparence de lady je lui dois. Cependant cette femme merveilleuse, fit une erreur, une erreur qu'elle ne regretta jamais, jusqu'à la fin. Mon père n'était pas un homme très gentil, tout du moins au début il la comblait de bonheur, mais l'amour, oui, ce qu'on appelle "amour", se fatigue vite.

Cet homme changea alors du tout au tout, il devint méprisant envers ma mère, et ne me donnait pas beaucoup de temps, son respect je l'avais acquit par un seul fait, celui de posséder son sang. Des rumeurs courraient en ville, il aurait une maîtresse, une jeune femme dix ans plus jeune que ma mère. Cependant, à notre époque, le divorce était très mal vue. Je rentrais de l'école par une journée pluvieuse, mon tablier était trempé. Mon père était là, son regard était vide, aucun sentiment n'émanait de lui, il était impossible de déceler le moindre indice de ce qui suivrait. Il me prit à part et m'expliqua que la femme qui m'avait élevé et aimé avait eu un "accident". Je ne croyais pas à cet accident qui lui a permit d'installer sa maîtresse au sein de notre foyer quelques jours plus tard. Cet accident qui changea ma vie radicalement, faisant de moi une autre personne. Je n'eu pas le temps de faire mon deuil que je me retrouvait dans un dortoir sombre et sobre. Les planches du plafond, j'en connaissais les rainures par coeur, je les ai détailler pendant plusieurs nuits, ressassant sans cesse les évènements. Je n'avais que huit printemps, et j'étais seule dans un pensionnat loin de ma famille. Je ne sortais de ce pensionnat que deux fois par ans, pour Noël et pour Pâques. Mon père m'exhibait devant notre famille pour en retirer un certaine fierté et faire taire les rumeurs selon lesquelles il m'avait abandonné. C'est lors de ces quelques jours de répits que je fit la rencontre de Mary-Jane Kins, elle me transmit l'histoire du pensionnat. Notre haine pour les hommes nous rapprocha rapidement. Une fois à Whiteriver Town, j'intégrais le clan des Orchids aux côtés de Mary-Jane.

Surnom :Yessica Âge :21 ans Comment avez-vous trouvé Whiteriver Town ? Grâce à Mary-Jane Kins Un commentaire, une idée ? Maintenant, la question sur le discours du juge Simsons qui vous permettra d'obtenir votre titre de séjour. Quel geste fait le juge Simsons pendant l'intégralité de son discours ? OK MJ