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 L'allumette.

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Mary-Jane Kins
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MessageSujet: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeSam 2 Juin - 8:57

Chef des the Orchids

Mary-Jane devait remplir sa première mission. Le bal devait avoir lieu, mais en parler avec Marilyn ne suffisait pas, il fallait maintenant déléguer le travail aux White Flat, toutefois il fallait l'autorisation de la direction pour un tel évènement, mais pas seulement. Les Orchids ne pouvaient aller directement voir les White Flat pour leur proposer d'organiser ce bal, ce serait trop suspect et peu naturel. La solution était simple et se résumait en un nom : Monsieur le directeur Keystone. Mary-J. l'avait un peu observé mais n'en savait pas assez sur lui pour mentir, l'honnêté serait de mise aujourd'hui. Mary-Jane se doutait que le directeur n'était pas contre la guerre sinon il aurait mit plusieurs dispositif en place pour l'arrêter et bien entendu soutiendrait les White Flat sans s'en cacher. Mais ce n'était pas le cas.

En allant chercher quelques produits pour les préparatifs du bal dans la salle de botanique, Mary-Jane était tombé sur Ancolie Edelweiss, la chef des White Flat, c'est alors qu'elle eu l'intuition que le directeur Keystone était bien dans son bureau, car il n'y avait pas un chat au troisième étage, et un silence pesant. Le lendemain, Mary-J. passa à la salle des professeur pour demander le professeur Keystone, mais on l'a gentiment informé de son absence. C'est après cette visite au premier étage que le chef des orchids entreprit son expédition au troisième étage, mais cette fois la salle de botanique n'était plus sa cible, il s'agissait de la pièce au fond du couloir, celle avec la porte en bois massif, le bureau du directeur. Une fois devant l'imposante porte, Mary-Jane souffla un bon coup pour se donner du courage. Puis frappa deux coups secs.

Monsieur keystone ouvra la porte le sourire aux lèvres, toujours aussi accueillant. Il l'invita à entrer dans son bureau puis prit place sur son siège. Mary-J. était alors debout devant le bureau à quelques mètres de l'intéressé. Avec politesse, Mary-J. commença son discours.

Bonjour Monsieur le Directeur Keystone, je viens vous entretenir d'un souhait de plusieurs élèves. Celui d'organiser un évènement dans le pensionnat de Whiteriver Town. Nous souhaiterions un bal du printemps. Après beaucoup de délibérations nous avions pensé à faire organiser cet évènement par un groupe neutre et pacifiste tel que les White Flat. Seriez-vous disposé à soutenir notre projet ?

Mary-Jane ne s'était pas étalé dans un long discours, trop argumentatif pour être honnête, au contraire elle n'avait fait que relater des faits. Les mains derrière son dos, elle priait pour que le directeur accepte, il était indéchiffrable et imprévisible. L'attente était insupportable, le silence était lourd, et pourtant la pièce boisée était chaleureuse, alors pourquoi Mary-J. se sentait-elle si mal à l'aise ? Peut-être la gêne d'être devant un supérieur en faisant une demande audacieuse. La peur d'un refus.




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Octann-Ozwyl Keystone
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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeDim 3 Juin - 16:41

Directeur

Une salle ronde, faite de bois massif et sculptée à la fois, variant du marron soutenu aux teintes plus clairs, avec une fenêtre assez volumineuse, donnant une lumière et une atmosphère chaleureuse a cette pièce malgré les peu de meubles qui l’habitait. En effet, les murs étaient presque vides, n’assignant que quelques portraits d’anciens directeurs vaniteux et fiers de leur réussite. Devant la fenêtre, à gauche de la pièce, se trouvait un petit sofa ainsi que d’un tabouret en bois : entre confort et parfum de l’Ouest. Plus reculé, siégeait un bureau au mélange original de fibre de chêne, à la reliure en cuir et aux décorations de Blue Jeans. Deux fauteuils, l’un au ton pourpre et l’autre verdoyant, assez ancien quoique très confortable attendait de recevoir des élèves. De l’autre côté, se situait un unique siège totalement de cuir, aux accoudoirs et dossiers rembourrés et donnant une certaine prestance à celui s’y trouvant.
Et ce siège imposant n’était pas déserté à cette heure.

Octann-Ozwyl Keystone, sourire aux lèvres, verre d’eau citronnée en main, regardait d’un air songeur ce nouveau domaine, celui qui était sien dans le pensionnat. Il but une gorgée de son liquide frais et désaltérant tout en parcourant du regard les murs vides. Il faudrait redonner un peu de style et de vie a ces panneaux de bois qui n’attendaient qu’à vivre… En même temps, il venait à peine d’arriver, il aurait certainement le temps de prendre possession de ce lieu, petit à petit. Et ses fonctions le lui rappelèrent de suite.

Trois coups distincts, vifs, lui parvinrent. On toquait à la porte. Octann-Ozwyl se leva et alla ouvrir de lui-même afin d’accueillir le visiteur. Alors qu’il tirait allègrement la porte en bois massif, il découvrit une jeune fille. Il s’agissait de Mary-Jane Kins, la chef des Orchids. Le directeur en était certain car en plus d’être son élève, elle avait une place importante dans le rôle de cette guerre. De plus, l’homme à la chevelure rougeoyante n’oubliait jamais un visage, ni un nom.

- Mademoiselle Kins ! Quelle surprise de vous voir ici ! Je vous en prie, entrez !

Très enthousiasme et très avenant, Octann-Ozwyl lui adressa un large sourire et lui tint la porte, l’invitant à s’avancer et à prendre place dans un des fauteuils, face au sien.

-Désirez-vous boire quelque chose ?

C’était la moindre des choses. Et il était une personne très sociable et aux abords très sympathique. Mais O-O se rendit vite compte que cette chère Mary-Jane n’en avait que faire et venait pour un seul but précis. D'ailleurs, celle-ci restait droite devant lui;

-Qu’est-ce qui vous amène ?

- Bonjour Monsieur le Directeur Keystone, je viens vous entretenir d'un souhait de plusieurs élèves. Celui d'organiser un évènement dans le pensionnat de Whiteriver Town. Nous souhaiterions un bal du printemps. Après beaucoup de délibérations nous avions pensé à faire organiser cet évènement par un groupe neutre et pacifiste tel que les White Flat. Seriez-vous disposé à soutenir notre projet ?

