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 Mesdames et messieurs. Voici la cour !

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Sevastian Simsons
Sevastian Simsons

Messages : 8
Date d'inscription : 07/06/2013
Localisation : Dans mon bureau, au tribunal.

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MessageSujet: Mesdames et messieurs. Voici la cour !   Mesdames et messieurs. Voici la cour ! I_icon_minitimeVen 7 Juin - 23:28

Habitants
Simsons Sevastian



Nom : Simsons.
Prénom : Sevastian.
Date de naissance : 9 Septembre.
Âge : 67 ans.
Groupe : Habitant. Ancien white Flat.
Orientation : Hétérosexuel.



Assis confortablement dans la petite pièce rectangulaire qui lui sert de bureau, une silhouette s e découpe en contrer jour sur un grand fauteuil en cuir sombre. Grande, élancée, nerveuse. Des membres fins qui ne cessent d‘aller et venir entre les divers papiers repartit en quatre tas de hauteurs presque égales. Il n‘y a pas un bruit autre que celui de la plume en acier qui parcourt les lignes en les noircissant de chiffres et de formules administratives. Le juge Simsons pousse un soupir avant de relever la tête. Il y a encore tellement de travail qui l‘attend aujourd‘hui. Bon nombre de ses confrères lui trouve un port altier ainsi qu‘une certaine prestance, quand il entre dans une pièce sa haute stature combinée à son calme et a son visage grave et austère impose le respect et une certaine admiration. Le juge Sevastian Simsons ne transpire pas la joie de vivre. Ses lèvres minces souvent retroussées en une moue consciencieuse ne dépasse que fort peu souvent le stade du simple sourire amicale, celui qu‘il réserve à ses collaborateur ou amis proche. Ce n‘est pas un homme qui rit souvent et cela se voit. Les rares rides apparaissant sur son visage sont plus des rides d‘anxiété que de plaisir, pas de fossette au menton ni au commissure des lèvres. Sa voix grave et chaude de ténor invite tous ceux qui l‘écoute dans une douce. Son air austère s‘accentue également autour de ses yeux gris et froids surmontés d‘une paire de lunette ovale a monture en acier. Sous ses verres épais le juge scrute, analyse et examine chaque parcelle de son interlocuteur, aussi bien physiquement qu‘intérieurement. Ses iris glacées vous transperce et vous donne le frisson. En face de lui peu de gens se targuent de jouer les malins, à moins bien sûr qu‘il n‘ait aucune cervelle. Et dans un espace aussi sauvage que celui de l‘Ouest ils sont bien rares ceux qui parviennent a faire des études. Ce visage austère ne serait peut être pas aussi respectueux sans cette crinière argentée qu‘il coiffe toujours en arrière dans avec un soucis du détail minutieux. Aucune mèche rebelle n‘a voie au chapitre avec lui.

Voici donc pour le visage. Côté allure inutile de préciser ici que le juge n‘est pas un homme qui se laisse glisser dans le fauteuil. Droit comme un I dans toutes les circonstances, aussi bien a son bureau, que sur son bureau, que dans la salle a manger de sa maison, que devant des criminels, que devant son fils, que…enfin vous avez compris l‘idée. De haute stature, le juge devrait mesurer dans les 1m86 tout au plus et a en juger par le reste de son anatomie ce n‘est pas un gros mangeur. Il n‘est pas fait pour les attaques frontales non plus, son pouvoir il le tient de sa capacité d‘orateur et de cette lourde aura qui plane autour de lui, pas de ses poings. Bien qui lui soit impossible de connaitre son poids véritable, et de toute façon qui s‘inquiéterait de ce menu détail, on peut sans conteste dire que le juge est une personne relativement maigre et nerveuse. Ses geste son vifs, ses mouvements précis, tout dans sa physionomie a été conçut pour lui prodiguer le maximum de résultat sans beaucoup d‘effort. Sa démarche en est par ailleurs l’exemple suprême. De grandes enjambées rapides, le maximum de distance en un minimum de pas.

