Jeff est un homme au cheveux oscillant entre le chatain et le roux aux beau yeux vert émeraude.  Il fait environ 1m80, taille qu’on pourrait considérer comme assez grande sans pour autant être gigantesque. Il possède une musculature fine bien que robuste, plus bâtit pour courir que pour lutter au corps à corps. C’est un grand fumeur, toujours aperçu avec une cigarette ou un cigare à la main. Il aime aussi beaucoup boire, et tient plutôt bien l’alcool. D’ailleurs, quand il n’est pas dans sa salle de classe, on l’aperçoit souvent au saloon, entrain de bavarder et rire avec les clients. Sa tenue est toujours irréprochable, il possède l’esprit ordonné et droit propre aux soldats, et peut survivre dehors aussi longtemps qu’il le faut, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige. Il est très doué en rodéo, n’hésitez pas à lui demander son aide pour le dressage d’un cheval. C’est un séducteur, qui aime beaucoup charmer les filles sans aller plus loin, les complimentant, leurs adressant des sourires dont lui seul a le secret. C’est dans sa nature, il adore jouer avec le cœur des femmes sans pour autant leur briser. Mais attention, on parle bien de femmes. Jamais il ne lui viendrait à l’idée de séduire une élève ! Et puis, son cœur à lui n’est plus à prendre. Il s’est brisé il y a de nombreuses années, et même si il l’a raccommodé, jamais plus il ne pourra tomber amoureux.

Du genre enjoué et rieur, Jeff n’aime pas être malheureux. D’ailleurs, il est plutôt bon vivant, et possède un esprit de franche camaraderie très développé. Avec les copains, c’est à la vie, à la mort ! Il comprend très bien le conflit qui oppose les 4 clans de la ville (il était lui-même Flick’), mais pour lui, les liens au sein de chaque groupe se doivent d’être très serré. Aussi, il attend de chaque élève de ne jamais, au grand jamais, dénoncer un camarade, ou le laisser derrière. On lui reconnait des capacités intellectuelles et physiques développées, même si il n’est absolument pas surdoué. Il possède également de grandes qualités stratégiques, de sorte qu’il aime beaucoup élaborer des plans militaires, ce qui lui fut très utile au cours de sa vie. Il n’est pas du genre violent, sobre du moins, mais il possède un colt qu’il garde toujours sur lui et qu’il n’hésite pas à utiliser en cas de nécessité.

Lorsqu’il est en présence de ses élèves, par contre, c’est une autre histoire. En tant qu’ancien Flick Knife, il sait qu’il vaut mieux ne pas être trop enjoué pour ne pas être déçu par la suite. Lorsqu’il pénètre dans sa salle de classe, il enfile donc un masque d’indifférence, paraissant se ficher de tout et n’être là que par obligation. Intérieurement, il analyse chaque fait et geste des élèves, et la qualité de son enseignement varie en fonction de leur attitude. Il n’a absolument aucune matière définie, le sujet de chaque cours se fait en fonction de son humeur, qui est très changeante. Un jour il peut emmener ‘les gosses’ faire un marathon sous la pluie, l’autre il peut leur enseigner l’histoire en les confinant dans leurs salle de classe. Par ailleurs, il déteste quand on ne l’écoute pas, ou, en règle générale, qu’on ait une mauvaise attitude. Aussi n’hésitera-t-il pas à fracasser sa bouteille de whisky sur l’ingrat qui daignera lui rire au nez.

Allongé sur son lit, Jeff pleurait. Ses coéquipiers, eux aussi étendu sur leurs couches, ne disaient rien, tous respectaient sa tristesse. Les lettres, c’était le pire pour faire parvenir une mauvaise nouvelle. 10 minutes plus tard, on passa dans le dortoir, on cria, et les lumières s’éteignèrent. Jeff déosa les feuilles sous son oreiller et, ne parvenant pas à se calmer, ferma les yeux, les larmes coulant le long de son visage. Et alors, il se souvint.

Ah, Whiteriver town. Ses rues, ses saloons, ses environs, et surtout, ses clans. 4 clans. Et Jeff en faisait partie. Les Flick Knives. Insouciant et jeune qu’il était. Toujours prêt à se battre, à user de ses charmes pour gagner cette guerre contre les filles. Vraiment, qu’ai ce qu’il avait pût aimer cette époque. Il ne savait pas d’où il venait, paquet déposé à l’entrée d’une église puis enfant éduqué au pensionnat de la ville, mais il s’en fichait pas mal. Les flicks, c’était sa famille, tout simplement. Et puis, il y avait Jenny. Un vrai brin de femme. Habitante de la ville, neutre face au conflits mais pas face à la bouille d’ange du roux. Ils s’aimaient, c’était aussi simple que ça. Le bonheur quoi. Puis il y a eu cette annonce. On demandait à tous les jeunes hommes volontaires de rejoindre l’armée, la cavalerie pour être precis. Une calèche remplie de jeunes parti le mois suivant. Jeff en faisait partit. Il avait 18 ans.

Au camp, on enseigna au recrues l’art de la survit, de la stratégie, du tir, et on leur donna même des cours d’histoire et géographie. L’entrainement était dur, les insultes journalières, mais entre les soldats se formaient des liens incroyables. Ils assumaient ensemble leurs bêtises, rigolaient, pleuraient, avaient peur ensemble. Aussi, lorsque la fameuse lettre annonçant le décès de Jenny arriva entre les mains du roux, chacun respecta ses sanglots en silence. De vrais copains.

Jeff venait d’avoir 28 ans. Après 10 ans, il était devenu l’exemple parfait du soldat prêt à exécuter n’importe quel ordre et à se sacrifier pour son groupe. Il avait vu les horreurs des combats, avait tué des indiens, avait été laissé pour mort sur les champs de bataille, avait monté de grade, pour finalement obtenir le droit de quitter l’armé. Il était arrivé au milieu d’habitants de Whiteriver town, il repartait seul. La plupart étaient mort, d’autres ne voulait pas, ou étaient déjà repartit. Jeff avait le cœur gros, mais il était aussi heureux de rejoindre cette ville qu’il aimait tant. En passant par les écuries pour un dernier au revoir aux montures, il s’arrêta devant le box d’une jument apaloosa. La seule de toute l’écurie. Il s’était lié d’amitié avec elle depuis que, ramenée à la caserne il y a deux ans, un concours avait été organisé autour de la bête. Cheyenne, c’était son nom, était la jument d’un indien tué au combat. Elle était extrêmement rapide mais aussi très sauvage. Et lorsqu’elle fut capturée, on décida que celui qui resterait le plus longtemps sur son dos recevrait une bouteille de whisky. Jeff avait reporté cette épreuve haut la main, et depuis les deux s’appréciaient sans pour autant l’avouer.

Derrière lui, une botte claqua. Se retournant, le rouquin reconnu le chef de la caserne, et se mit par reflexe au garde à vous. Après quelques brèves paroles, l’homme lui annonça qu’il pouvait garder la jument. Maintenant revenu dans sa ville, Jeff a accepté un poste de professeur dans son ancien pensionnat, et commence tout juste à comprendre qu’il a encore toute la vie devant lui.

Surnom : Héhé :p Âge : 14 ans Comment avez-vous trouvé Whiteriver Town ? DC de Spring Flaw Un commentaire, une idée ? J’adore !!! Super ambiance ! :3 Maintenant, la question sur le discours du juge Simsons qui vous permettra d'obtenir votre titre de séjour. Quel geste fait le juge Simsons pendant l'intégralité de son discours ? OKI MJ