Aussitôt le top départ donné, que la demoiselle lui répondit très directement, sans manières aucunes. Octann-Ozwyl l’entendit attentivement, en ne la quittant pas du regard mais d’une manière intéressée. La miss avait un plan derrière la tête et voulait se faire discrète. Un bal organisé par les White Flat, c’est cela n’est-ce pas ? Mon œil tient ! Cette demoiselle était rusée. Et son directeur remarqua son choix d’être franche. Après tout personne ne le connaissait très bien … à vrai dire, personne n’avait jamais réussit à la sonder complètement. Mais, sans même le savoir, Melle. Kins avait choisit le bon partit prit. Pourtant, son rôle de Directeur ne pouvait nier que cette magouille qui se voulait officielle et tombant de son propre chef soit sans conditions.
Le visage du métis était indéfinissable. Son expression restant inchangé tout le long du récit de son interlocutrice. Mais lorsque celle-ci eut fini, les yeux violines arrivèrent aisément à déceler une certaine préoccupation dans ceux bleus de cette dernière. Tout son plan ne tenait qu’a la réponse de ce directeur atypique. Car c’était lui qui tenait les rennes…pour son grand plaisir.

Lorsque le silence fut trop long a son goût, Octann-Ozwyl fixa le visage de la chef des Orchids.

-Bien...

Un simple mot. Pas grand chose en somme mais qui voulait dire beaucoup. Preuve qu’il avait entendu son récit ais également qu’il n’était pas dupe, et que c’était à lui de décider.

-Qu’es-tu prête à me proposer ?

Octann-Ozwyl guettait la moindre réaction de ce visage pâle qui faisait face à lui. Le tutoiement était de rigueur car il s’agissait d’affaires et non pas d’une quelconque entretenue de bonne camaraderie.

Le verre au mélange citronné vint rencontrer ses lèvres, en attendant patiemment la réponse de son élève, sans pour autant ne donner aucuns indices sur le pourquoi de cette question et sur ses arrière-pensées. Un homme entier de…mystères.

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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeDim 3 Juin - 19:58

Chef des the Orchids

Mary-Jane attendait toujours la réponse du directeur, sa posture restait droite et son visage inexpressif d'une froideur singulière. Soudain le son tant attendu ! Pourtant le ton était hésitant. Ce n'était pas une réponse franche et pleine d'engouement comme celle qu'elle c'était imaginée.

Bien...

Mais le regard du directeur Keystone était toujours indescriptible, plongé dans un mutisme. On aurait dit un tableau, vous savez ses personnages qui semblaient réels mais qu'on ne pouvait assimilé à des être sans vie simplement par le fait qu'il ne bougeait pas, que leur expression était figé pour l'éternité par un pinceau sur une toile tintée de peinture. Mais dans ce petit mot que les couleurs du tableaux ont retransmise on pouvait aisément comprendre que le directeur n'avait pas cru à la simple envie d'un bal de la part des élève. Mary-Jane n'avait pas sous-estimé son adversaire, cet homme était intelligent, mais il lui manquait toutefois quelques informations et c'est à ce niveau là que la jeune femme pouvait encore prendre l'avantage. Cependant, la question suivante lui coupa le souffle net.

Qu’es-tu prête à me proposer ?

Proposer ?! Mais que voulait-il ?! Ce n'était donc pas un honnête homme, un homme de loi, censé faire régner l'ordre et diriger ce pensionnat ?! Il était donc corruptible... Seulement voilà, Mary-Jane n'avait rien à lui proposer en ce qui concerne l'argent. Toutefois, elle avait une occasion de l'amuser pendant le bal. Le directeur semblait un homme intéressé, notre attaque serait un spectacle. Même si pour l'heure, ce n'est pas ce genre de spectacle que Mary-J. se devait de lui proposer.

Tout d'abord, merci d'avoir prit la peine d'écouter ma requête. A vrai dire, je n'avais pas pensé à vous proposer quelque chose pour avoir l'autorisation d'organiser ce bal du printemps. Mais si toutefois vous acceptez de le faire organiser par les White Flat, sachez que vous aurez le loisir de voir vos élèves s'amuser, et les Tulips en robe, un spectacle à ne pas louper, ne serait-ce que pour son aspect comique. Qu'en pensez-vous ?

Mary-jane avait tout tenter, sans mentir, puisqu'omettre une information n'était pas mentir, notre chère chef des Orchids était restée honnête du début jusqu'à la fin. Suivant ses principes, et son sens de la justice. Cette guerre était importante et Mary-J. savait très bien que le directeur s'en amusait beaucoup plus qu'il n'y semblait sinon il y aurait mit un terme dès son arrivée.





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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeMer 6 Juin - 9:58

Directeur

Le directeur gardait bien dans sa ligne de mire le minois de Mary-Jane. L’attente la rendait un peu nerveuse. Quand on est le chef des chefs, la crainte d’un refus doit être bien présente, surtout que cette demande était osée et devait être le préambule d’un plan très important. Mais cette jeune femme prenait sur elle et ne bougeait pas d’un centimètre.

Lorsque la première parole fût prononcée, malgré cette neutralité qu’elle s’efforçait de garder, ce simple « Bien » sembla ne pas répondre à ses attentes. Octann-Ozwyl aimait sentir le regard des gens essayer de le déchiffrer mais n’arrivant qu’au bout du compte à se retrouver au même point, sans plus d’indices et encore plus dubitatif. Et ce qui se passa avec la chef des Orchids.

Alors d’une franchise et d’un franc parlé, l’homme du lieu avait directement la direction qu’il voulait atteindre. Oui, il était corruptible, ne s’en cachait point. Cela pouvait en déranger certains et en satisfaire d’autres. Mais l’avantage sûr qu’il possédait, c’est qu’il était le directeur. En temps normal, lorsque que l’on est un informateur il ne faut pas se faire « griller » comme on dit, sinon la mort n’est plus une hypothèse. Et cette marginalité qui faisait d’Octann-Ozwyl se dessinait une fois de plus. Chacun savait qui il était et qu’il pouvait avoir des informations précieuses vu son poste important, et cette hiérarchie le mettait sur une sorte de piédestal où le respect à son égard était un devoir. Pourtant, Monsieur le Directeur était manipulateur et laissait entendre son deuxième métier à ceux qu’ils considéraient le plus apte à l’arranger, les plus compréhensibles, aux personnes qui avaient une main de pouvoir sur cette guerre.

Et Mary-Jane Kins était parmi eux. Le directeur savoura cette expression étonnée que sa proposition de marché. Elle ne s’en était même pas caché. Un léger sourcil s’était élevé discrètement, montrant que la jeune femme semblait choqué de cet esprit individuel pour un homme à la place de loi haut placé dans ce pensionnat, lieu public. Cependant, en y réfléchissant bien, c’était une main tendue, une aubaine. En effet, l’entreprise des Orchids était risquée en demandant au directeur lui-même de couvrir leur arrière, et sa proposition, si elle savait l’entendre pouvait faire pencher aisément le poids de la balance vers elles. Et ce que s’efforça de faire leur digne représentante.

- Tout d'abord, merci d'avoir prit la peine d'écouter ma requête. A vrai dire, je n'avais pas pensé à vous proposer quelque chose pour avoir l'autorisation d'organiser ce bal du printemps. Mais si toutefois vous acceptez de le faire organiser par les White Flat, sachez que vous aurez le loisir de voir vos élèves s'amuser, et les Tulips en robe, un spectacle à ne pas louper, ne serait-ce que pour son aspect comique. Qu'en pensez-vous ?