Côté vêtement on ne peut pas dire que le juge innove en matière de mode. Quand on lui présente une tenue il ne va vous dire qu‘il la préfère avec paillette ou sans bouse de vache sur les côtés. Ce qu‘il vous dira en revanche c‘est qu‘il faut que ce soit noir. Le noir est une valeur sûre, indémodable et puis surtout pour un juge porter du orange ne respecte pas la coutume. Ses costumes sont donc du dernier chic en matière de sobriété. Blanc, noir, noir et blanc, un peu de gris parfois mais pas trop. Ne jouons pas la caret de l‘excentricité.


Que dire du juge ? La plupart des personnes qui le rencontrent le craigne ou bien l’admire, quand ce n’est pas un mélange subtil de ces deux émotions. Le juge fascine autant qu’il fait peur c’est en ça qu’il tire ses qualités mais aussi ses defaults. Avant tout c’est une personne froide, c’est un homme qui vous semble toujours très lointain. À l’abri derrière ses lunettes, il observe le monde d’un regard glacial sans exprimer d‘émotions qui sembleraient pourtant des plus ordinaires pour le commun des mortels que nous sommes. Ses paroles sont souvent franches et dénuées de compassion. Il s’exprime avec professionnalisme et un sérieux qui ne le quitte presque jamais ce qui lui vaut le respect ou la crainte, de bon nombre de ses collègues.

Ordonné, voir maniaque. Sevastian ne laisse rien au hasard, son bureau, tout comme sa vie en général, est toujours impeccable et il en va de même pour tout ce qu’il peut entreprendre. C’est un homme de pure logique qui fonctionne avec la précision d’une horloge suisse, ou plutôt russe pour ne pas quitter le contexte. Cette façon de faire lui donne l’impression de tout contrôler, même s’il arrive que certaines parties de sa propre vie lui échappent…Un sentiment de laisser aller qu’il préfère ignorer dans tous les cas ou bien qu’il cherche à éradiquer purement et simplement.

Acharné, son emploi lui prend presque tout son temps. Il n’est pas arrivé à cette place par hasard et elle lui tient à cœur. Aucun des dossiers qu’il a traité n’a jamais été bâclé et ce n’est pas une chose qui arrivera tant qu‘il pourra encore tenir sur ses jambes et avoir deux grammes de lucidité. Souvent le dernier à quitter le tribunal, ou le premier y entrer, sa vie toute entière dépend de son emploi, au détriment de sa vie de famille qui en pâtie lourdement. Cependant, même si Sevastian a beau avoir une réputation d’iceberg, il n’en reste pas moins quelqu’un de compréhensif. Il sait que l’erreur est humaine et que la vie n’est pas simple tous les jours, aussi il n’hésitera pas à passer outre quelques lois si la cause est bonne. Mais il saura également se montrer impitoyable lorsque cela sera nécessaire.

C’est surtout une personne fière de ses idéaux et de son sens prononcé de la justice ne reculant devant aucun obstacle quand il croit faire ce qui est bien pour le reste de la communauté. Il est de notoriété publique que le juge n’apprécie guère ceux ou celles qui bafouent la loi trop souvent. Ce cœur de glace ne laisse jamais ses sentiments prendre le dessus sur son jugement implacable, de nombreuses personnes disent de lui qu‘il n‘est qu‘un sans cœur, c‘est sans doute vrai. Il ne fait pas attention aux diverses rumeurs qui courent sur lui. Intraitable, exigeant, perfectionniste et surtout inflexible…autant de defaults qu’il transforme par sa seule volonté et son travail en qualités. La ville peut se targuer d‘avoir en son sein un homme qui ne se laisse impressionner d‘aucune manière que ce soit. Bien qu‘il soit de notoriété publique que le juge n‘ai aucun sens de l‘humour il faut toutefois y apporter quelques modification. Ce n‘est pas qu‘il n‘aime pas rire de temps en temps, même un homme de son rang sait apprécier les plaisanteries, il faut juste quelles soient..hé bien…excellentes. Les devinettes, les charades et autres rebus ne trouvent grâce à ses yeux uniquement à cause de leur proportion intellectuelles et du challenge qu‘elles représentent.

