Les loisirs des grands {Pv. Mary-Jane

Enfin arrivées devant les portes du Saloon! Marilyn laissa Mary-Jane se diriger vers le comptoir tandis qu'elle alla prendre une table près d'une fenêtre. Sans trop s'avancer, elle manifesta son enthousiasme pour un "truc qui soit pas un truc de fillette si possible"... Après tout Marilyn pouvait de vanter de plutôt bien tenir l'alcool! Cela lui rappellait une de ses première entrevues avec la Chef des Orchids, le début de leur alliance autour d'une bouteille de whisky. c'est pas là que Marilyn avait pu découvrir que l'Orchid n'était pas si coincée qu'elle avait pu le penser. "La Reine Frigide" c'est comme ça qu'elle et ses Tulips l'appelaient il y a encore peu de temps, avait le bal d'hiver qui avait été le début de la collaboration. On peut pas dire que ça s'était bien passée au début, les Tulips n'étaient pas très jouasses à l'idée d'avoir des lady roses dans leurs rangs... Elle poussa malgré elle un soupir nostalgique quand Mary-Jane vint s'installer en face d'elle.

Ça lui ressemblait pas de se détendre comme sa, surtout dans un saloon ou elle avait ses repères et aimait se faire respecter. D'ailleurs son attitude ne manqua pas de faire jaser autour du comptoir... de toute façon, ils étaient trop bourrés pour tenter quoique ce soit. Après réflexion, il sembleraient qu'ils soient plus excités és que surpris. La raison? la Chef des Orchids. Il n’avaient pas cessé de la reluquer depuis qu'elle était entrée... Il faut dire que la blondinette ne devait pas souvent être de passage dans le Saloon. en ces lieux, une Lady bien propre ne manquait pas d'attirer les regards. Marilyn émit un sifflement avant de s'amuser de la situation.

"Eh bien, eh bien... Quel succès Mary-Jane! Enfin, ne t’embarrasse pas d'un type comme eux... Je les connais, et tu préférerais largement les voir au cachot que dans ton lit!"

Les boissons arrivèrent juste après la réplique pas très fine de Marilyn. Ele se jeta sur son verre de whisky, en se servant un verre, la Chef des Orchids ne s'était pas fichue d'elle! Elle secoua un peu son verre pour voir le liquide faire des vaguelettes, et lorgna la boisson de Mary-Jane.

"Avec quoi tu trinques, Miss Orchid?"

Mary-jane s'installa devant Marilyn, puis surprit la chef des Tulips à soupirer. Etrange, étrange... Il faut croire que Marilyn Brandon n'était plus tout à fait la même depuis le bal d'hiver. Un peu plus familière mais cette fois sans vulgarité, ni sans chercher à provoquer ou à embêter la chef des Orchids.

Qu'est-ce qui te laisse échapper de tels soupirs ?

Soudain Mary-J. entendit les rire et les moqueries des poivrots qui s'entassaient au comptoir. Il veulent ma photo ou quoi ceux-là, pensa-t)elle intérieurement. Après tout, même en face de Marilyn, la chef des Orchids reste une Lady. Pas question de laisser s'échapper quelques vulgarité que ce soit. Marilyn souffla bruyamment, à croire que finalement elle ne put pas s'empêcher de taquiner la Lady.

Eh bien, eh bien... Quel succès Mary-Jane! Enfin, ne t’embarrasse pas d'un type comme eux... Je les connais, et tu préférerais largement les voir au cachot que dans ton lit!

Rassure toi Marilyn, mon lit est d'une pureté sans égal, jamais un homme n'a passé la porte de mon dortoir.

Mary-jane se confiait un peu plus à la chef des Tulips leur relation changeait, elle devenait plus complice. Et dans cette idée la chef des Orchids avait demander au barman d'apporter une bouteille de Whisky. Elle avait laissé devant Marilyn un petit verre remplit de Whisky, et avait le même devant elle.

Avec quoi tu trinques, Miss Orchid?

Je trinque à la meilleure descente !

C'est alors que le serveur arriva, déposant la bouteille. Mary-Jane envoya un sourire malicieux à Marilyn, ce sourire qui voulait tout dire. Qui d'elles deux allait tenir le plus de verre ?

