La campagne pour le prix d'excellence : Les discours.

La campagne pour le prix d'excellence a commencé. Tous les élèves, les professeurs et les habitants sont réunis dans le théâtre du pensionnat chacun leur tour, ils doivent passer sur scène. Le trac monte pour certains d'autres sont plus confiants que jamais, et certains encore motivent leur troupe. Un brouhaha est dominant. Puis le directeur Keystone monte sur scène.

Chers farawayers, le concourt du prix d'excellence va commencer, mais avant je tiens à vous rappeler l'importance de ce concourt pour notre pensionnat et pour la prospérité de notre ville. Que les discours commencent !

Sur ces quelques mots, le directeur descendit de la scène et vint s'asseoir près des professeurs, attendant de voir les premiers discours.

La jeune blondinette s’avança en sautillant comme à son habitude qu’on lui connaissait, elle se plaça derrière le pupitre légèrement trop haut ce qui l’obligea à se mettre sur la pointe des pieds. Elle n’avait pas préparé de véritable discours, elle misait tout sur l’improvisation qu’elle dit plus authentique. Elle prit la parole avec sa voix angélique mais claire et avec un sourire léger.

« Bonjour à tous. Je pense que la plupart d’entre vous me connaissent, au moins de nom. Dans le cas contraire je suis Mindy Fusten. Si j’ai tenu à me présenter pour ce prix d’excellence, malgré les derniers évènements c’est avant tout parce que je tiens à ce pensionnat. Je ne ferais pas l’éloge de mes titres, de mes talents ou encore de mes actions, non si je pense pouvoir représenter le pensionnat c’est avant tout parce qu’il représente tout pour moi. J’ai grandi ici, accueillit par des gens alors que plus personne ne voulait de moi.
Me choisir c’est choisir quelqu’un qui vous représente tous, moi aussi j’ai connu des peines, des joies, et la mort… »

Elle marqua une pause et sortit son revolver avec un sourire mesquin, les gens dans la salle poussèrent un cri d’exclamation, mais Mindy se contenta de le poser sur le pupitre.

« Je sais bien que beaucoup d’entre vous ne voterons pas pour moi parce qu’il pense que je suis folle, ou dangereuse. Mais sachez que la seule chose qui me retient c’est ce lieu que nous aimons tous.
Cher Juge de cette ville pourrie, sachez que si vous supprimez cet endroit, je ne donnerais pas cher de votre vie. »

Elle adressa un petit clin d’œil au juge.

« C’était Mindy Fusten ! Voter pour moi c’est voter pour le pensionnat ! »

Puis comme elle était venue elle quitta la salle. Quelques secondes après elle arriva de nouveau chercher son précieux. Puis partie définitivement en chantonnant.

Messages : 61 Date d'inscription : 10/06/2013

Après le discours de Mindy, un bref silence se fit dans la salle. Décidemment, elle ne changera jamais. C’était au tour du professeur maintenant. Amusé par le discours de la Tulip, il redevint pourtant sérieux en grimpant sur l’estrade, et s’approcha du pupitre. Toujours aussi classe, il regarda la foule qui se trouvait devant lui avant de prendre une grande inspiration et s’exclamer.

- Bonjour à tous et à toutes. Je me nomme Jeffrey Kelray et fais partie du corps enseignant de l’internat de Whiteriver. Vous voir ici si nombreux me ravi. Cela prouve que, comme moi, vous êtes concernés par l’avenir de notre pensionnat. Je suis sûr que la majorité d’entre vous y ont étudié, et comprennent donc la détresse de ceux qui y vivent encore. Pour ma part, j’ai passé plus de la moitié de ma vie dans cette ville, et ai étudié au pensionnat jusqu’à mes 18 ans. Je suis revenu il y a 6 mois et c’est avec joie que j’ai accepté le poste de professeur dans ce même établissement où j’avais passé une adolescence si heureuse. Pourtant, après quelques mois un peu trop mouvementés, notre vénéré Juge Simmons a émis le désir de fermer cet établissement qui fait notre fierté. Décision que je respect parfaitement, mais qui m’impacte comme la majorité d’entre vous.