Curieux de nature Sevastian aime les problèmes en tout genre et se réjouit particulièrement d’apporter la solution. Oui. Il est aussi un peu prétentieux. D’aucun le qualifierait comme pédant ou bien snob, ils n’en sont pas loin. Mais le juge sait rire et sait également se montrer sous un bon jour. Si il est de bonne humeur. Comme dit précédemment le juge sait se montrer plus humain qu’il ne parait, si ses yeux vous semble tels des poignards lancés contre votre paroi abdominale en recherche de quelques reste de votre âme a aspiré il n’en reste pas moins que ce même regard sait aussi discerner le bon tout comme le mauvais. Ces jugements sont rarement contestés et s’il cela lui semble nécessaire il n’hésitera pas à remuer ciel et terre pour défendre les siens et ceux auprès desquels il a le devoir et l’obligation d’apporter le bien être et la tranquillité. Même si il est bien connu que le juge Simsons rend pour le plus souvent des jugements coupable. Perfectionniste et autoritaire il ne peut se permettre de tolérer la moindre erreur et le moindre relâchement de la part des ses collaborateur comme des siens.

L’insubordination, l’irrespect et la violence lui est aussi insupportable que de trouver une mouche sur le recoin de son assiette. Sa solution aux divers problèmes est d’ailleurs la même, d’un geste sec et sans aucune compassion il écrase net les fauteurs de trouble comme les bêtes volantes trop imprudentes. Egalement élevé dans le respect de la religion et dans la crainte d’un paradis et d’un enfer permanent il a inculqué cette crainte à son fils auquel il tient énormément même si leurs relations est certes un peu tendue. Pour sa part cette science religieuse a disparut au fil de ses études plongé au cœur même de ce que l’Homme a de pire. Il croit néanmoins au fait qu’une existence vertueuse saura toujours effacer les quelques écarts que la nature humaine exige.


Des longues nuits enneigées et des froides contrées lointaines Sevastian n’en a connu que les récits de son grand père. Quand ce dernier venait s’asseoir près de lui, regardait le feu crépitant dans l’âtre et qui lui disait de sa froid grave et éraillé…  « Vois tu fiston l’hiver en Russie était semblable au feu ardent qui se consume, dangereux, mortel et traitre. Des hommes et des femmes meurent chaque jour dans notre pays, pensent à eux autant que tu le peux et prie pour le repos de leurs âme. » Du haut de ses sept ans trois quart le jeune Sevastian hochait la tête tout en regardant cet ancêtre venu d’un pays ou la neige recouvrait tout et qui avait dût le fuir pour sauver sa propre vie, abandonnant amis, travail, ses souvenirs et même son nom de famille. Il n’avait emporté qu’une seule chose, son fils Edward et ses rêves perdues.

D’après ce qu’on lui avait raconté lors des veillées paroissiales, son père avait connu sa mère alors qu’il n’avait que seize ans. Lui, cet espèce d’échalas tout droit venu du Nord et des étendues de glaces infinies avait sût plaire à la fille du propriétaire où lui et son père travaillaient depuis leur arrivé dans ce monde inconnu huit ans auparavant. Cette jolie jeune femme de deux ans sa cadette avec ses longues boucles rousses et son sourire moqueur nourrissait également de tendres sentiments envers cet homme en devenir au sérieux sans faille et à la volonté de fer. Le reste se fit tout naturellement, avec le plus grand des amours et la plus tendre passion. Quand ils eurent respectivement 20 et 18 ans ils prononcèrent leurs vœux respectifs, oubliant au passage de mentionnant devant le curé le ventre de la promise qui doucement s’arrondissait. Et entre huit ou neuf mois plus tard naquit Sevastian Simsons. Chétif petit être tout nu qui se fit balancer de haut en bas devant une assemblée de visage heureux et de sourire sincère devant le bonheur de la jeune maman. En somme que demandait de plus à la vie ?

