Tout était passé tellement vite. Apres avoir marché de longues heures dans les terrible montagne les tulips étaient enfin arrivé, mais la les évènements prirent une tournure plus que étrange. D'abord la présence de Denshell dans le manoir, qui avait une peu gêné Mindy, et puis ce corps au centre de la pièce. C'était Wyatt qui était là allongé a même le sol.
C'est marrant, bien qu'il fût de loin le professeur préféré de Mindy, elle n'eu comme premier pensée, la question de savoir si il y aurait ou non un enterrement. Parce qu'elle n'avait pas vraiment envie de refaire un tour au cimetière. Avec tout ces découverte Mindy c'était effacée. Cependant un craquement la sortie de ses pensées, puis la voix de Marilyn la ramena dans le manoir.

"Ça m’étonne de plus en plus que nos deux hommes aient pu s'entretuer... J'y crois de moins en moins... Qu'est-ce que t'en penses?"

Entre tuer? Oui il y avait en effet peu de chances, de plus ils ne seraient pas venu jusqu'ici. Non aucun doute il y avait quelqu'un d'autre dans cette affaire. Mindy regarda autour d'elle avant de repondre a marilyn, et son regard se porta vers des écritures. Elle en reconnut quelques unes, et se tourna vers Marilyn.

"Je ne sais pas. Il y a quelque chose de louche ici, et ce n'est pas ces signes qui vont dire le contraire!"

Des signes Sataniques, voila ce qui ornait la salle. Mindy les avaient reconnût, car sa famille étant catholique, elle avait appris ce qui ne fallait pas lire. La question n'était pas de savoir ce que les signe faisait là, mais plutôt pourquoi Edward, lui était venu. Et pour cela il fallait monter.
Mindy n'hésita pas et monta les marches en esquivant agilement celles qui étaient cassées. Non Mindy n'avait pas peur des esprits, et encore moins du Diable. Parce que pour elles ils se cache en chacun de nous, et particulièrement dans les pensionnaires de Whiteriver.
Une fois en haut, Mindy apperçut Denshell, a qui elle n'avait que vaguement parlé depuis le bal, un peu plus loin. Ils fallaient mieux le suivre. Mais Marilyn était encore en bas.

"Eh bien, me dit pas que tu as peur des Esprits? Et puis je te rappel que devant nous il y a un Riffle Bullets, et il risque de nous voler la victoire!"

Il n'y avait qu'une sortie dans le manoir, qui était aussi l'entrée. Si le tueur est là, il ne pourra pas s'échapper, a conditions bien sûr que ce soit quelqu'un.

Un vent, la même brise qu’au cimetière, nous apporte la réponse… Le manoir. Une de leur propriété dans la montagne maudite. Voila les trois mots sont rassemblés : « mort », « manoir » et « maudit ». De plus qui dit manoir, dit hanté. Un frisson traverse mon corps. Prenant congé au près des parents de notre défunt ami, nous remontons à cheval et reprenons notre route.

Plus nous nous rapprochons de notre destination et plus le mal être s’installe en moi. Je n’avais pas peur des esprits, je n’hurle pas à la mort ou des trucs dans ce style mais je me sens mal à l’aise. Quand j’étais petite, lors de nos heures de pardon à l’église, avec ma sœur on tenait difficilement en place. Alors pendant que ma mère confessait ces pêchés, nous aidions les moines dans leurs tâches. Mais un jour entrant dans une pièce qui nous avait été interdite, nous sommes atterris dans une séance d’exorcisme. Nous avons été totalement choquées, terrorisé. On nous a expliqué, que les gens pouvaient être possédés par des esprits et même le diable. Traumatisée depuis, je n’aime pas être au simple contact de toutes ces choses de l’autre monde.

L’exclamation d’Ancolie me fait sortir de mes songes. Nous sommes arrivés. Je me force à ne pas regarder autour moi. Rien qu’à l’odeur nauséabonde, j’imagine déjà le sinistre paysage. Mais devant nous se dresse une imposante porte. Avant de rentrer, je remarque que nous ne sommes pas les seules ici.


Après un signe de tête d’accord et de courage, nous entrons. A peine avoir fait un pas à l’intérieur que tout mon corps se paralyse. Des images tournent dans ma tête. Après avoir assisté à cette séance d’exorcisme, je m’étais à voir, par exemple dans les cimetières, des personnes que j’étais la seule à voire. Tout le monde et moi la première, avait mis ça sur le compte de l’imagination. Mais peut être n’était ce pas que ça… Prise de vertige je m’appuie sur Jayce et rassure mon amie inquiète.