Première chose, malgré ce sentiment hostile envers la manière de diriger le pensionnat du directeur, mademoiselle Kins savait être respectueuse et d’une droiture impartiale. Avec cette volonté de ressortir de la vérité de son récit. Mais Octann-Ozwyl n’était pas dupe. Derrière les mots francs se cachent toutes une part de mystères, maintenues dans l’ombre. C’est jeune fille était fûtée… Mais il y eut alors l’arrivée de la première erreur de l’Orchids, à double tranchant.

Cette dernière lui proposait une satisfaction d’honneur, de voir ses nombreux enfants à sa charge de s’amuser, commentait le comique des combattantes en habits d’apparat en supposant un regard amusé de lui-même, pour des plus ou moins bonnes raisons. Cela partait d’un bon font, en estimant que ça pourrait lui plaire de voir ses jeunes oublier le temps d’une soirée une tension et en lui prouvant également qu’elle l’avait cerné en sachant qu’il s’amuserait.

Faux. C’était faux.

Son premier intérêt étant le sien, voir la réjouissance des autres n’était pas forcément son premier ordre à réaliser, bien qu’il n’aimait pas voir ceux sous sa responsabilité souffrir par sa faute. Cet argument de la demoiselle blonde tombait à l’eau d’autant plus que cette fête ne se préparait pas pour que tous les élèves s’amusent, mais annonçait bien un champ de bataille, sinon comment expliquer le fait que les The Tulips prennent sur elles pour revêtir de jolies robes ? Nouvel arrivant, il en savait autant que l’autre chef des anciennes Black Roses en ce qui concernait les The Tulips. Elles étaient de fières bagarreuses et avaient des allures de garçonnes effroyables : la coquetterie était d’une niaiserie sans nom pour elles. Il fallait vraiment un but considérable pour qu’elles reculent sur leur principe.
Autre problème, Mary-Jane l’avait tout de suite canaliser dans celui de l’homme bon vivant et très intéressé. Seulement, bien que ces traits faisaient partie de sa personnalité, ils n’étaient pas ceux qui le caractérisaient le mieux. C’était un homme d’intellect avant tout. Il ne fallait pas l’oublier… malheureusement pour Mary-Jane. Regarder un mauvais spectacle était une chose à laquelle il était hostile, et cette proposition à la limite du puéril.

Le visage tout aussi impassible, Octann-Ozwyl posa son verre sur le bureau sans un bruit. Puis, il se redressa dans son fauteuil. Son regard vif et les mains serrées, il ne laissait rien paraitre de ses pensées et de la prochaine phrase qu’il allait prononcé.

-J’en pense, qui va falloir te montrer plus généreuse ou du moins, plus convaincante, Mary-Jane Kins.


Octann-Ozwyl lui offrait une deuxième chance. Après tout, c’était la première fois qu’elle lui faisait face et avec ce personnage indéfinissable, il est rare de tomber juste la première fois, comme chaque hasard.

Le directeur n’était pas idiot. Si les Orchids avaient eut un fond de budget, cela aurait pû être une de la première proposition. Soit, qu’il en soit ainsi. Il y avait une autre possibilité de s’attirer son estime. Si l’argent était un fond de commerce, celui de son deuxième métier l’était également. Les indices et les informations sont des pépites s’or qui valent des milliers lorsque l’on sait les choisir et quoi en faire …



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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeMer 6 Juin - 18:28

Chef des the Orchids

Mary-Jane attendait toujours la réponse du directeur Keystone. Elle avait tenté l'offre d'un spectacle, mais rien ni faisait, le visage d' Octann-Ozwyl était toujours aussi impassible. Mauvais signe. Il était certain qu'il avait compris que cette petite fête n'était pas faite pour oublier la guerre, mais bien au contraire. Le directeur était bien trop intelligent pour ne pas comprendre ce détail. Sa réponse en fut la validation.

J’en pense, qui va falloir te montrer plus généreuse ou du moins, plus convaincante, Mary-Jane Kins.

Plus convaincante... Les Orchids n'avaient pas d'argent à proposer... Mary-Jane fouina dans son esprit, cherchant à trouver quelque chose qui aurait de la valeur. Elle avait complètement abandonné une quelconque compréhension ou analyse du directeur Keystone. Ils n'étaient pas du même niveau. Pas seulement par le rang, mais aussi par l'expérience, on pouvait lire dans sa cicatrice et sur son visage impassible, l'usure des années, et une certaine sagesse acquise. Toutefois, une sagesse de l'esprit pas de l'honnêteté. Partant cependant de ce principe, Mary-J. trouva une once de solution à son problème. SI l'argent aurait pu y faire quelque chose, une autre marchandise se faisait un marché à part. C'était un commerce comme les autres, utilisé par les bandis ou encore les shérifs et autres curieux. Le trafic d'informations. Toutefois, le directeur savait déjà beaucoup de choses, comment connaitre les informations qu'il ne possédait pas ? Ses bras étaient toujours derrière son dos immobile, et se voulant impassible, à l'image du directeur face à elle. Mary-Jane était prête à lui proposer un marché intéressant. Si elle ne pouvait pas savoir ce qu'il ignorait, alors, la chef des Orchids pouvait toujours lui promettre une alliance. S'il soutien les Orchids, Mary-Jane Kins se voudra une bonne informatrice sur l'avancé des évènements, mais surtout sur ce qui se prépare. Mary-J. avait un excellent réseau de communication dans le pensionnat, ses nombreuses relations lui permettaient d'être au courant de presque tout, car certaines missions adverses lui restaient obscures malgré tous ses efforts.

Ainsi motivé, Mary-Jane, planta son regard froid dans celui indescriptible du directeur Keystone, et laissa transparaitre un sourire en coin. Elle voulait lui faire comprendre qu'elle avait une idée. Un Orchids n'est jamais à court d'idées pour gagner une bataille. De plus le soutien du directeur était sans commune mesure un privilège important.

Cher directeur Keystone, j'ai une autre proposition à vous faire, mais cette fois l'enjeux sera plus important, car il s'agit d'un marché, voyez-vous. Je suis prête à être une informatrice fidèle sur les évènements qui bouleversent votre pensionnat. Toutefois, en échange, je souhaiterais avoir le privilège pour mon groupe, d'un soutien pour tout ce qui concerne le côté administratif, comme le bal du printemps. Mon marché est audacieux, j'en suis consciente, mais vous me semblez aussi plein d'audace.

Mary-Jane avait bien conscience que pour Monsieur le directeur Keystone cette proposition comportait un danger non négligeable. En effet, il y avait un engagement vis à vis des Orchids, qui pourrait s'avérer dangereux pour lui. Si les autres groupes s'en rendaient compte, sa vie serait sans aucun doute en danger. Quant à celle de Mary-J. c'était le cas tous les jours depuis son arrivée chez les The Orchids.



