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 Quelle endroit rafraîchissant [Libre]

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Lily Madson
Lily Madson

Messages : 122
Date d'inscription : 11/08/2012
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MessageSujet: Quelle endroit rafraîchissant [Libre]   Quelle endroit rafraîchissant [Libre] I_icon_minitimeLun 13 Aoû - 12:48

Chef des white flat

Il n’y a rien à faire, ce soleil, cette chaleur, va vraiment falloir que je m’y habitue vite sinon je ne vais pas pouvoir continuer à vivre. Me lamentant encore une nouvelle fois, pour la millième fois je passe de la position allongée du dos sur le ventre. Au plafond une espèce de ventilateur en bois tourne à petite vitesse. Depuis que je l’ai allumé, il a fait déjà plus de 530 tours. Oui oui je compte car à chaque nouveau tour un petit clique se fait entendre.

Pourquoi je reste là moi ? Il faut dire que l’endroit est calme. Pas mal de gens du pensionnat sont partis en voyage pour un certains temps. Les couloirs, les rues, même l’activité est calme. Très calme. Trop calme ! Bien sur c’est reposant mais vu les évènements des derniers jours un peu de bruit me permettrais d’évité de trop penser. Tout tourne trop vite dans ma tête. En tout cas plus vite que ce fichue ventilateur qui pour être un minimum efficace devrait se trouver juste à côté de moi.

« -Rah !! Je vais devenir folle !! »


Me levant d’un bon, je sors en claquant la porte de ma chambre. Dans la rue les gens semblent ne pas souffrir de cette vague de chaleur. Surement habitué depuis le temps. Et j’espère que moi aussi je vais m’y habitué avant que mon cœur lâche. Un groupe d’enfant qui joué à faire tourner un cerceau de fer avec un bâton courent autour de moi. Une petite fille aux couettes brunes semble vouloir les rattraper. Les images de nos jeux dans mon village natal s’installent dans mon esprit. Mais des pleures me fait revenir à la réalité. La petite fille est tombée par terre. Entourée par le groupe d’enfant, ils essayent de la consoler. Puis les pleures s’arrentent et le petit groupe repart de plus belle. L’insouciance de l’enfance… Pourquoi la perd ton quand on grandi ?

J’arrive au pied de la rivière qui longe la ville. Mais bond je ne vais quand même pas me rafraichir ici ! Un minimum de pudeur tout de même ! J’ai chaud mais pas à ce point. Mais la rivière débute forcément quelques part. Et le quelques part s’appelle lac ou étang. Enfin un endroit où je pourrais me rafraîchir. Je regarde dans la direction des montagnes. Ce que je cherche est là bas. Mais à combien de temps d’ici ? Je ne vais pas faire tout le chemin à pieds tout de même. Ici comme ailleurs les gens voyagent à cheval.
Sans attendre plus longtemps, je fonce aux écuries du pensionnat. Ma jument grise Summer avait été placée dans un des box du fond de l’écurie. Cette jument était toute ma vie. Ayant eu des complications lors de la mise bas, j’avais aidé mon père à la faire naître. J’avais lors 14 ans. Mon père m’en avait ensuite fait cadeau. Des ce moment, elle faisait parti de ma vie à part entière. Alors il était évident qu’elle me suive dans cette nouvelle vie.

« -Alors ma belle, remis de cette fuite ? »

Pour réponse elle me poussa gentiment l’épaule puis fouilla du nez mes mains. Je me mis à rire.

« -Désolé je n’ai rien pour toi. Enfin si peut être bien… Allez on y va ! »

Je mets son filet et zap la selle. Même si je la mettais le plus souvent, j’avais appris à monter sans. D’un bond agile je me suis mise sur son dos. Nous sommes sorties de la ville tranquillement mais l’excitation montait. Des le porche de la ville passée, il ne suffit juste de serrer les mollets pour sentir les muscles de ma juments réagir à mon signal. Dans un train rapide nous galopions vers les montagnes. Des larmes coulent de mes yeux mais le sourire aux lèvres, je me sens libre.

Arrivée au point de départ de la rivière, je ne pu m’empêcher de lâcher un cri d’admiration. Un magnifique lac aux pierres blanches qui se reflètent par endroits donnant un certain charme à cet endroit. Je saute à terre. Enlevant la bride de Summer, celle-ci s’ébroue de plaisir. M’approchant du bord du lac, je retire mes chaussures. Je m’avance dans l’eau jusqu’au niveau de ma jupe c’est-à-dire un peu au dessus des genoux. Ma jument grise n’a pas mis longtemps à me rejoindre. Pour elle l’eau lui arrivait au mis tendons. Elle aussi devait souffrir de cette chaleur. Mais ici, rien que les pieds dans l’eau je peux sentir tout mon corps se détendre. C’est comme chez nous, prêt de la maison il y avait un étang. Quand nous étions petites avec ma sœur, les journées de grandes chaleurs nous allions nous baigner. Profitant de ce moment, je ne peux m’empêcher de repenser à nos jeux.