J’essaye de sourire mais je sens mon visage qui se crispe. L’honneur de notre ami était en jeu et ce n’est vraiment pas le moment de vouloir jouer au médium. Quoique, peut être je pourrais découvrir l’assassin d’Edward. Mais devant nous un autre spectacle encore plus horrible nous attend…

Se ruer. Ne pas se retourner. Découvrir. Un meurtre. Douleur. Peine. Ecraser. Se taire. Malédiction.
Chut.

Je dois faire taire ces mots, me concentrer. Essayer de réfléchir à ce que je viens de voir, en bas. Non, mais c'était quoi ça ? De la magie noire ? Laissez moi rire. Seuls les Indiens ont des capacités à la magie, j'ai vécu avec eux, je le sais. Un autre, s'il n'est pas indien, ne peut aspirer à une quelconque réussite dans ce domaine. Personne n'en est capable. Qui a essayé de briser cette loi ? Encore le même ? Edward ? Le vioque ? Ou aucun des deux. Aucun des deux. Ils n'avaient pas ce regard de mensonges, de traîtres. Ils ne l'avaient pas ! Qui a violé ces lois ?

La panique, la détresse, la peine. Finissons de visiter ce sale manoir. Si je peux y trouver le moindre indice, ce serait bien. Après, je retournerais sur la terre de mes ancêtres. Sur la terre de mes amis. je leur poserais des questions sur la magie. Ils me répondront. Je dois faire vite.

Deuxième porte à gauche. Ouvre-toi.

Marilyn resta un moment auprès du corps de Mc Dwyken quand la voix guillerette de Mindy la tira de sa réflexion et lui fit lever le nez. Son amie avait déjà grimpé les marches sans se méfier aucunement de leur etat proche de la destruction. Elle lui lança un commentaire moqueur tandis qu'elle continuait à avancer.


Oeil pour oeil, Marilyn la moqua à son tour avant de s'élancer a son tour dans les marches, il est vrai qu'il était tentant d'aller voir ou le Wind Spirit les mènnerait cette fois-ci. Bien que franchement, la mort de Wyatt McDwyken importait bien plus à Marilyn que celle de Stevens. Dans le sens ou le professeur de tir lui manquerait surement plus qu'elle ne le pensait. Mindy n'avait pas semblé s'en soucier une seconde, elle. Dès qu'elle fut arrivée a la hauteur de Mindy, elle figura qu'elle avait peut-être eu tord de lancer l'enquête comme un jeu avec ses Tulips.

Lui lançant un regard froid, elle continua le couloir, trouvant de multiples cercles et formules qui ne figuraient surement pas dans le bible et d'autre conneries du genre... Stevens, un Sataniste? Marilyn pénétra dans la salle aux décors de mauvais gout et scruta le sol ensanglanté, puis se dirigea vers les étagères ou elle se mit à lire la reliure de quelques grimoires. Elle ouvrit celui intitulé "Pentacles et invocations", curieuse de savoir quel genre de trucs Stevens avait voulu faire tout seul dans les noir, en dessinant des cercles.

Après une petite réplique quelque peu moqueuse, Marilyn était déjà en haut de cette escalier.

"Mc Dwyken méritait bien mieux que ça... Arrête de jouer Mindy, cette affaire est plus sérieuse que ce qu'on pensait."


Mindy ne pu s’empêcher de faire une tête sombre. Elle aussi elle aimait bien le prof de Tir, peut être bien le seul prof qui valait le coups dans le pensionnat. Insensible? Voila comment on la percevait, mais depuis la mort de ses parents elle c'est jurer de ne jamais pleurer la mort de quelqu'un, non plus jamais.

"Eh bien justement, pleurer la mort des gens ne sert a rien."

Ses poing se fermèrent comme pour refouler ces sentiments. Il était donc temps de continuer, et Mindy pris la tête, le couloir était sombre et pleins de dessins sataniques. Qui avait pu les dessiner?
Soudain a quelque mètre une silhouette se dessina... Ce n'est que Denshell qui se postait devant une porte. Elle se tourna vers Marilyn.

"Viens, il faut le suivre."