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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeSam 9 Juin - 6:03

Directeur

Le ton était donné. Le directeur savait ce qui se tramait et cela, son élève l’avait bien perçut. Et celui-ci en profiter un maximum : pourquoi aurait-il tord de ne pas faire ainsi ? De toute manière, il en savait déjà bien trop donc Mary-Jane était obligée de marcher dans ses pas, qu’elle le veuille ou non, au péril de la réussite de son stratagème. Elle resta muette quelques instants. Les idées et les pensées devaient se bousculer sous cette chevelure dorée soignée. Un regard droit doublé d’un sourire digne d’un intellect à l’initiative plus ou moins douteuse lui parvint alors.

Cher directeur Keystone, j'ai une autre proposition à vous faire, mais cette fois l'enjeu sera plus important, car il s'agit d'un marché, voyez-vous. Je suis prête à être une informatrice fidèle sur les évènements qui bouleversent votre pensionnat. Toutefois, en échange, je souhaiterais avoir le privilège pour mon groupe, d'un soutien pour tout ce qui concerne le côté administratif, comme le bal du printemps. Mon marché est audacieux, j'en suis consciente, mais vous me semblez aussi plein d'audace.

La chef des Orchids prenait les devants, en osant proposer un marchandage plus important, selon elle. Etre une sorte d’informatrice officielle et officieuse à son propre compte. Au moins, elle avait eut le mérite de se rattraper quelque peu en comprenant son deuxième point sensible outre l’appât du gain : celui de revendre des indices. Pourtant Octann-Ozwyl restait sceptique. Après tout, ces jolies paroles ne reposaient que sur une confiance totale dans le fait qu’elle lui donnerait une avance sur certains évènements. Du conditionnel, rien que ça. Et la petite ne manquait pas du culot. Non seulement, les bases de son « contrat » reposaient uniquement sur elle et sa parole « de bonne fois », mais elle négociait – non seulement l’achat du directeur pour le Bal du Printemps, comme elle le nommait – mais également pour d’autres hypothétiques futures attaques – car c’était bien de cela qu’il s’agissait alors autant appeler les choses par leur nom.

Audacieuse, elle l’était. Au moins, cette demoiselle n’avait pas froid aux yeux. Une qualité nécessaire pour une chef et pour un directeur. Mais il n’était pas naïf et simplement accepté sans commune mesure le rendrait en position d’infériorité. D’autant plus qu’Octann-Ozwyl ne voulait en aucun cas perdre de sa crédibilité pour une coopération qui pourrait l’anéantir. De toute façon, il était hors de question qu’il ne garde pas le pouvoir sur les Orchids. Car une alliance, dis parts égales. Ce qui n’était pas le cas et ne devait pas l’être. Même si il avait des méthodes douteuses et semblait assez laxiste, il n’en restait pas moins le directeur de ce pensionnat. Il devait un minimum faire respecter certains devoirs et disciplines.

Octann-Ozwyl eut alors un petit rire, mélange de satisfaction de l’air déterminé de son interlocutrice mais qui signifiait aisément un « Bien vu mais si tu crois que je vais accepter sans broncher… »

Chère mademoiselle Kins, j’ai bien ouïe. Ton audace a su attirer mon intérêt.


Une première phrase, pour une première part afin de laisser la jeune femme prendre confiance en elle, et ses positions.

Cependant, sache que malgré des mots se désirant preuve de bonne volonté et souhaitant prouver ta franchise, je sais oh combien ceux-ci peuvent être trompeurs.

Voila qu’il cassait la belle idée, toute conditionnée qu’elle était de Mary-Jane. Le malaise était énoncé haut et for. Autant être franc et direct, les sous-entendus n’avaient plus leur place dans la pièce boisé. De plus, en parlant du pouvoir des mots, Octann-Ozwyl voulait prouver qu’il savait ce qu’il disait et voulait faire comprendre à son élève qu’il n’était pas dupe. Et en tant que professeur de Littérature (et ancien stratège redouté), il ne fallait pas jouer sur ce terrain là à la légère.

Tu comprends bien que je puisse douter d’une jeune femme qui vient demander innocemment d’organiser un Bal alors que nous savons tout deux que cela renferme une entreprise bien plus grande. Mais je connais ta position et il est certain que tu en sais plus que ce que tu ne laisses voir.

La foi de l’Orchids était en doute mais non dénoué d’une utilité qui peut s’avérer utile. A lui, aux autres membres du pensionnat et même à elle. Et puis, il était comme cela aussi : un être impassible qui savait beaucoup de choses – beaucoup trop – sur beaucoup de monde – sur beaucoup trop d’individus pour ne pas dire tous, à leurs grands regrets.

Octann-Ozwyl fit tournoyer la tranche de citron dans son verre, tout en étirant ses lèvres en un sourire malicieux. C’est lui qui menait la danse et non pas le contraire. Mais il allait accepter en partie cette proposition. Une prise de risque ? Non, il n’était pas assez déraisonné pour cela. Dans ce marché, même si elle ne s’en méfiait pas, c’était bel et bien Mary-Jane Kins la plus en danger. Il avait tout à y gagner.

Attardons nous seulement sur la tâche qui t’es concernée pour le moment, si tu le veux bien. J’ai écouté ta requête et je ne suis pas celui qui joue les sourds. Je vais faire en sorte qu’un bal ait lieu pour la semaine prochaine, dans dix jours exactement. Je te laisse sept jour, pas un de plus, pour prouver ton serment à mon égard. Cela te convient-il ?

Octann-Ozwyl avait facilement évité les pièges tendus par la redoutable demoiselle. Le marché comptait uniquement pour le Bal, ainsi les Orchids avaient un avantage mais que pour une fois. A elles de faire en sorte que cela se réitèrent mais aucune faveux avec un contrat exclusif. Ce serait la mort d’un business et d’une supériorité qui était seulement sienne. Aussi, il lui avait donné une mission, celle de le surprendre sans le tromper pendant une semaine. De là en découlerait la cérémonie du samedi suivant. Le directeur avait toutes les cartes en sa possession !

Il attendit sagement la réponse de la principale concernée. Le débat n’était pas clôt et aucune poignée de mains n’était venue sceller cette coalition temporaire et secrète.

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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeSam 9 Juin - 20:52

Chef des the Orchids

Mary-Jane avait eu du culot, mais pour la chef des Orchids cela ne nécessitait pas un grand effort. Son audace faisait partie intégrante de son caractère. Le marché proposé lui semblait honnête et équitable, toutefois le visage du directeur Keystone lui laissa comprendre qu'il en voulait plus. Cela ne surprit pas Mary-J. au fond, monsieur le directeur semblait être un homme qui aimait tout diriger. C'était un homme tout simplement. On ne peux rien obtenir sans y perdre quelques plumes, d'un homme, surtout s'il a du pouvoir et une influence telle que le rôle de directeur. Les hommes dégoutaient littéralement Mary-Jane, ils se croyaient si fort, ils étaient si méfiant, mais restaient le plus grand danger pour eux-même, car au fond ils ne subissent qu'une auto-destruction lancinante. La chef des Orchids savait pourtant parfaitement garder son sang froid. En franchissant cette porte, elle se doutait bien que ce ne serait pas un jeu d'enfant.