Le petit Sevastian n’était pas ce que l’on pouvait nommer un enfant turbulent. Calme, studieux, patient et surtout d’une obéissance extrême il ne montrait jamais des signes d’impatience quand son père et son grand père lui enseignait, en plus de l’art d’écrire et de lire, sa langue paternelle, le russe. De cet enseignement le juge a en gardé une très bonne maitrise dont il use en général sous le coup de la colère. Entouré d’adulte dont l’unique tache était de travailler pour lui assurer de quoi vivre Sevastian évoluait avec la souplesse d’un chat, travaillant dans l’image d’enfant parfait, pieux et sage. Sa mère ne tarissait pas d’éloge sur celui qu’elle considérait comme un don du ciel, à tel point que les autres mère de la ville en venait parfois à le prendre comme modèle quand leurs propres enfants les décevaient. Loin de s’enorgueillir d’une telle réputation pour établir sa domination sur les autres gamins des rues Sevastian leur préférait la compagnie des livres et des études aussi poussiéreuses soient elles. Assis en tailleur, plongé au dessus d’immenses volumes de géographie, de langue et d’histoire, il parcourait les lignes jusque tard le soir, usant ses yeux plus que de raison a tel point qu’il fallut bientôt lui acheter un paire de lunette pour palier à sa vue déclinante.

Noyé dans un univers plus vieux que lui, entouré de braves gens incapable d’aligner trois mots convenables ou de vous parler de la situation politique, le jeune garçon ne cessait de rêver à un autre monde ressemblant à s’y méprendre aux cours des nobles de jadis. Pour atteindre une telle perfection il travailla d’arrache pied, mettant de côté ce qui ne lui était d’aucune utilité, comme les relations avec ses semblables. L’école fut pour lui une véritable planche de salut. Une oasis dans un monde de barbare sachant aussi bien manier le fouet que la fourche. Son professeur lui fit d’ailleurs une grande impression. Bientôt son admiration fut sans borne pour cet aîné dont le prodigieux savoir l’étonnait sans cesse. Il passait des heures entières sur sa chaise en bois à l’écoutait parler de tout et de la vie en général. Cet homme d’une gentillesse extrême avait sut en quelques années conquérir le cœur des gens et imposer une éducation des plus rigoureuse, malgré les réticences des fermiers des environs qui préférait voir leurs enfant dans les champs ou sur le do d’un cheval que sur les banc d’école. Quoi qu’il en soit ce fut lui qui transmit à Sevastian la passion du savoir et qui développa chez lui une insatiable curiosité.

Au fils du temps Sevastian acquit une solide réputation à l’image de son père. Courageux, travailleur et consciencieux. Il ne savait pas encore ce qu’il ferait plus tard mais nul doute qu’il était destiné à un métier des plus prometteur. Restait a savoir lequel. Sevastian attendait patiemment d’avoir un déclic, une lueur qui lui indiquerait la bonne voie pour son futur. celle-ci ne se fit pas attendre, mais comme le destin est parfois mal fait ce ne fut pas dans une effusion de joie. Le déclic oui. Un peu comme celui d’une arme a feu. Une arme a feu crachant sa poudre et son fer en pleine poitrine. Mais le coup de feu n’est pas uniquement responsable de tant de larme. Car il faut prendre en conséquence la main qui tenait cette arme. Cette main est rattachée à un bras qui fait lui-même partie intégrante d’une personne. Et cette personne était bien pitoyable quand elle débarqua dans l’unique salle de cour que la mairie avait mise a disposition des jeunes enfant. Bien sur il y avait eut des signes annonciateurs. Personne ne demande a appeler le sheriff sans véritable motif. Personne ne hurle dans les rues que la banque à été braquée sans avoir au préalable vérifiée ses dires. Il n’y aurait dput avoir personne en cours si Sevastian n’avait pas insisté auprès de son professeur pour que celui-ci réponde a quelques question supplémentaires. Et la balle ne traversa sa poitrine mais bel et bien celle de son instituteur. Dans une effusion de sang il y avait finalement eut un déclic mais pas celui auquel le jeune homme d’a peine 14 ans s’attendait a recevoir du ciel. Il ne faut pas croire que la justice ne fut pas rendue. Car elle se fit le plus naturellement du monde. L’homme n’en n’était il pas a sa troisième condamnation ? Dans son fort intérieur Sevastian bouillait d’une rage comme il ne s’en croyait pas capable. La justice de ce pays était elle si faible et si inexistante pour qu’une personne de cette catégorie puisse se permettre de braver l’autorité à trois reprises ?