Oui, elle en était sûr, c'était par là.

Wind Spirit sentait le dénouement arriver. C'était alors les derniers indices qu'elle pouvait offrir aux habitants. Wyatt McDwyken était étendu sur le dos, du sang s'échappant de sa tête, une plaie était visible sous sa nuque. Le jeune professeur était juste en bas des escaliers sur le tapis de l'entrée.
Dans la pièce du dessus, sur le sigle ressemblant à un pentacle, le sang au centre était étonnamment abondant. Presque inquiétant. Comment expliquer autant de sang ? Sans oublier le sang sur l'arbre en arrivant.
Les livres sur les étagères étaient toutefois louches. Un indice ?
Tous les groupes arrivèrent devant le pentacle, puis se retrouvèrent devant le manoir. C'était l'heure du verdict. Ils s'assirent tous et commencèrent, chacun leur tour à donner leur hypothèses, Wind Spirit soufflera sur celui qui trouvera la vérité.

Mary-Jane suivit de ses deux acolites avaient trouvé le manoir, puis, une fois que la visite fut finit, tous les élèves du pensionnat de Whiteriver Town c'était retrouvé en cercle devant le manoir, pour donner des explications, ou tout du moins, leur interprétations des preuves que Wind Spirit avait pu leur montrer. Mary-Jane avait déposé le tapis de Midwest sur le sol avant de s'assoir, pas question de faire rencontrer à sa robe, la terre poussiéreuse de la montagne maudite. Puis la jeune femme prit la parole la première, elle se leva avec élégance, commençant son discours déductif.

Chers camarades,
Nous savons tous que la mort d'Edward et de Monsieur McDwyken n'ont rien de naturelles. Je propose ainsi ma théorie. Selon moi, Edward vouait une passion démesuré au satanisme. De plus nous ne sommes pas dans la montagne maudite pour rien... Mais je refuse de croire qu'une quelconque entité paranormale ai pu faire quoique ce soit ! Après tout, les fantôme et les démons n'existent pas ! Bien naïf celui qui s'y perdra. Selon le croque mort Edward n'avait presque plus de sang, à en voir la flaque dans la pièce du rite, cela ne me surprend plus. Peut-être un vampire ? Mais je ne veux pas y croire !
Ainsi, pour la mort d'Edward, je n'ai pas vraiment de solution. Peut-être s'est-il blessé tout seul ? Ou bien un brigand, un voleur aurait eu l'audace de passer par la montagne maudite.
Pour le professeur MacDwyken, j'ai une hypothèse plus vraisemblable. Il était dans le prolongement de l'escalier, de plus c'est sa tête qui a heurté le sol, je crois qu'il est tout simplement tombé des escalier. Vous dire comment est une autre histoire. Mais si il y avait un vampire, Monsieur McDwyken n'aurait pas autant de sang dans son corps. Surement un accident fortuit.
Je n'ai rien d'autre à ajouter pour ma part.

Mary-Jane se rassit avec précaution veillant à ne pas froisser sa robe.

Ils étaient tous à peu près là, les idiots du pensionnat. Tous le regard rivé sur le but à atteindre, sur le dénouement de cette enquête apparemment tout aussi décisive qu'importante. Tous. Ils devaient sûrement chacun avoir une idée en tête sur l'origine du meurtre d'Edward et du vioque. Ils allaient tous le dire, tout partager pour découvrir la vérité... La vérité... Je m'en fous. Finalement, je m'en fous. On m'avait soufflé dans l'oreille qu'il ne fallait pas, que c'était vital, le savoir. Oui, mais le savoir de quoi ? Je suis un Riffle, je n'ai rien à faire dans ces échanges de pensées diverses. Mes pensées, je ne les partage pas, elles m'appartiennent. De plus, je n'ai pas envie de réfléchir à ce qui s'est passé. Edward est mort, emportant le vioque avec lui et tout ça pour quoi ? Pour que nous, tendres agneaux résolvions le secret de leur montée au ciel. Joyeuse perspective qui semblait me plaire. Mais je suis mauvais joueur, un bougre de mauvais joueur et je déteste ne pas savoir. Tous ces idiots n'ont pas besoin que je leur donne mes arguments, ils ne me croiront pas et moi non plus je ne me crois pas.