Chère mademoiselle Kins, j’ai bien ouïe. Ton audace a su attirer mon intérêt.

Mon audace ?! Il ne parle que de mon attitude ?! Ma proposition n'a pas l'air de le satisfaire. Cet homme est un pourri, et il voudrait plus ?!
Mary-Jane était exaspéré, mais son visage restait de marbre quand la suite de son discours fit naître un nouveau sentiment.

Cependant, sache que malgré des mots se désirant preuve de bonne volonté et souhaitant prouver ta franchise, je sais oh combien ceux-ci peuvent être trompeurs.

Un sentiment de colère ! Pour qui me prend-il ?! "Être trompeur" ?! Il m'insulte le goujat ! A-t-il seulement conscience que, moi, Mary-J. j'ai de la fierté, de l'honneur ! Je suis une Lady ! Autrement dit, ma parole et mes promesse sont d'or, je tiens toujours mes promesses et mes marchés. Mon rang d'Orchids ne fait pas de moi, une femme sans vergogne ?!
C'était alors l'honneur de Mary-Jane qui venait d'être piqué, mais elle ne releva pas la réflexion, après tout, ce n'est qu'un homme il n'en vaut pas la peine, que pourrait-il comprendre quand on lui parle d'honnêteté et de fierté quand il ne cherche que son profit personnel ?!

Tu comprends bien que je puisse douter d’une jeune femme qui vient demander innocemment d’organiser un Bal alors que nous savons tout deux que cela renferme une entreprise bien plus grande. Mais je connais ta position et il est certain que tu en sais plus que ce que tu ne laisses voir.

Mary-Jane n'en pouvait plus, son honneur était entaché, il lui fallait se défendre de ses insultes grossières.

Croyez-vous vraiment que je vous ai parlé aussi franchement et avec autant de sous-entendu en pensant que vous ne comprendriez pas la portée du Bal de Printemps ?! Ai-je l'air aussi stupide ?! Je ne vous ai rien caché, je connais plus de détails, bien sûr, mais vous n'avez pas demandé à les connaître. Je tiens aussi à ajouter une chose, quoi que vous puissiez penser, je suis une femme de parole, je n'ai jamais trahis qui que ce soit et je ne vais pas commencer à déroger à mes principes avec vous. Toutefois, si ma parole n'a aucune valeur à vos yeux, comprenez bien, que cela me blesse.

Mary-Jane avait répondu avec une pointe d'irritation. Une Lady savait garder son calme, mais n'en était pas moins capable de faire comprendre un sentiment à ses interlocuteurs. Toutefois, Mary-Jane savait bien qu'il avait la main sur cette affaire et qu'elle devrait se plier à sa volonté.

Attardons nous seulement sur la tâche qui t’es concernée pour le moment, si tu le veux bien. J’ai écouté ta requête et je ne suis pas celui qui joue les sourds. Je vais faire en sorte qu’un bal ait lieu pour la semaine prochaine, dans dix jours exactement. Je te laisse sept jour, pas un de plus, pour prouver ton serment à mon égard. Cela te convient-il ?

Je n'aurai pas besoin de sept jours. Je n'ai besoin que de deux heures pour vous livrer un secret bien gardé qui vous permettra d'être informé de tout ce qui se passera dans votre établissement pendant les onze prochains jours. Il existe un livre d'or. Ce livre est très spécial, il appartient aux chefs des groupes, ils sont les seules à pouvoir le lire et y rédiger leur actions. Autrement dit quand nous accomplissons une mission elle y est transcrite, c'est une façon de laisser une trace. Seulement, seul un chef peut accéder au livre d'or, ainsi, je suis la seule à pouvoir vous l'apporter et pour une durée limité, une heure pas plus. Le livre d'or est bien caché par les chefs, je vous demanderais de ne pas chercher à le trouver vous-même. Vous êtes certainement le directeur, mais ce livre est très bien protégé et certains groupes n'auraient sans doute aucun scrupule à le récupérer de façon... original.

Mary-Jane avait proféré une menace à l'encontre du directeur, mais en tant que chef s'était de son devoir d'informer le directeur du danger d'une telle entreprise. La chef des Orchids prenait aussi un risque en voulant l'apporter au directeur Keystone, mais le jeu en valait la chandelle. Mary-J. recula d'un pas et sourit avec politesse à son interlocuteur.

Je vais de ce pas vous l'apporter, ainsi vous aurez une petite idée de mon honnêteté. Je tiens tout de même à préciser que le fait de prendre le livre d'or ne serait-ce que pour une heure comporte un risque, même pour moi. Sur ce, je vous prie de bien vouloir m'attendre.

Mary-Jane tourna les talons, elle traversa les couloirs du bâtiment avec grâce et rapidité. Une fois dans la bibliothèque de Maria, elle lui sourit et s'approcha du livre d'or. La chef des Orchids s'en empara et contourna les dortoirs pour éviter tous problèmes, ce n'est pas sans une monté d'adrénaline qu'elle frappa de nouveau à la porte du directeur Keystone.

De nouveau invité à rentré par le directeur, Mary-Jane prit soin de déposer avec douceur le livre d'or sur le bureau du directeur, avec un sourire de satisfaction.

Voilà, le livre d'or, comme promis. Je vous laisse le lire, mais comprenez bien que j'attendrais que vous eussiez fini pour le rapporter le plus rapidement possible, et si vous avez quelques questions que ce soit je serais à votre disposition, une fois que les White Flat auront reçu l'ordre de préparer le Bal du Printemps.

Mary-Jane avait remis ses bras derrière son dos, droite et impassible, elle attendait que le directeur Keystone finisse sa lecture.




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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeJeu 28 Juin - 10:27

Directeur

Au fil de ses prises de paroles, Octann-Ozwyl sentait comme une tension s’élever. Bien que la chef des Orchids faisait preuve d’un contrôle parfait de sa personne, un signe la trompait. Son souffle devenait de plus en plus fort, même s’il était discret, cette hausse de quelques décibels n’avait pas échappé au Directeur. Et ce regard inflexible. Neutre mais tellement froid, hostile. Après tout, elle n’était pas une chef féminine pour rien. Elle se battait en permanence contre une injustice et contre des hommes. Pouvait-on lui en vouloir ? Beaucoup d’hommes ont des attitudes odieuses, cela Octann-Ozwyl le savait parfaitement, mais il ne fallait pas oublier que la gente masculine n’était pas le seul à voir des tords. Alors que certain suicidaires prônaient une égalité hommes-femmes, un point était exact : tous avaient leurs qualités et leurs défauts. Au moins une chose était sûre, il l’exaspérait. Et il en eut le cœur net car la colère vint lui faire face.