Il marqua une pause pour reprendre son souffle, jeta un coup d’œil à ses notes, parcouru les habitants des yeux et aperçut au loin la petite Mindy qui lui faisait un geste d’encouragement. Amusé, mais toujours sérieux, il continua.

- Ce prix est le seul moyen de sauver le pensionnat. Les deux élus représenteront l’excellence de notre ville, et devront convaincre notre Juge de revenir sur son décret. Qui de mieux, donc, qu’un ancien élève pour vous représenter tous ? En me présentant à cette élection, je mets à votre service mon expérience et vous promet de me battre en votre nom pour sauver notre internat. Ce combat, je ne pourrais jamais le réaliser seul, et c’est pour cela que j’ai besoin de votre aide. Je n’ai plus qu’une chose à dire : Votez pour moi. Merci à tous pour votre attention

Il se fit silencieux, scrutant la population, et sur son visage apparu un large sourire. Il quitta l’estrade avec un geste de remerciement de la main, et retourna s’assoir à sa place.

Messages : 116 Date d'inscription : 19/05/2013 Age : 29

Faire des discours n’entrait certainement pas dans la liste des choses que Spring savait faire. Et pourtant, c’était bien ce qu’on lui demandait. Mais non, il n’en était tout simplement pas question. Même si elle le voulait, elle n’aurait pas pu écrire de texte à l’avance, et quant à improviser, cela aurait sans doute donné le pire des résultats. Alors elle restait sur le côté de la scène, dans les coulisses, et écoutait les discours, cachée par le rideau, debout et prête à sortir de la salle quand tout serait fini. Mindy et un professeur étaient déjà passés, mais beaucoup de monde encore attendait. En soupirant, Spring hésita à piquer une petite sieste debout, mais c’était sans compter la présence d’une Tulip qui lui demanda quand elle allait passer. Ce à quoi la jeune femme répondit qu’elle ne comptait pas monter s’exprimer, et s’écarta pour qu’on la laisse tranquille.

Soudain, dans son dos, elle sentit qu’on la poussait violemment. Pour ne pas tomber, elle n’eut d’autre choix que d’essayer de se rattraper en bondissant vers l’avant, et se rendit compte qu’elle venait de quitter les coulisses et se trouvait maintenant au milieu de la scène vide. Son premier réflexe fut de regarder qui l’avait poussé, et elle aperçut une barrière humaine de Tulips, qui lui coupait l’accès aux coulisses. Toutes avaient l’air très amusé par la plaisanterie, et Spring se retourna donc vers l’assemblée et s’approcha du pupitre, bouillant intérieurement. Elle regarda la foule, ne sachant que dire, et au bout d’une bonne minute de silence, elle articula froidement.

- Bonjour à tous. Même si je n’ai jamais souhaité m’exprimer, il semblerait que je n’ai plus le choix…

Elle jeta un énième regard énervé derrière elle et continua lentement.

- Je me nomme Spring. Je suis arrivée il y a assez peu de temps, et ne connait pas encore très bien la ville… Je… Enfin… Je ne suis sans doute pas l’incarnation de l’excellence mais…. Je pense que… Enfin, non…

Elle se tût. Elle était restée très calme jusque-là, mais elle se rendit compte qu’elle défendait une cause qui ne l’intéressait pas, et qu’elle n’avait tout simplement rien à faire là. Aussi elle continua d’une voix agacée.

- Vous savez quoi ? Votez pour qui vous voulez. L’excellence, c’est autant l’intelligence que la force brute. Alors je vous conseille de bien réfléchir. Un bon orateur n’incarnera pas forcement l’excellence du pensionnat. C’est tout.

Elle se retourna et revint aux coulisses, envoyant son poing dans la figure de la Tulips qui l’avait poussé. On entendit quelques bruits de luttes, puis plus rien. Spring était partie.