"Bah, laisse donc"

Marilyn laissa la raison de ses soupirs secrète, ça ne lui allait tellement pas la nostalgie... La réponse de mary-jane a ses railleries ne manqua pas de la surprendre. Elle ne pensait pas que la Chef des Orchids répondrait aussi franchement, à une affirmation qui pouvait interprétée comme quelque peu indiscrète... Il faut croire que la Chef des Tulips voyait encore un son amie comme une coincée en corset, mais en se rappelant l'image d'elle en train de se bécoter avec Miller la faisait douter sur sa "pureté" comme elle le disait. Mais, jamais. Jamais au grand jamais la Chef des Orchids n'aurait conclu avec le blondin sanguinaire. Dans tout les cas vierge ou pas, Marilyn respectait les deux, être une dévergondée n'était pas forcèment un qualité en soi... Quoique ça faisait des trucs à raconter dans les vestiaires. Elle se contenta d'un haussement de sourcils curieux et d'un "mhhh-mmmh..." pour répondre à la réflexion de Mary-Jane, dont elle devenait de plus en plus proche ces derniers temps.

En plus, la blondinette profitait de son effet de surprise pour démarrer le concours de descente la première! Ça, c'était sournois! Marilyn ne perdit pas de temps et avala le contenu du verre qu'elle s'était servie. Ça fait du bien par ou ça passe comme on dit. Elle posa son verre sur la table avec bruit, son corps accompagnant son geste. Elle souffla avant de se resservir et d'avaler un nouveau shut, puis un autre. Est-ce que Mary-Jane tenait la route? Marilyn sentait la chaleur lui monter aux joues, ce n'était pas bon, elle n'avait presque jamais eu aucun souvenir de ses cuites et à chaque fois, ses camarades le lui rappelaient, hilares. Qu'elle se contrôle cette fois. L'odeur du vernis avait imbibé ses sens olfactifs et ne s'était toujours pas dissipé... Un mélange moyennement plaisait, à vrai dire.

"Ou-Ouais. Le vernis plus le whisky, pas trop souvent, hein."

Marilyn pencha la tête sur le côté, un peu sonnée. Elle ne se dégonflait pas, non, pas question qu'un Orchid la batte à ça! Déjà qu'elle la dominait sur le plan stratégique, que deviendrait son honneur après ça? Mais la Chef des Tulips savait qu'elle avait l'alcool mauvais et s’arrêtât d'elle-même, fixant son verre posé devant elle, comme un enfant honteux de sa bêtise. Autant décompresser comme ça, après le bal, ça lui faisait un bien fou mais elle se sentait soudainement exténuée, elle ne se ménageait pas ces derniers jours, et l'alcool n'arrangeait rien.

"Eh... Chuis pas ce qu'il y a de plus efficace comme chef, hein? Euh... Non rien laisse tomber c'est juste que... Bah, j'ai fait pas mal de conneries, non?"

Elle se rappelait ses nombreux bides depuis que l'alliance avait été conclue. Mary-Jane avait été patiente avec les humeurs de Marilyn, mais au fond, que pensait-elle de la borgne non pas en tant qu'amie mais en tant que Chef? La jeune femme aux cheveux sombres posa son menton sur le rebord de la table, se voutant complètement, gonflant les joues l'air boudeur.

Mary-Jane Kins regardais Marilyn avec un petit sourire vicieux. Marilyn commença le concours par surprise. Toutefois, il ne fallait pas se voiler la face tout cela était prévisible. La chef des Tulips n'était pas du genre à laisser l'avantage à qui que ce soit. Mary-Jane but son verre cul sec. Puis la Tulips en prit un autre et encore un autre sans même prendre la peine de vérifier si la chef des Orchids la suivait. Pour tout vous dire, Mary-J. avait arrêté de boire, elle avait rempli son verre et le portait jusqu'à ses lèvres sans jamais le vider, elle refit le geste autant de fois que Marilyn. Au troisième verre, la Tulips commença à parler.

Ou-Ouais. Le vernis plus le whisky, pas trop souvent, hein.

Marilyn continua à boire toujours dans une détermination naïve. Mary-Jane s'amusait beaucoup. Voir une telle scène ne devait pas être inédit pour la chef des Tulips, cependant, la chef des Orchids n'avait pas souvent eu l'occasion de tricher de cette façon. Il ne fallait pas se mentir, elle jubilait face à la décadence grandissante de la Tulips. Marilyn s'arrêta pourtant net, posant un regard plein de tristesse sur l'alcool. Cette fois, Mary-jane était intriguée. Un tel air était plus qu'inhabituel et quelque peu déroutant, mais quel n'en fut pas la question qui suivit !

Eh... Chuis pas ce qu'il y a de plus efficace comme chef, hein? Euh... Non rien laisse tomber c'est juste que... Bah, j'ai fait pas mal de conneries, non?