Croyez-vous vraiment que je vous ai parlé aussi franchement et avec autant de sous-entendu en pensant que vous ne comprendriez pas la portée du Bal de Printemps ?! Ai-je l'air aussi stupide ?! Je ne vous ai rien caché, je connais plus de détails, bien sûr, mais vous n'avez pas demandé à les connaître. Je tiens aussi à ajouter une chose, quoi que vous puissiez penser, je suis une femme de parole, je n'ai jamais trahis qui que ce soit et je ne vais pas commencer à déroger à mes principes avec vous. Toutefois, si ma parole n'a aucune valeur à vos yeux, comprenez bien, que cela me blesse.

La petite ne se démenait pas. Elle souhaitait rester digne et avait clamé haut et fort ce qu’elle pensait. Elle avait l’étoffe d’une meneuse. Cette miss n’était pas a sa place par hasard. Pourtant la rancune peut couter cher et c’est emportement montrait une certaine susceptibilité que les années devraient apprendre à ravaler. Car ces colères soudaines sont souvent mal vues, surtout lorsque l’on s’adressait à un supérieur. Refouler sa fierté. Acte nécessaire dans ce monde de violence et sans pitié. Après, il ne fallait pas confondre avec « se laisser marcher sur les pieds ». Bref, un mélange subtil qui échappait encore à cette jeune fille. Elle avait encore le temps d’apprendre. Au moins, sa franchise était honorable. Mais il y avait un mais.

Jamais il n’avait souhaité manquer de respect à son élève. Qu’il lui fasse faire selon ses principes, oui, mais il l’avait bien traité. Avait-elle l’air stupide ? Non quoiqu’en faisant cette remarque, Octann-Ozwyl s’offusqua. Cette fois-ci, c’est elle qui le prenait pour un demeuré. N’avait-elle pas saisi qu’il avait essayé de faire preuve de subtilité lui aussi, en lui montrant clairement qu’il voyait clair en son jeu. De plus, il lui avait autorisé à garder une part de mystère dans ses actes futures… un beau cadeau en soit. Mais ce revirement allait peut-être faire tanguer la barque d’un autre côté.
Elle montait sur ses grands chevaux en voulant prouver sa belle parole. Oui elle avait de l’importance mais lui aussi avait un siège au placé. Le prendre d’aussi haut n’était pas tout à son honneur. Il l’avait blessé ? Pauvre petite ! Mais que croyait-elle au juste ? Que sur son joli minois, il acquiesce immédiatement et son délai ? Chaque chef sait se méfier de ses arrières au risque de se voir effondrer. Elle devait le savoir.

Le visage du Directeur se fit plus ferme et il se releva de toute sa grandeur, se penchant vers Mary-Jane.

Et moi, ai-je l’air aussi stupide ? N’était-ce pas une aubaine que je ne te demande pas plus de détails ? Sache que je sais parfaitement ce que je dis. Pour ce qui est de ta parole, il est de mon devoir de m’assurer de sa noblesse. La parole d’honneur dans ce pensionnat n’est pas la même qu’ailleurs. Tu aurais du voir cela comme un gage de sécurité. N’est-ce pas à cela que l’on reconnaît les professionnels des menteurs ?


Direct, franc, Octann-Ozwyl s’était exprimé sans demi-mesure. Mary-Jane s’était piégée d’elle-même. Et pire, elle avait elle-même mis en doute la parole du Directeur. Erreur Grossière hélas !

Après s’être assuré que c’était encore lui le meneur de cet entretien, il se retira et se rassit. On ne le rabaisserait pas. Il n’avait fait aucun pas et il ne comptait pas se faire reprocher quoique ce soit. Si une personne devait s’en vouloir de son attitude a cette heure, ce n’était pas lui. Et dommage pour la jeune fille en fleur, l’homme du pensionnat avait une excellente mémoire. Il avait rectifié le tir et reprenait le contrôle. Il joigna ses mains et sourit légèrement, montrant que c’était lui qui décidait. Une fois ce haussement ton terminé et l’assurance que ça ne se reproduirait pas, Octann-Ozwyl en revint au principal but de l’arrivée de mademoiselle Kins dans son bureau. Un marché avait deux parties qui devaient mutuellement se rendre l’appareil. Et c’est alors que le Directeur fut surpris mais cette fois-ci, agréablement.

Je n'aurai pas besoin de sept jours. Je n'ai besoin que de deux heures pour vous livrer un secret bien gardé qui vous permettra d'être informé de tout ce qui se passera dans votre établissement pendant les onze prochains jours. Il existe un livre d'or. Ce livre est très spécial, il appartient aux chefs des groupes, ils sont les seules à pouvoir le lire et y rédiger leur actions. Autrement dit quand nous accomplissons une mission elle y est transcrite, c'est une façon de laisser une trace. Seulement, seul un chef peut accéder au livre d'or, ainsi, je suis la seule à pouvoir vous l'apporter et pour une durée limité, une heure pas plus.

Enfin, Mary-Jane Kins montrait que sa parole d’honneur était vraie. Elle lui parlait ouvertement de l’outil qui enchainait les chefs à leurs valeurs. C’était la clé de cette guerre. Octann-Ozwyl ne pût s’empêcher de soupirer doucement ... entre exaspération et soulagement. Voila seulement ce qu’il lui avait demandé pour prouver sa valeur. Elle venait de parler clairement et sans gêne. Lui n’avait souhaité que ceci…pas un scandale.
Le livre d’or. Enfin, la chef des Orchids avait vu juste. C’était une chance inestimable pour Octann-Ozwyl d’accéder aux nombreux complots : cela servirait son intérêt et celui de directeur car malgré des arrangements douteux, le pensionnat était entre ses mains et il ne devait pas se transformer en boucherie sanglante. Ce prix lui convenait.

Alors qu’il s’apprêtait à hocher la tête en signe de satisfaction, Mary-Jane rajouta quelque chose.

Le livre d'or est bien caché par les chefs, je vous demanderais de ne pas chercher à le trouver vous-même. Vous êtes certainement le directeur, mais ce livre est très bien protégé et certains groupes n'auraient sans doute aucun scrupule à le récupérer de façon... originale.