Sevastian quitta la petite ville quelques semaines plus tard pour aller étudier dans une plus grande école, ses parents ayant décidé que « oui cela serait surement mieux pour lui de s’éloigner » Stupides adultes qui ne comprenaient pas la passion qui enflammait l’esprit de cet écolier. Il ne broncha pas. Il ne faisait pas d’esclandre. Il étudia donc, puisqu’il le fallait bien. A la pension de WhiterRiver Town. Cette immense bâtisse était une source de promesse infinie qui formait ce qui lui semblait alors comme l’élite. Mais dans les intestins des bâtiments se jouaient une guerre des plus ravageuse. L’Homme est une plaie pour lui-même et pour les autres. Sans loi les hommes et les femmes se livraient bataille après bataille pour on ne sait quelles raisons. Sevastian ne s’intéressa que vaguement à ce conflit, rejoignant un groupe plus par nécessité que par véritable envie. Loin de bagarre il passait son temps à la bibliothèque ne s’accorda que de rares amours qu’il savait ne pas durer longtemps. Oublié du reste du monde il commença sa longue ascension.

Au terme de ses années d’étude il parvint a obtenir une bourse en tant que meilleur élève du pensionnat. Les autres autour de lui se réjouirent, il resta impassible. Après tout ce n’était qu’une première étape pour atteindre le but qu’il c’était fixé. Une simple étape et rien d’autre. Faire établir la loi comme un ordre absolu, imposer sa vision du monde et de la droiture. Eradiquer les cloportes et autres brutes incapable de comprendre les plus simples punitions. Des têtes brulées qu’il avait côtoyé au cours de ses années d’étude au sein de la pension et qu’il se promettait plus tard de plier a ses genoux. En arrivant dans la grande ville il fut néanmoins surpris de voir autant de richesse et de froufrous. Lui, fils de paysans ayant toujours dût lutter pour prouver sa valeur fut accueillit à bras ouvert dans cet élite qui lui ouvrait les portes d’un monde qui lui était désormais acquis. Ho bien sûr ce ne fut pas pour autant des banquets et des réceptions mondaines. Il laissait cela à ses supérieurs que la compagnie des être de la même espèce ne rebutait pas. Trop occupé à gravir péniblement les échelons graisseux de la réussite sociale il se permit cependant un écart de taille.

Cet écart se nomme le mariage. Quel ne fut pas la surprise de ses proches quand il leur présenta celle qui allait devenir Madame Simsons. Il est vrai qu’a l’âge de 35 ans ses parents ne croyaient guère plus qu’a l’hypothèse même que leur fils trouve un jour chaussure a son pied. En réalité il connaissait celle qui partagerait sa vie depuis un triste soir de printemps ou ses employeurs l’avait pratiquement enlevé de force pour le conduire à une de leurs mondanité. Las des courbettes en tout genre et des airs extasiés des invités devant lui il c’était simplement retiré dans les jardins. C’est là qu’il l’avait aperçut. Cette jeune femme à l’air triste. Le reste de la soirée ne regarde qu’eux. Mais dès le lendemain on les revit souvent ensemble, errant dans les rues et les bibliothèques. Sevastian appréciait la compagnie de Julie Lesparre. C’était une jeune femme douce, aimant les livres et la justice presque autant que lui, qui savait écouter pendant des heures et qui surtout savait aussi se taire. Elle ne posait jamais de questions idiotes, savaient mieux que personne citer des auteurs anciens et se passionnait pour la poésie. Ce que Julie trouvait en Sevastian restait cependant un véritable mystère pour ceux qui les connaissait. Car enfin qui pouvait bien se laisser attendrir par ce bourreau de travail à la mine revêche et aux paroles parfois cinglantes ? Il n’en demeura pas moins qu’ils se marièrent quelques mois plus tard, dans la plus grande intimité, ni l’un ni l’autre n’aimait les grandes réceptions. Julie compensait par son caractère doux et aimable les excès de son époux.