No mais sérieusement, Marilyn Brandon était en train de se critiquer ! On aura tout vu, et pour le coup la chef des Orchids aurait pu penser à tout sauf à ça. Cependant, Mary-J. était un peu gênée pour son amie, elle avait triché et ne pouvait pas la laisser déprimer à cause de l'alcool et dire des choses pareilles, le genre de propos que n'importe quel Flick Knifes pouvait utiliser contre elle. Pour la première fois, la chef des Orchids fit preuve de bonté et de délicatesse pour une femme extérieure aux Orchids. Dieu la pardonne, et surtout, fasse que cela ne lui cause pas de problèmes.

Marilyn, ne te pose même pas la question. Tu es la chef des Tulips, un point c'est tout. Des erreurs on en fait toutes, seulement, on les assume et on fait mieux. T'es pas une chef pour rien. Te pose pas autant de question et pense à ta prochaine attaque. Allez prend un petit verre, oubli tout ça.

L'idée étant qu'avec un verre en plus il y avait des chances pour que Marilyn ne dise pas un mot de plus et ne s'attire pas de problèmes. Car au fond, si les Dark Guns s'en prennent aux Tulips, les Orchids risquent d'y être mêlées indirectement et automatiquement, en vue de l'alliance actuelle entre les Black Roses.

Ben voila, Marilyn racontait n'importe quoi maintenant. Elle grogna après les paroles rassurantes de Mary-Jane, à la manière d'un chat dont on lustre le poil... Encore un petit verre? Hum... La Chef des Tulips ne connaissait pas la signification du mot "raisonnable", et décida donc de se resservir... Son libre arbitre complètement anéanti. C'est étrange, elle n'avait pas l'alcool si mauvais en temps normal... D'ordinaire elle avait plus tendance à sauter sur ses pieds, danser et foutre des pains aux gens qui l'en empêcheraient! La joie plus que la déprime, quoi. Elle avala ce nouveau shut et soupira de plus belle, elle se sentait un peu mieux mais toujours aussi ramollie et pathétique.

"Tu es si gentiiiiiilles Mary-Jaaaaane... Aaaah..."

Avec un ton caractéristique des gens bourrées, elle s'avachit d'avantage sur la table, agrippant la main de Mary-Jane contre laquelle elle frotta sa joue comme un animal affectueux. Puis la mit sur le haut de son crâne, comme pour demander d'autres caresses.

"T'es intelligeeeeeente... Et touuuut... Aaah, j'aimerais trop être comme ça aussiiii...."

Elle se redressa brusquement, et tenta de fixer les yeux de Mary-Jane, sa tête tombant de tous les côtés, impossible de la garder droite... Tout tournait autour d'elle, et Mary-Jane avait à présent un soeur jumelles. Marilyn papillonna des yeux pour essayer de dissiper l'illusion.

"Oh, attention! La prochaine fois, c’est m-moi qui fait tout! Une seule stratégie : on fooooooonce dans le taaaaas... En avaaaant capitaiiiiiiineuuuuuuh!"

La borgne mima un salut militaire et un cammandant qui tirait son épée en ordonna a ses soldats de charger, tous cela accompagné de bruitages plus enfantins les uns que les autres, elle mima aussi les explosions, les morts... La guerre version Brandon! Puis finalement, le conflit arrivait à sa fin.

"Et puis voila... à la fin, ils sont... tous morts... et... y'a pu rieeen...."

Son corps lui paru de plus en plus lourd, ses paupières se fermaient seules, Marilyn tenta de résister, mais sa tête fini par se poser progressivement sur la table, et elle finit par s'endormir, ronflant déjà assez bruyamment pour alerter toute la ville...

Mary-Jane vit la chef des Tulips prendre le verre qu'elle lui avait proposer, le verre de trop comme qui dirait. Seulement, Marilyn ne se doutait pas des risques de ce derniers. Et pour dire vrai, Mary-J. non plus ne l'aurait pas vu venir.

Tu es si gentiiiiiilles Mary-Jaaaaane... Aaaah...

"Gentille", tout est une question de point de vue... Car d'un point de vue objectif sur la situation actuelle, la chef des Orchids était sans doute tout sauf gentille. Mais une punition divine s'abattit sur Mary-Jane ! Marilyn venait de prendre sa main ! Elle la collait à sa joue brulante et moite ! Quel supplice pour la Lady... C'est avec un air de dégout qu'elle tenta de reprendre son souffle. Soyons courageuse ! Le jeu en vaut bien la chandelle ! Ce n'est qu'un petit contact rien de plus, non rien de plus qu'un outrage sans nom... Mais cela ne suffisait pas à Marilyn Brandon ! Il a fallu qu'elle pose la main de Mary-J. sur son crâne, un acte niais et honteux pour la Lady. Bref, la chef des Orchids vivait un supplice, et les regards insistants des autres clients qui commençaient à ne plus rien comprendre, et la Lady non plus...

