Description du journal

Messages : 66 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 30

Avant de lire un livre ou d'ouvrir un journal censé être intime, nous regardons souvent ce à quoi il ressemble. C'est son apparence qui nous donne la majorité du temps envie de le l'ouvrir, de faire tourner les pages et de voir toutes les petites merveilles du monde. Et bien sûr, c'est sans doute à cause de ça que vous avez ouvert ce journal.

Il n'est pas spécialement compliqué à le trouver. En effet : il suffit juste pour vous de passer la trappe puis d'aller au fond du grenier et regarder l'étagère qui semble être en plus piteux état. Là, dans tout les livres, vous pourrez en trouver un qui est assez différent des autres. En effet : sa couverture n'est pas spécialement en mauvais état et rien que par son apparence, on peut remarquer qu'il a été fabriqué non en Amérique, mais en France. La couverture est de couleur violette : sans doute est-ce celle que préfère l'albinos. Les bordures dorées certifient qu'en plus de ne pas provenir de ce pays, le journal appartient à un homme assez riche dans le pensionnat. Mais qui donc? Ah ah, vous ne le savez pas avant d'ouvrir le carnet.

Car oui, c'est en l'ouvrant et à la première page que vous trouverez tout pleins d'indications qui ont été écrites à l'encre, avec une plume. Déjà, le nom Xavier Kannan est inscrit. Il l'a écrit de façon à ce que s'il le perdait en France, on retrouve immédiatement son propriétaire. Mais jamais le jeune homme a pu écrire dedans et encore moins dessiné. Après tout, n'en avait-il pas le temps à cause de ses frères et sœurs qui n'arrêtaient pas de l'embêter.

Cependant, depuis qu'il est à Whiteriver Town et que ses aînés ne peuvent pas trop aller l'enquiquiner, le jeune noble a du temps à tuer, et donc a la possibilité d'écrire et de dessiner non seulement ce qu'il voit et ce qu'il a vécu. Ne pouvant pas y cacher sous son lit son précieux journal, il s'est décidé de mettre dans le grenier en croyant qu'il serait en sécurité. Après tout, personne hormis lui ne doit passer son temps à bouquiner les vieilleries du grenier.

Le jeune homme écrit en français et est entièrement conscient que son journal est lu par ses deux cadettes à qui il a fait promettre de ne pas dire aux autres où était le livre. Chose qu'elles n'ont pas pu retenir de dire aux autres Black Rose étant trop pipelettes. Mais comment sait-il que les deux françaises y lisent? C'est simple. Pour aider leurs camarades à mieux comprendre tout ce qu'il écrivait, elles s'étaient décidé à y traduire en anglais dessous sous prétexte qu'elles s'entraînaient juste à mieux parler la langue anglophone. Du coup il les laisse faire, en pensant qu'il leur rend service... alors que ce ne sont que deux petites traîtresses.