La santé de son épouse sembla décliner plus que de raison durant les premières années de leur mariage. Les meilleurs médecins furent envoyés auprès de la patiente. Tous furent unanimes, il lui fallait du repos, des espaces calmes loin de l’agitation de la ville et des tracas que pouvait causer une vie trop mondaine. Sevastian inquiet pour sa femme se prit alors à penser plus que de raison de la petite ville dans laquelle il avait passé de nombreuses années en tant que disciple studieux. WhiteRiver Town, loin de toutes formes de civilisation trop sophistiquées était sans doute l’endroit le mieux a même de convenir aux époux. Et puis il n’avait pas oublié cette promesses lointaine de trainer à ses pieds ceux qui se croyait au dessus des lois. Le couple fit donc ses valises pour aller s’installer. Il va s’en dire que le dépaysement fut total pour Julie qui à peine arrivée se prit à glousser comme une écolière en désignant les lointaines plaines verdoyantes et les hautes montagnes qui encadraient la petite ville. Sevastian quand a lui reprit avec ardeur le poste de juge que venait de laisser vacant l’ancien postulant, décédé de dysenterie.

La santé de Julie, bien que toujours un peu fragile fut néanmoins assez bonne pour permettre la naissance d’un fils quelques années plus tard. Un brave gaillard que Sevastian décida de nommer Edward Junior en hommage à son grand père. Cependant il ne s’intéressa à son fils qu’a partir de ces quatre ans. La période précédente n’étant fait que de hurlements, de bave et de mucus en tout genre Sevastian ne voyait guère l’intéressait de s’occuper de ce genre de choses bassement matériel. Afin d’alléger le poids de son épouse il confia donc son fils à une nourrice du village qui fut chargé de le nourrir et de lui enseigner les bases avant qu’il ne reprenne les rênes avec une fermeté et une droiture exemplaire. Aujourd’hui le juge règne d’une main de fer sur la ville et ses alentours tout comme sur ses habitants. Sa rigueur, son sens de l’honneur ainsi que sa position de juge en ont fait un homme un peu à part de la communauté tout en y faisant partit intégralement. Reste a savoir maintenant ce qu’il compte faire pour les générations à venir.



Surnom : Annie le lapin.
Âge : 22 ans.
Comment avez-vous trouvé Whiteriver Town ? Une espèce de détraqué mental avec une capuche rouge m‘a harcelé jusqu’à ce que je m‘inscrive. Au secours !
Un commentaire, une idée ? Rien pour le moment.
Maintenant, la question sur le discours du juge Simsons qui vous permettra d'obtenir votre titre de séjour. Quel geste fait le juge Simsons pendant l'intégralité de son discours ? Mais enfin…JE suis le juge ! Ce que je fais pendant mon discours ? Comme d’habitude, je joue avec mon marteau.
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Marilyn Brandon
Marilyn Brandon

Messages : 313
Date d'inscription : 19/05/2012
Age : 30
Localisation : Haha! Si tu savais!!

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MessageSujet: Re: Mesdames et messieurs. Voici la cour !   Mesdames et messieurs. Voici la cour ! I_icon_minitimeSam 8 Juin - 12:27

dead
HERE HE IS



Et il est lààààààààà!
Bienvenue Juge Simsons sur In a Faraway Land! J'attendais ce personnage avec beeeeeaucoup d'impatience (c'est moi qui joue son fiston Edward :B)

Je n'ai vraiment rien à dire, en tant que joueuse de Junior tout concorde fort bien et je me dis qui j'ai bien fait de pas créer le prédef' car j'aime beaucoup le Juge comme ça!
C'est assez parfait et je ne vois aucun obstacle à ta validation~
J'ai vraiment hâte de voir les misères que va faire notre vieux Sevastian!

Pour les formalités administratives (t'es le Juge t'as l'habitude tch tch tch), je t'inviterais à aller lire le Livre d'Or à la bibliothèque si ce n'est pas fait, puis à aller poster ta Fiche de Liens et ton Avatar!

Voili voilou!
Je te souhaite un bon RP sur IaFL et encore bienvenue!! o/


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Mesdames et messieurs. Voici la cour !

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