T'es intelligeeeeeente... Et touuuut... Aaah, j'aimerais trop être comme ça aussiiii....

"Intelligente", bon ok, là on se rapprochait plus d'une description convaincante de Mary-Jane Kins. Disons que les choses devenaient un peu moins gênante. Mais ce n'était qu'une impression malheureusement.

Oh, attention ! La prochaine fois, c’est m-moi qui fait tout! Une seule stratégie : on fooooooonce dans le taaaaas... En avaaaant capitaiiiiiiineuuuuuuh !

Et maintenant voilà qu'elle lui tapait l'affiche une bonne fois pour toute... Mary-Jane préférait patienter et ne rien dire en attendant que la jeune femme sorte de son délire de guérilla. Restons zen, cela ne devrait plus tarder, c'est avec un autre verre que la chef des orchids espérait augmenter la vitesse des effets de l'alcool. Et cela ne manqua pas.

Et puis voila... à la fin, ils sont... tous morts... et... y'a pu rieeen...

Hourra !! Comme quoi la persévérance est une qualité pour arriver à ces fins. Mais un nouveau problème apparut. Mary-Jane ne comptait pas rester au saloon toute la nuit, impossible de ramener Marilyn. Heureusement, Betty était là. C'est avec un air vicieux que la chef des Orchids prévoyait de laisser Marilyn Brandon dans la chambre voisine de Betty. Ainsi la chef des Tulips aurait un fond sonore particulièrement intéressant. Toutefois son plan eu un léger problème, Edward Junior Simsons venait de franchir les portes du saloon. Place à l'improvisation de la jeune femme face à un retournement de situation.

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Edward entrait dans un saloon en pleine ébullition. Il avait déjà entendu cris et rires de l'extérieur, et quand il entra, toute l'assemblée était hilare... Les éclats de vois avaient baissé de volume à son arrivée... Une bande de pochetrons au bar, et Brandon qui ronflait sur une table. Même Betty Swam riait dans son coin, avec bien plus d'élégance et de réserve que les hommes, bien évidement. Elle adressa son sourire enjôleur au Shérif qui la foudroya du regard, se tournant ensuite le rouge aux joues... Il s'éclaircit la gorge, allait demander la raison de ce boucan, alors que la nuit était tout juste tombée.

"Messieurs, Mesdames... Encore une soirée qui s'annonce productive à ce que je vois..."

Le visage sévère, Edward s'agaçait tout seul de voir à quel point les gens de la ville aimaient se prélasser dans le farniente et l'alcool. Mais sa colère retomba de suite quand il aperçu la jeun femme en face de la Brandon ronfleuse. Il ne savait si le contraste entre les deux femmes étaient si saisissant que Mary-Jane semblait être entourée d'un halo de lumière douce, il avait même la sensation que son parfum était venu jusqu'à lui. Son cœur commença à battre plus fort et plus vite. Mais ce n'était pas la première fois que cela lui prenait à cause de Mary-Jane Kins... La meilleure élève du pensionnat, intelligente, cultivée, belle, elle possédait les manières d'une Lady bien que sa famille soit modeste.
Edward resta un temps immobile, puis pris son courage à deux mains pour s'avancer vers la table ou dormait la bête en face de la belle. Le binoclard ne pouvait pas croire que la Chef des Orchids ait pu s'adonner à une beuverie avec cette dévergondée de Brandon! Mais il fut soulagé en apercevant le verre encore plein de la jolie blonde...

"J'espère que Brandon ne vous a pas forcé à boire, Miss Kins! Je disposerais d'elle sur-le-champ si elle vous a causé le moindre tord. Après tout, ce n'est que mon devoir."

Un ton autoritaire néanmoins plus doux qu'a l'accoutumée englobait ses phrases. Il envoya un sourire légèrement crispé qui se voulait charmeur à la femme qui mettait son cœur dans tous ces états. Faussement modeste, il lui rappela avec fierté son statut, bien content de son entrée en matière qu'il trouvait parfaitement contrôlée. Il jeta un autre coup d’œil à l'assemblée, pour la plupart, les discussions avaient repris, cela lui importait désormais peu car il avait devant lui la source de l'agitation de tout à l'heure.

"Je ne sais pas si cet endroit est très approprié pour une femme telle que vous, Miss Kins. Je peux vous accompagner jusqu'à la sortie, sauf si vous désirez rester."