Non, non, il ne rêvait pas. Cette jeune fille ne manquait pas d’air. Elle menaçait ouvertement son Directeur, son supérieur. Mary-Jane oscillait dangereusement sur le chemin de la considération d’Octann-Ozwyl. A cette heure, elle le sous-estimait et a vrai dire, il avait horreur de ça. Le pire ? Ce n’était pas forcément la première fois qu’elle l’insinuait. N’était-ce pas trop ?
Mais vraiment, pour qui le prenait-elle ? Un homme misérable, qui n’était la que par un pur hasard ? Et en quoi ces menaces l’inquièterait-il ? Il n’avait rien à perdre et son plus grand atout était qu’il ne craignait rien ni personne. Et si un jour l’envie lui prendrait de le lire, il ne s’en priverait pas, maintenant qu’il en avait vérifié la véritable existence.
Outré en son fort intérieur, Octann-Ozwyl ne souffla mot, resta impassible, lançant simplement un regard froid. Si un mépris venait a apparaître, il arrivera bientôt sur sa destinataire mais de suite, il préféra ne rien dire, gardant ses cartes pour plus tard. Et autant profiter de suite, on lui proposait le livre d’or sur un coussin doré, il n’allait pas cracher dessus. L’occasion d’échafauder des plans pour se le procurer se présenterait bien assez rapidement.

Je vais de ce pas vous l'apporter, ainsi vous aurez une petite idée de mon honnêteté. Je tiens tout de même à préciser que le fait de prendre le livre d'or ne serait-ce que pour une heure comporte un risque, même pour moi. Sur ce, je vous prie de bien vouloir m'attendre.

Par contre une chose était juste : Mademoiselle Kins prenait un sacré risque. Elle pouvait se faire prendre et pouvait même se faire dénoncer par lui-même. Comme si un étau se refermait sur elle. Tant que ça le servait et ne lui était pas fatal… En même temps, la miss Kins savait ce qu’elle faisait. Alors qu’elle s’apprêtait a prendre congé de quelques minutes, Octann-Ozwyl hocha la tête en signe de confirmation et tendit son bras droit vers l’avant, l’invitant à faire ce qu’elle avait à faire. Il l’a regarda partir. Elle s’éloigna rapidement et sans ciller.

Tandis que la porte se refermait, Octann-Ozwyl se retourna et regarda par la fenêtre le bleu azur du ciel sans la moindre trace d’un nuage ouaté. Cette gamine était un bien étrange mélange. Fierté, courage, culot, maladroite, provocatrice, quelque fois puérile. M’enfin, cette visite avait au moins la possibilité de mieux cerner cette élève qui était une clé de cette guerre et puis, des informations précieuses allaient lui être livrées d’ici peu…

Et justement, voici qu’à nouveau, trois coups vinrent se répercuter sur le bois massif de la porte.

Je vous en prie. Je ne crois pas dire d’inepties en disant que je vous attendais.

Une légère pointe d’humour. Oui, il était comme ça monsieur le Directeur. Dur en affaire mais pas non plus aussi froid qu’une porte de prison. Octann-Ozwyl s’était levé, en respectant l’arrivée de Mary-Jane. Mais comment avait-elle eut le toupet de lui faire remarquer son absence de respect ! Enfin, bref. Son élève posa l’objet de tous les dangers et de convoitise avec une grande satisfaction, sur son bureau, bien mis en valeur et pile en face de lui.

Voilà, le livre d'or, comme promis. Je vous laisse le lire, mais comprenez bien que j'attendrais que vous eussiez fini pour le rapporter le plus rapidement possible, et si vous avez quelques questions que ce soit je serais à votre disposition, une fois que les White Flat auront reçu l'ordre de préparer le Bal du Printemps.

Octann-Ozwyl se pencha avec élégance afin de saisir le précieux objet.

Biensûr, je ne m’en doutais pas le moins du Far West. Merci.


C’est alors que le carnet relié de cuir trônait en ses mains hâlés. Tant de révélations dans un objet si simple mais oh combien complexe. Habilement, le directeur ouvrit précautionneusement le livre et l’ouvrit avec délicatesse. Il manipulait le manuscrit comme si il s’agissait d’un diamant à la valeur inestimable. Pour Octann-Ozwyl, chacun de ses monstres de papier et de lettres étaient des trésors. L’amoureux de mots en savait quelque chose et la chance s’était logé en lui dans le fait qu’il arrivait à chaque fois a décrypter les secrets les plus enfouis et les mieux garder de ses antres de papier. La première page fut mis a jour, laissant découvrir des lettres tracées à l’encre dorée. Une promesse d’une trace gardée pour les générations d’hier, d’aujourd’hui et d’après.

Le Directeur se redressa, en jetant un coup d’œil a sa visiteuse qui ne cillait pas. Se sentir ainsi observer n’était jamais très agréable pour tout humain. Pour Octann-Ozwyl, il existait de bien pire situation, surtout que c’était lui qui avait main prise sur tous les pouvoirs. Un doigt vint alors chercher la première page infiniment fine pour la tourner et y lire les premières inscriptions…qui seraient bientôt précédées par d’autres nouvelles. Les encres plus ou moins passées, se succédaient apportant leurs lots de souvenirs aux parfums de joie et de défaites. Les pépites étaient nombreuses. Heureusement pour Mary-Jane, son directeur savait lire plus vite que son ombre, ses yeux voltigeant a une vitesse folle et déconcertante de gauche à droite.
Quelques minutes a peine s’étaient écoulées pour que le livre d’or soit de nouveau refermé. Avait-il vraiment eut la possibilité de le lire en entier ? C’était impossible ! Quoique… l’impossible était-il vraiment impossible pour Octann-Ozwyl Keystone ?

Un sourire satisfait ne quittait pas ses lèvres depuis sa lecture jusqu'à ce qu’Octann-Ozwyl tende noblement le livre vers Mary-Jane qui devait alors en avoir la garde, qui le reprit alors. Rien. Aucuns commentaires sur sa lecture. Juste un silence et un sourire indescriptible.
Mais il était manifeste que la demoiselle Kins attendait une réaction, un signe.
Ah ces jeunes ! Si prévisibles !

Le Directeur se leva de son fauteuil, le contourna avec grâce afin de placer aux côtés de la chef des Orchids.

Ce livre d’or m’est désormais connu et le secret en a été partagé. Je m’engage a demander aujourd’hui même l’organisation du Bal du Printemps aux White Flat au sein de ce même pensionnat. Il aura lieu samedi en huit, à partir de dix-neuf heures.

C’était clair, net et précis. Pas besoin de long discours. C’était le contrat. Cependant, si Mary-Jane pensait en avoir fini avec son supérieur, elle faisait fausse route. Tout contrat a ses conditions et au vu de son comportement peu approbateur face à son Directeur, nul doutes qu’elles seraient plus ardues et à prendre au premier degré.

Cependant, je tiens à préciser deux choses.

Octann-Ozwyl se rapprocha encore plus, se penchant vers Mary-Jane. Son regard se voulait implacable.

Tout d’abord, je souhaite que les lits blancs puissent supporter le Rouge Pourpre.

Une image pour signifier que le Directeur ne voulait pas voir l’infirmerie manquer de lit pour un Bal. De plus, il ne niait pas l’effet ravageur que pouvait causer cette cérémonie mais il restait le Directeur et celui qui veillait sur les élèves. Ceux-ci devaient être traités avec soin, c’est pourquoi la décence était requise. Aussi, les membres aux connaissances médicales étaient au nombre de deux, l’infirmier et lui-même. Il était hors de question de bâcler des pronostiques pour de simples gamineries. Avoir des avantages – il en avait eu oui. Mais il ne voudrait pas mettre de vies innocentes en péril. C’était un devoir qu’il s’était engagé à respecter en acceptant le poste de Directeur. Et sa deuxième remarque allait dans ce sens.