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Ancolie Edelweiss
Ancolie Edelweiss

Messages : 232
Date d'inscription : 22/05/2012
Age : 27
Localisation : Au pays des poissons dépecés et des oiseaux saignés !

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MessageSujet: Re: Quelle endroit rafraîchissant [Libre]   Quelle endroit rafraîchissant [Libre] I_icon_minitimeSam 25 Aoû - 20:40

dead

- MON DIEU JE VAIS MOURIR !!!

Il fallait le crier. Tête levée vers le ciel, il fallait que la toute puissance le sache. S'il pouvait faire quelque chose. Inventer une machine à glaçon, une rendant l'air froid. S'il existait quelqu'un en haut. Je l'en prie, qu'il trouve une solution. C'est intenable. Une chaleur étouffante doublée d'une voix ennuyeuse d'un professeur d'étude. C'est littéralement insoutenable ! Pardonnez-moi Seigneur, mais je devais le dire. Je devais le hurler. Monsieur le bonhomme du ciel, je t'en prie envoie-moi juste un signe.

- Dans ce cas, faites-nous le plaisir de mourir en silence.

Je baisse la tête, regarde avec des yeux déformés par l'incompréhension, le mépris et la déception. C'est ça le signe ? Coude sur la table, j'écrase mes joues contre mes poings. Je fais la moue, résigné. Insupportable. C'est littéralement insupportable. Et personne pour m'aider. Promis à la sortie j'étrangle un par un ces lâches qui se conforme au régime dictatorial de ces bonshommes aux gros cerveaux. Du moins de ce qu'ils veulent nous faire croire. Si nous étions pas aussi reculés dans l'âge de la technologie, je penserais à des automates venus détruire la terre. Mais puisque nous sommes tenus aux pistolets et chaussures à crampons je me résigne à croire qu'ils font leur métier. Mais quel métier ! Un jour. Un jour peut-être, j'irai poser la question à M. McDwykens. Il est tellement bizarre qu'il doit bien avoir la réponse à cette question. Quant à l'autre courge se dandinant devant son tableau, je suis sûre qu'il n'y a jamais réfléchi. Quoiqu'on pourrait se poser la question. Sans décoller mon coude, je lève un doigt.

- Dites-moi...

- Non.

Je reste figé un instant avant de baisser la tête, dépitée. Au moins, il a le mérite d'être clair. Mais quel ennui ! Bon Dieu ce n'est pas humain de pouvoir s'ennuyer comme ça ! Pitié, envoyez-moi un fou, un psychopathe, un chasseur de mouton n'importe quoi, mais faites que tout passe plus vite ! Pour peu je me serais mise à genoux, mais l'autre quiche devant m'aurais encore une fois reprise. Alors, je reste là, tête baissée sur mes feuilles vierges à m'apitoyer sur mon pauvre sort. Pardonnez-moi et faites moi le plaisir d'adoucir le temps tant que vous y êtes. Ce n'est pas parce que Mosieur tout puissant se doit de nettoyer seul son paradis à la place de ses anges gréviste qu'il peut se permettre d'écourter son travail en supprimant les nuages. Parce que nous on crève en dessous. Mais ça Monsieur ne veut rien entendre bien évidemment. La chaleur amène les esprits à délirer, regardez le mien. Je vous en prie, ayez pitié de moi !

Je dois être une bonne pieuse. Le bonhomme à l'avant nous autorise enfin à sortir. Je relève la tête, n'en revient pas. Tellement pas que je mets un certain temps avant de me lever, d'empoigner mes affaires et de courir vers les dortoirs. Ma prise de conscience trop lente, je devais rattraper les minutes perdues. Sans m'en rendre compte je me présente devant Poly, le tire, le scelle rapidement. Trop rapidement peut-être. Ses ébrouements répétitifs me mettent la puce à l'oreille. Pathétiquement trop étourdie pour y faire attention, je le chevauche. Il est calme, trop. Soudain, son pas s'accélère. Je vois, le ciel, un nuage poussiéreux, le sol, l'herbe en gros plan. Je viens de goûter douloureusement la terre. Je me relève doucement, la main sur le dos. J'ai mal, affreusement mal. Et je crie, à nouveau. Des cris moins de colère, non de désespoir. L'autre bête s'en contre fiche, elle galope vers la montagne. Ironie du sort, je me dois de la rattraper. Pauvre bête si elle se perdait. Surtout qu'une flemme immense de parcourir la montagne à pied me parcoure les membres principaux. Alors, autant gaspiller de l'énergie à courir. Je cours, donc. Longtemps d'ailleurs, un peu trop. Je suis essoufflée. Poly un peu quand même, se serait trop injuste. A pas lent je le rattrape, monte enfin sur la selle. Le jeu est fini, il le comprend, marche doucement.

Un souffle de vie traverse mes cheveux blancs. L'air frais du lac. Quel bonheur. Je serre les cuisses, le poney accélère. Peut-être est-il trop bête. Peut-être qu'il est simplement mauvais. Le fait est qu'il ne s'arrête pas. Le fait est que nous finissons dans le lac. Enfin lui, moi je survie. Encore. Il s'arrête brusquement, tourne la tête comme pour me regarder. Mettez lui un sourire, il en devient mesquin. Je comprends.