Comme si traverser la quinzaine de mètres entre la table et la porte allait s'avérer dangereux... Edward voulait paraître galant mais en faisait déjà trop... C'était quelque chose qu'il ne faisait jamais, il était maladroit, surtout avec son palpitant qui ne voulait pas se calmer.

Mary-jane venait de changer de plan en quelques instant. La vue de Junior Simsons l'avait complètement chamboulé. C'était parfait, tout bonnement parfait. En effet, cela faisait un petit moment que la chef des Orchids surveillait le jeune homme. Elle s'arrangeait pour le croiser de temps en temps et lui lancer des regards. Ces regards étaient tantôt furtifs, tantôt insistants et intimidants. Une façon de provoquer les sentiments du jeune homme. Après tout, il fallait être lucide, Junior Simsons, fils du juge Simsons, shérif actuel de Whiteriver Town. Un bon parti pour une Lady et surtout pour le clan es Orchids tout entier. Avoir le shérif dans son camp est un outil indéniablement valorisant et rassurant pour un groupe tel que les Orchids qui trompe la légalité pour vaincre ses adversaires.

Marilyn était complètement morte, avachie sur la table. Junior avançait vers leur table.

J'espère que Brandon ne vous a pas forcé à boire, Miss Kins! Je disposerais d'elle sur-le-champ si elle vous a causé le moindre tord. Après tout, ce n'est que mon devoir.

Mary-Jane eu un petit rire cristallin et c'est avec douceur et un ton enjoué, qu'elle lui répondit.

Ne vous inquiétez pas Mister Simsons. Je n'ai bu qu'un verre, mais si on vous le demande, j'en ai bu six.

Mary-J. lui fit un petit sourire entendu. Puis elle lui présenta sa main pour que celui-ci la salue comme il se doit, par un baise main. La chef des Orchids se leva avec élégance, puis se tourna vers Marilyn. Cette fois, elle voulait lui sembler gentille et avenante. Mais Junior la devança.

Je ne sais pas si cet endroit est très approprié pour une femme telle que vous, Miss Kins. Je peux vous accompagner jusqu'à la sortie, sauf si vous désirez rester.

Puis Mary-Jane se mit à côté de la chef des Tulips. La regardant avec inquiétude et empathie.

Ma pauvre amie, je ne peux pas la laisser comme cela. Ce ne serait pas prudent de la laisser en telle compagnie dans un état second. Pourriez-vous m'aider à la ramener dans son dortoir ? Cela serait très aimable à vous.

Mary-J. lui adressa un sourire charmeur. Le genre de sourire auquel personne ne pouvait résister. Et Junior ne serait pas celui qui lui résisterait.

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Mary-Jane riait de bon cœur. Le sourire du shérif s’élargit presque au point de devenir mielleux, c'était un bon début. Il reprit le contrôle et rit poliment à la réplique de la blondine... Elle avait donc fait semblant? Junior devait ajouter le qualité "maline" à la liste de qualités de la jeune femme. Et dieu sait que dans on esprit elle en avait déjà beaucoup, enfin autant dire qu'elle n'avait aucun défaut. Edward s'était déjà légèrement penché pour saluer la Chef des Orchids, mais celle-ci lui présenta sa main. Elle. Elle.... LUI AVAIT PRÉSENTÉ SA MAIN.

Edward eut une seconde ou tout s'immobilisa dans son esprit, ou rien ne passa sur son visage, mais si il avait pu se mettre à danser a moitié nu sous un voile blanc avec des angelot qui jouaient de la trompette, il l'aurait fait. Fou de joie sans le montrer, car il ne fallait pas en faire trop, il se pencha d'avantage et saisit le plus délicatement possible de la main blanche de Mary-Jane Kins. Son bras trembla un peu, si sa se trouve, il avait la main moite! Priant pour que ce ne soit pas le cas, il déposa un baiser sur sa peau douce... Il aurait aimé renouveler l'expérience un milliard de fois, et pas uniquement à cet endroit, si vous voyez ce que je veux dire. Mais voila qu'il s'égarait dans des pensées inavouables.

Il se redressa, tenant la main de la jeune femme pour l'aider à se relever. Parfait. Maintenant, il dû lâcher sa main. Quel dommage, il serait bien resté comme ça toute la nuit. Puis il écouta attentivement la faveur de Mary-Jane. Cette proposition le remplissait de joie... Même si au lieu d'avoir son idéal féminin au bras il aurait une guenon sur les bras. Dans tout les cas, cela signifiait passer plus de temps avec elle. Bien sûr qu'il acceptait. Mais il fallait être subtil, ne pas se faire passer pour un shérif trop coulant et surtout... Qui faisait des faveurs à certains élèves.