Et second point. Je ne tolérerais aucunes âmes hors de son corps. Me suis-je bien fait comprendre ?

Sa voix s’était faite plus grave pour appuyer son propos. La guerre faisait rage. Or, le sang ne coulerait pas tant qu’il serait roi de ce royaume. Lui décidait et lui veillerait aux respects de ces consignes. Regard omniprésent et sabre a son côté.
Même si ces recommandations semblaient être disproportionnées pour un simple Bal de danse, il n’en était rien. Une cause déchirait ce pensionnat et nombres d’élèves était prêts a ce sacrifier – au nom de leur seule et unique vie – pour ce qu’ils considéraient comme un devoir. Et dans ces mots, Octann-Ozwyl voulait faire clairement comprendre à la miss Kins que chaque débordements crées, de n’importe quel clan fût-il, les Blacks Roses en seraient tenues responsables pour leur alliance, et encore plus Mary-Jane Kins elle-même du fait qu’elle s’était engagé auprès de lui.

Le Directeur, au nom d’Octann-Ozwyl Keystone, avança alors une main, attendant d’être saisi afin de finaliser ce pacte. Mary-Jane Kins avait son projet en main : soit elle acceptait avec ces conditions sans appel, soit elle refusait alors toutes son entreprises tomberait à l’eau.

Le regard droit et sûr attendait patiemment se jouer un futur marquant pour son établissement.

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MessageSujet: Re: L'allumette.   L'allumette. I_icon_minitimeLun 2 Juil - 10:25

Chef des the Orchids

Mary-Jane avait observé le directeur Keystone lire le livre d'or avec rapidité et attention. Il était clair que cet homme cachait bien son jeu. L'ambiance était tendu. La chef des Orchids tentait de garder son calme. Elle percevait chez le directeur cette supériorité qu'il se donnait par rapport à elle. Mary-J. comprenait bien le sentiment de monsieur, seulement, le pensionnat de Whiteriver Town est loin d'être un établissement ordinaire. Ici, le corps enseignant n'avait aucun pouvoir à proprement parlé. En effet, la guerre qui animait la vie du pensionnat était la seule loi. Certes nous avons un directeur, mais que fait-il à part diriger sommairement les professeur, le côté administratif était à sa charge, toutefois, pour ce qui est de la guerre il n'avait aucune emprise sur elle. Les clans sont indépendants. Cet accord qu'elle s'efforçait de lui demander aujourd'hui, ce n'était qu'un partie du plan. Un plan B était largement envisageable. Seulement, la chef des Orchids aime à faire les choses dans les règles. Pourtant, le directeur ne semblait pas très coopératif. Il faudrait en toucher deux mots à Marilyn Brandon.

Mary-Jane avait la ferme conviction d'avoir tenue son engagement vis à vis du directeur Keystone. Le livre d'or est précieux, il a d'ailleurs surement déjà appris l'alliance des Black Roses. Son intelligence lui permettra d'en mesurer la dangerosité, mais son orgueil ne l'a pas franchement éclairé sur la fragilité de son siège. Mary-Jane avait énormément de relations, de plus la force des Black Roses réunie, personne ne pourrait la toucher. Cet entretien sera rapporté à la chef des Tulips, ainsi que la disparition du livre d'or. La vérité est la meilleure protection quand il s'agit de confiance. En ce qui concerne Monsieur Keystone, aucune confiance, l'intuition de la jeune femme était formelle, il est dangereux, même dénué d'influence sur les élèves.

Ce livre d’or m’est désormais connu et le secret en a été partagé. Je m’engage a demander aujourd’hui même l’organisation du Bal du Printemps aux White Flat au sein de ce même pensionnat. Il aura lieu samedi en huit, à partir de dix-neuf heures.

Mary-Jane avait été sorti de ses pensées par la voix ferme et grave du directeur. L'accord semblait conclu. Mary-J. n'en attendait pas plus. Toutefois, il ne semblait pas entièrement satisfait, et voici les conditions qui viennent conclure l'accord. Le directeur Keystone se pencha vers la jeune femme. Cette dernière ne bougea pas, restant insensible à cette tentative d'intimidation. Bien sûr qu'elle le craignait, mais certainement pas de cette façon.

Cependant, je tiens à préciser deux choses

Tout d’abord, je souhaite que les lits blancs puissent supporter le Rouge Pourpre.

Mary-Jane acquièça de la tête. Bien sûr, cette métaphore était merveilleuse, car elle concluait le contrat. Les lits blanc ne croiseront pas beaucoup de rouge pourpre. Pour l'instant la stratégie des Orchids venait à empoisonner les Dark Guns, et plus pour les malchanceux. Mais pas de sang, croyez-moi.

Vos lits ne seront pas trop tachés, j'y veillerais personnellement.

De plus, si les Orchids parviennent à désarmer les hommes, seule les Tulips feront couler le sang, mais leurs cibles seront précises et la cinquantaine de lits de l'infirmerie suffira largement pour tous les blessés.

Et second point. Je ne tolérerais aucunes âmes hors de son corps. Me suis-je bien fait comprendre ?

Bien sûr, il ne s'agit pas d'un massacre, la vengeance n'est pas complète dans la mort, une longue agonie est préférable. Mary-Jane n'avait jamais envisagé quelques pertes que se soient. Elle comprenait bien entendu l'insistance du directeur à ce sujet. Après tout même pour un clan, un meurtre incite à une vengeance équivalente. Personne dans ce pensionnat n'est assez bête pour mettre en danger ses propres membres, du moins c'est l'utopie de la jeune femme. Car bon nombre d'hommes ont prouvés leur stupidité face à cette équivalence évidente. Notamment les Rifle Bullets qui ont envoyé à l'hôpital l'ancien chef des Flick Knifes.

Parfaitement, je ne mettrais jamais mon clan en danger par un meurtre. Vous avez ma parole.

Cette parole, dont elle avait montré la force il y a quelques instants au directeur. Il semblait logique que ce dernier en mesure maintenant la portée. Sur ces derniers mots, Mary-jane tendit sa main avec élégance au directeur, ce dernier répondu à son geste avec une pointe de tension. Ainsi fut conclu l'accord. Mary-J. le salua d'une révérence, puis passa la porte. Une fois le bois massif clos, la chef des Orchids poussa un profond soupir. Cet entretient fut difficile et éprouvant pour la belle demoiselle. Mais l'issue était concluante. Fière de sa mission accomplie. Munie du livre d'or, Mary-Jane se dirigea de nouveau vers la bibliothèque, où elle commença la rédaction d'un nouvel article.


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