- Ose ça et je te jure... tu es un poney mort !

Il s'en fiche. Il se moque. Je me sens voler à nouveau. Dans l'autre sens cette fois-ci. Je rencontre violemment l'eau, telle un oiseau rencontre une vitre. Le fond, où est-il ? Près, mais pas trop. Mon pied le touche, me propulse hors de l'eau. Du moins m'a tête. Je le regarde rejoindre tranquillement la rive. Alors, je plonge et je nage. J'arrive au point où marcher devient plus pratique. Je me lève. Toujours plus tremper je crie de plus belle.

- Imbécile ! Tu...

Il me regarde, je déteste ça. « Cause toujours » c'est ce que disent ses yeux. Alors, je me tais, je replie mes bras sous ma poitrine et je souris.

- Bah, au moins tu m'as rafraîchi .

Je marche lentement jusqu'à lui. Une fois à sa hauteur je lui caresse le museau.

- La prochaine fois, un peu plus de douceur serait la bienvenue.

Ma main frappe doucement entre ces deux oreilles. Je tourne la tête, tombe nez à nez devant toi. Tu es un peu loin tout de même, les pieds dans l'eau. Je me rapproche lentement en tenant Poly par les rennes. Je m'arrête avant la caresse de l'eau. Je prends le soin de desceller l'animal, pour plus de confort. Puis en enlevant rapidement mes chaussures, quoique déjà mouillées, je te rejoins. Ces cheveux rouges, ils sont finalement reconnaissables. Même rapidement connus.

- Lily ?

Ma voix est douce et enjouée. Je suis heureuse de trouver une bonne compagnie ici.

- Excuse-moi pour la scène de ménage. Poly est...disons... impulsif.

Je glisse une main sous ma chevelure pour me frotter l'arrière du crâne. Un peu gênée du spectacle, je penche la tête sur le côté et souris. Je ne fais pas peur tout de même ?

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Lily Madson
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MessageSujet: Re: Quelle endroit rafraîchissant [Libre]   Quelle endroit rafraîchissant [Libre] I_icon_minitimeMer 5 Sep - 19:48

Chef des white flat

Des images, des souvenirs, des rires, des pleures, des gens heureux. Mais tout finit inlassablement dans le sang. Pourquoi pourquoi !? A jamais ces images me hantent et me hanteront pour toujours. Nos parents étaient si… Ils n’avaient rien avoir la dedans ! C’est moi qui ne l’ai pas comprisse ! C’est moi qui l’ai rejeté ! Alors pourquoi les a-t-elle tuées ?! Rageusement je frappe l’eau calme du lac de mon pied. Une larme coule sur ma joue. Et pourquoi je pleure, moi ?! Je m’étais jurée de ne plus verser de larmes. Mais faut croire que pour certaine chose l’Homme est impuissant.

Me jument relève sa belle tête fine d’un coup. Un souffle grave et roque sort de ses naseaux un peu comme un gros ronflement. Je me retourne dans la direction qui semble l’intriguer et l’inquiéter. L’eau bouge et crée de mini vaguelettes. Un petit cheval, de là je dirais même un poney, se tient au bord et une tête finit par sortir de l’eau. Prise dans ma rage et ma colère je n’ai même pas fait attention que quelqu’un était arrivé. Quand cette personne sort de l’eau complètement, je semble reconnaitre la chef de White Flat et donc par la même ma chef. Ou mon ? A vrai dire je ne sais pas trop si on peut utiliser le genre féminin ? Mais la n’est pas vraiment la question. A l’entente de mon nom, elle m’a reconnu. Enfin mes cheveux ne passe pas inaperçu, comme ces cheveux blancs rosés. Un point commun entre nous, tiens ! Mais en tout cas elle se rapproche de moi. D’un revers de main j’essuie la trace, le témoignage de ma tristesse.

Elle s’excuse et semble désolée de se présenter à moi totalement mouillée. Mais comment lui en vouloir et à vrai dire je pense que c’est plutôt le dénommé Poly qui devrait s’excuser de son comportement envers sa maîtresse. Mais l’animal taquin semble s’être bien amusé du spectacle et l’œil encore pleins de malices n’a pas l’aire d’être à cours de plaisanterie.
Avec la même amabilité et gaité qu’elle, je lui réponds.
« -Ne t’inquiète pas. Un peu d’animation ne fait pas de mal. »
Après un clin d’œil.
« -En tout cas j’espère que tu as mal nulle part ? »
A première vu rien ne semblait lui faire défaut.
Mettant dans un coin ces souvenirs nostalgiques, je reprends la contemplation du lac qui a repris son calme.
« -Je suis venue ici pour profiter du frais, j’ai un peu de mal à m’habituer à la chaleur. Mais la tranquillité de ce lieu est… envoutante. Dangereusement envoutant. »
Lily change de sujet ma vieille. Change-toi les idées, bon Dieu !
« -Tu viens souvent ici ? »

Je me tourne vers elle, d’une main je tiens une mèche de cheveux qui avec l’aide du vent me chatouille le visage.


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