"Si cela garantit qu'elle se tienne à carreaux le reste de la nuit, j'accepte. Brandon! On se bouge!"

Plus sévère, il secoua sans ménagement Marilyn qui ronflait et grognait bruyamment, elle était visiblement incapable de quoi que ce soit. Ça ne changeait pas beaucoup de d'habitude... Junior n'avait pas vraiment eu l'occasion de la croiser sous un jour un peu plus flatteur. N'avait-elle donc aucun honneur? Comme un vrai homme, il fit un effort de tolérance surhumain pour hisser la Chef de Tulips qui puait l'alcool debout, son bras par dessus son épaule. Elle pesait au moins un tonne! Et ses seins prenaient bien trop de place au creux du flanc du jeune homme. Bien trop à son gout.

"Allons-y alors. Je vous raccompagne également alors, les rues ne sont pas sûres à un heure si tardive, n'est-ce pas?"

Se disant, il jeta un regard à l'assemblée présent dans le bar, recevant quelques huées au passage, qu'il ignora, pour une fois. Tout passait sur lui comme de l'eau de pluie sur la pierre quand il était avec Mary-Jane. Enfin, ils passaient les portes du Saloon.

Mary-Jane vit bien que Junior eu un moment d'absence. Par chance elle ne pouvait pas voir ses pensées, elle n'aurait peut-être pas appréciée. Mais à vrai dire Junior était gentil et tellement bien élevé qu'il était facile à gérer.

Si cela garantit qu'elle se tienne à carreaux le reste de la nuit, j'accepte. Brandon! On se bouge!

Le voir essayer de porter Marilyn était comique. La pauvre fille n'avait plus rien d'une femme si ce n'est sa poitrine qui se collait au corps du jeune homme, ne le laissant pas tout à fait indifférent. C'était un bon signe pour la chef des Orchids. Il ne lui fallait pas grand chose pour le satisfaire physiquement si le seul contact d'une poitrine sans vie le faisait réagir. Sa virginité ne faisait aucun doute, et ce fait pourrait permettre à Mary-jane de garder la sienne sans lasser Junior. Une relation parfaite pour une Lady. Son plan commençait à se concrétiser, mais dès le premier rendez-vous impossible. Il faut prendre son temps mais surtout bien creuser les fondations. Junior commença à avancer vers la porte.

Je suis désolée, je voudrais bie vous aider à la porter mais son odeur et son contact ne m'est pas supportable...

Mary-jane était sincère et au fond, elle savait bien qu'elle n'aurait pas beaucoup d'efforts à fournir pour le séduire. Mary-jane Kins est l'idéal type de ce genre d'homme.

Allons-y alors. Je vous raccompagne également alors, les rues ne sont pas sûres à un heure si tardive, n'est-ce pas?

Merci Mister Simsons.

Les deux complices sortirent du saloon puis se dirigèrent vers le pensionnat. Sur le chemin Mary-jane engagea la conversation en flattant un peu le jeune homme.

Etre shérif à Whiteriver Town cela ne doit pas être facile n'est-ce pas ?

Puis une fois arrivé devant le bâtiment des Tulips, la chef des Orchids jeta un regard joueur à Junior, en lui souriant avec malice.

Déposez là sur le pallier, elle y sera en sécurité. Personne ne se risque chez les Tulips par surprise. Nous ne sommes pas invités, mieux vaut rester à distance.

Puis Mary-Jane fit quelques pas vers le bâtiment des Orchids. Elle se tourna légèrement.

Vous m'accompagnez ?

Mary-Jane dégagea son bras légèrement de son corps pour désigner qu'elle souhaitait prendre le bras de Junior.

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"Oh, ne vous en faites pas, j'ai l'habitude!"

Il dit en montrant Marilyn d'un signe de tête. Les voila repartis sur le chemin du pensionnat. Edward n'avait pas passé ce portail depuis fort longtemps en dehors des visites ou inspections de courtoisie. De toute façon, il n'avait pas vraiment de bon vieux amis avec qui aller discuter du bon vieux temps qui aurait pris la voie de l'enseignement dans cette école... Marchant à ses côté, Mary-Jane lui faisait la conversation. Sur son dos Marilyn était lourde mais entendre cette voix cristalline lui donnait comme une force surhumaine.