"- Chers et tendres et puérils et généreux et parfaitement insupportables amis. Je n'ai rien à vous dire, ce qui ne vas pas changer de d'habitude. J'aurais aimé pouvoir échanger avec vous, parler de la mort et de toutes les belles choses qui s’ensuivent malheureusement pour nous, j'ai un bouillon qui m'attend sur le feu et je n'aimerais pas le faire attendre. Cette après-midi avec vous m'a permis de faire d'intéressantes découvertes, néanmoins, je vous laisse vous questionner sur le ou les crimes commis. Je m'en excuse purement et joyeuses réjouissances.."

Voilà, tout était dit, je n'avais plus qu'à partir retrouver les Rifle qui décidément, me manquait énormément.

Alors comme ça le dénouement était proche? Tout le monde était reuni, assis sur le tapis ou sur les marches. Un avait été posé sur le corps de Mc Dwyken et les débats avaient commencé. Qui avait tué? Ou? Avec quelle arme? Marilyn avait une théorie, même deux théories, et c'était, non pas sans fierté qu'elle allait dévoiler ses réflexions sur ces deux morts tout sauf naturelles.


La Chef des Tulips eut un soupir soulagé en finissant sa trop longue tirade puis elle regarda l'assemblée. Son visage se décomposer en voyant la consternation présente sur la face des autres. Sa seconde hypothèse avait à l'évidence ruinée la première.

A la découverte de notre professeur étendu au bas des marches. Ma bonne humeur, quoique que fausse au départ, s'éteint. Mon visage se ferme, je ne dis plus rien, n'adresse même pas un regard aux invités quand nous entrons dans la pièce lugubre. M'appuyant contre le mur près de la porte, je considère, sombre, le spectacle s'offrant à mes yeux. J'écoute d'une oreille distraite les différentes hypothèses. Je réfléchis à chacune d'elle, fouille dans mes souvenirs. Une fois Mindy assise, je baisse la tête, lance mes explications d'une voix morne.

- Toute cette histoire est bien trop compliquée. Nous dépasse surement. J'ai beau réfléchir, tout me paraît brume. Mais dans le peu que je puisse apercevoir voici ma première version : Edward était un garçon mystérieux, pratiquant ces sorcelleries dans le dos de tous. M. MacDwykens dû se douter de quelque chose, suivit Edward, retrouva celui-ci à moitié possédé. Perdant ses esprit, notre ami, attaqua le professeur, ce fut un combat dont aucun ne survécu. Je rejoins donc l'avis de Mindy.
Je détiens cependant une autre version. MacDwykens devait être un homme curieux, ne résistant pas aux défis ou cachotteries fabuleuses. Un jour, Edward dû lui proposer de le suivre au manoir. Sous un quelconque prétexte. Il devait avoir besoin du professeur pour je ne sais quel sortilège. Celui-ci s'en rendit compte une fois au lieu, mais il était trop tard, ce fut une fin sanglante.
Dans tous les cas, je maintiens l'idée que nos deux défunts se sont entre-tués.

Je ferme les yeux, lâche un soupir, avant de considérer l'assemblée. J'attends le verdict.

Wind Spirit était dépité, son vent ne souffla pas du tout. Aucun de tous les habitants n'avait comprit ! C'était un nouvel enterrement, celui du coeur du Wind Spirit... Les larme coulait sur les joues du vent, et une fine pluie éclaboussa. Les Rifle Bullets et les Tulips avaient cherché trop loin. Voici dons une histoire qui se dessina dans les nuages.

Edward s'était coupé la main en sacrifice pour un rite satanique mais il avait été trop loin, l'entaille était profonde, beaucoup trop, le sang s'écoulait en abondance. Edward comprit rapidement qu'il ne s'en sortirait pas sans voir un médecin. Il monta sur son cheval avec difficulté le sang continuait de le quitter. Malheureusement sur le chemin il rencontra une branche qui l'assomma. il laissa une trace de sang sur cette dernière et sa monture continua son chemin jusqu'à la ville. Une fois arrivé chez le médecin, son âme avait déjà quitté son corps.

Quant au professeur McDwyken, il avait juste été plus rapide après l'enterrement, pour trouver le manoir. La malchance de la montagne maudite l'avait frappé, c'est en montant les escaliers qu'il se prit le pied sur une marche et tomba violemment sur la tête, son corps gisait alors sur le tapis, jusqu'à l'arrivé le lendemain de Denshell.