"Vous savez, entre les pochetrons, les délinquants du pensionnat... Avec toute cette racaille, il faut bien quelqu'un pour les remettre à leur place! C'est la tâche qu'on m'a attribuée, je ne fais que l'appliquer au mieux. Et d'ailleurs, cela m’ennuierait vraiment qu'il vous arrive des ennuis, à vous en particulier. Je- je veux dire, pour le pensionnat, perdre une élève aussi brillante que vous..."

Il était peut-être un peu direct en formulant ses compliments, mais en un sens, tout le monde les aimait, les compliments. Mais enfin, la conversation ne durait pas, car déjà leur "promenade" bientôt se terminerait... Le bâtiment des Tulips les surplombait à présent. Comme elle lui demanda il déposa Marilyn qui grognait encore. Son dos lui faisait mal mais il se redressa comme si ne rien était. Tout cela passait trop vite. Junior aurait voulu soupirer mais c'était fort impoli en présence d'une demoiselle, cela pourrait être mal interprété. Puis une nouvelle proposition, l'accompagner? Évidemment! De nouveau, le shérif était empli de joie. Gardant son calme malgré le fait qu'il avait envie de sauter dans tous les sens, il donna son bras à la jeune femme qui lui souriait. Il avait l'impression de rêver. Son bras était au paradis, le veinard! D'ailleurs, ou fallait-il l'accompagner? A l'entrée, dans le hall, jusqu’à sa chambre? A cette dernière option Edward eut un moment d'absence. Mais à quoi pensait-il encore! Il se remit à marcher le premier vers dans la direction du bâtiment des Orchids, un vent frais lui remettant les idées en place.

"Vous n'avez pas froid? Le fond de l'air est frais... Attendez voir."

Il retira sa veste pour la mettre sur les épaules de la jeune femme, il ne leur restait pas beaucoup de temps, certes mais il pouvait au moins faire ça. Il se remirent à marcher, puis la bâtiment des Orchids arriva dans leur champ de vision. Allons bon, bientôt il faudra rompre ce contact si délicieux qui avait à peine commencé à les lier!

"On dirait que nous sommes arrivés, je vous laisse ici ou... ou... Je vous laisse ici?"

La deuxième partie de sa phrase était fortement ridicule, tout ça pour corriger l'erreur qu'il avait failli faire, encore une fois, ses pensées l'égaraient. Il attendait que Mary-Jane se détache de lui pour lui faire ses adieux, priant pour que ce moment dure encore un éternité, il plongea son regard dans le bleu océan des yeux de la belle Orchid... Son visage se rapprochant de plus en plus de celui de la blondine et de ses lèvres sans qu'il ne s'en rende compte. Sa conscience le rappela à temps. Non. Surtout pas. Pas encore, pas maintenant. Il s'arrêta net, à temps, et figura la situation compromettante dans laquelle il mettait aussi Mary-Jane, puis il détourna le regard.

Spoiler:

Mary-Jane et Junior avançait dans la pénombre du couché du soleil. Le temps était passé assez vite, et il faut le dire, Marilyn est quand même une coriace. Combien de temps a-t-elle bien pu humilier la chef des Orchids ? Mieux vaut ne pas y penser. Junior répondit à l'affirmation masquée de Mary-J.

Vous savez, entre les pochetrons, les délinquants du pensionnat... Avec toute cette racaille, il faut bien quelqu'un pour les remettre à leur place! C'est la tâche qu'on m'a attribuée, je ne fais que l'appliquer au mieux. Et d'ailleurs, cela m’ennuierait vraiment qu'il vous arrive des ennuis, à vous en particulier. Je- je veux dire, pour le pensionnat, perdre une élève aussi brillante que vous...

Junior était tellement mignon, "mignon", mais un peu trop timide au gout de la chef des Orchids. Toutefois, au fond elle savait bien qu'elle lui plaisait. Il lui avait fait comprendre à sa façon.

C'est tellement gentil de ta part. Mais tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. Marilyn Brandon est très protectrice.

Junior était loin d'être stupide et comprendrait surement le rapprochement entre les deux chefs. Ainsi que les raisons profondes de cet accord. Une fois le bâtiment des Tulips loin derrière eux, Junior prit le bras que lui proposait la jeune femme. Il savait se tenir, on ne pouvait pas le nier. La chef des Orchids l'avait pas mal observer mais elle devait s'assurer qu'il serait un compagnon impeccable à ses côtés. Junior ne faisait pas d'erreur pour le moment.

Vous n'avez pas froid? Le fond de l'air est frais... Attendez voir.

Mary-Jane lui adressa un sourire timide d'approbation. Il était tellement avenant. Un très bon point pour lui. La jeune femme lui adressa un grand sourire quand il posa sa veste sur ses épaules. Ils arrivèrent enfin devant le bâtiment des Orchids.

On dirait que nous sommes arrivés, je vous laisse ici ou... ou... Je vous laisse ici ?

Mary-Jane retint un éclat de rire. Mais où voulait-il bien la laisser à cette heure-ci ?! Enfin Mary-J. n'allait pas le laisser aussi frustrer et comptait bien le revoir.

Merci de m'avoir raccompagné. Laissez moi ici pour aujourd'hui. Venez prendre le thé demain, si cela vous tente bien entendu.

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La situation aurait pu devenir vraiment gênante, cependant il n'en fut rien. Edward avait réussi à résister à l'envie d'embrasser les lèvres de la jeune femme comme un vrai gentleman. Il faut aussi savoir faire preuve de retenue, au risque de se transformer en Devlin Miller. Bref. Les efforts finissent toujours par payer. Et ce soir, il fait croire que les siens n'avaient pas été fortuits. Mary-Jane ne semblait nullement gênée par la proximité de l'homme, se faisait-il des idées ou ne semblait-elle pas vouloir partir? Oui, il imaginait surement des choses. Peut-être se moquait-elle simplement de sa dernière question stupide. Dans tous les cas, les mots que la jeune femme lui adressa étaient une preuve qu'il la reverrait. Et juste cette nouvelle suffisait à le rendre heureux.

"Demain? Oh, bien sûr j'ai beaucoup à faire, je suis toujours très occupé, mais cela ne m'empêchera de vous rendre visite! Ce sera avec grand plaisir, et votre compagnie m'est fort agréable."

"Grand" le mot était faible. Mais il ne valait mieux pas trop user de superlatifs au risque de paraître ridicule, déjà, le ton qu'il employait devait être un peu trop enjoué pour sembler naturel. Le rendez-vous était fixé, c'est tout ce qui importait!

"Bien! Sur ces bonnes paroles, je dois m'en aller terminer mon tour de garde... Je vous souhaite de passer une excellente nuit Miss Kins. Je vous verrais demain, donc."

Sans qu'on lui demande cette fois, il prit la main de la jeune femme pour y déposer comme le dit l’étiquette un baise-main. Il lui sourit et attendit qu'elle s'en retourne dans son bâtiment pour partir. Quand Mary-Jane eut disparu, Edward s'en retourna vers la ville ou certaines bâtisses étaient encore éclairées, le Saloon n'était bien sûr pas en reste. Après un pâté de maison ou il laissa vagabonder son esprit et ou il se sentait d'humeur à danser sur les sentiers -chose dont il eut trop honte ne serait-ce qu'a l'imaginer- entre chaque maison, il prit le chemin du manoir Simsons, il était tard et son père devait être à son bureau pour un procès qu'il avait le lendemain, dans la ville voisine. Quelques paperasse à remplir et il pourrait rejoindre les bras de Morphée -même si il aurait préféré d'autres bras que ceux-là, enfin-. Impatient, il savait que demain allait mettre bien du temps à arriver.

Merci de m'avoir raccompagné. Laissez moi ici pour aujourd'hui. Venez prendre le thé demain, si cela vous tente bien entendu.

Mary-Jane lui souriait aimablement. Pas trop pour ne pas devenir entreprenante et vulgaire. Ce fut donc un sourire polie.

Demain? Oh, bien sûr j'ai beaucoup à faire, je suis toujours très occupé, mais cela ne m'empêchera de vous rendre visite! Ce sera avec grand plaisir, et votre compagnie m'est fort agréable.

"Très occupé", admettons, mais jamais assez pour e pas venir voir la Lady. Mary-J. souriait poliment.

Je suis honoré que vous puissiez prendre le temps de passer me voir.

Bon ok, Mary-Jane exagérait un tout petit peu, oui, bon beaucoup. Mais les hommes il faut les flatter c'est le fondement de la séduction.

Bien! Sur ces bonnes paroles, je dois m'en aller terminer mon tour de garde... Je vous souhaite de passer une excellente nuit Miss Kins. Je vous verrais demain, donc.

Junior prit la peine de lui faire un baise main. Puis il commença à partir. Il n'avait pas eu le temps de faire un pas, que la chef des Orchids l'avait rejoint.

Vous oubliez votre veste Mister Simsons.

Mary-Jane la passa autour des épaules du jeune homme qui était très grand comparé à la jeune femme. Une fois devant lui, elle ajusta son col. Puis reparti sans un mot vers la porte du bâtiment.

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Les loisirs des grands {Pv. Mary-Jane

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