Messages : 66 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 30

Maudit shérif qui voulait faire fermer le pensionnat de Whiteriver Town. Maintenant, il devait passer devant tout le monde. Qui donc? Le petit Xavier Kannan, poussé par ses sœurs qui avaient sans doute juste envie de se marrer. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Un petit peu sûr de lui, le jeune albinos vint sur la scène, se mettant pratiquement au bord, sans faire gaffe. Il avait beau l'habitude de faire quelques discours depuis sa plus tendre enfance, mais le fait que ce soit en face d'américains le gênait énormément. A cause de son accent sans doute un peu franchouillard, mais il n'avait pas le choix : s'il aurait pu, il aurait fui depuis longtemps le théâtre afin d'éviter de parler en publique. Mais tout le monde devait se présenter à l'élection sous peine de voir l'internat fermé. A moins que c'était tout simplement parce que Jeff était passé avant lui, une des pires menaces qui pouvaient voler sur lui. Oh qu'il vote ou non pour lui, il s'en fichait. Mais qu'il se mette à hurler qu'il portait des corsets, ça.... ça lui mettrait bien la honte, surtout devant le bon nombre de spectateurs. Prenant une grande inspiration, il commença son discours, tripotant un peu son papier sur lequel étaient écrites tout les mots en anglais qu'il n'arrivait aucunement à retenir :

"Mes chers citoyens, nous voici à présent obligés de nous réunir en cette si belle soirée dans ce magnifique théâtre que voici. De la faute de qui? Du Juge Simpson qui désire fermer notre pensionnat! Je ne veux aucunement qu'il ferme et sans doute parce que je tiens à lui, tout comme à ces petits pensionnaires qui forment ma deuxième famille... malgré ses petites chamailleries.

Cependant, je dois bien .... avouer que cela me donne l'avantage de pouvoir discuter avec vous, ici-même, de quelque chose qui me tient à cœur depuis un certain temps. A vrai-dire, sans doute depuis mon arrivé ici en Amérique. Je remercie le Ciel de m'avoir permis d'avoir pu être accueilli .... chaleureusement à White River Town, même si cela n'a pas été bien spécialement difficile avec la chaleur écrasante de votre pays. Mais s'il y a bien une chose que je n'ai guère compris, c'est les violences qui dominent dans ce pays avec ses petits conflits, y compris dans notre pensionnat. J'ai suivi les Rifles Bullets qui m'ont accueillis en premier avant de comprendre que tout mes camarades se battaient entre eux pour la même et unique raison : il y a de cela plusieurs décennies une fille a été tuée. Alors du coup, ça se chipote entre nous, ça s'envoie des coups, ça se tire une balle dans les jambes des autres... Ça se bat pour une vieillerie? Alors que par derrière ça s'entends bien? Parce que oui, je vois bien qu'il n'y a pas vraiment de haine entre les Tulips et les Riffles -juste un peu de taquinerie, n'est-ce pas ma petite Springounette?- d'ailleurs ça s'entends assez bien. Mais ça se bat toujours par devant! Excusez-moi, mais j'ai l'impression d'avoir quitté la Cour pour rejoindre une Basse-Cour avec ces poules et ces coqs qui après s'être battus se font des petits câlins avant de recommencer leurs ... quenelles? Ah non, querelles autant pour moi..."

Décidément, les traductions faites par ses aînés étaient à revoir. Ou peut-être leur écriture. Mais sinon, il pensait que ça allait puisque mis à part ce mauvais mot, il avait gardé la tête haute et ne s'était pas encore humilié. Du moins... pas encore. Bon, il était enfin temps de clore son discours : plus vite il sera hors de scène, mieux ce sera.

"Tout cela pour vous dire qu'il serait mieux pour nous d'oublier cette vieille histoire et de bien nous entendre les uns les autres, puisque nous sommes déjà au bord du gouffre, faisons tous un pas en avant... Wouuuuhouups!"

En ayant essayé d'imager cela en faisant lui-même un pas en avant -oubliant accessoirement qu'il était au bord de la scène- Xavier tomba d'une manière forte ridicule sur les spectateurs les plus proches. Il se releva assez rapidement, rouge de honte avec un léger sourire de gêne aux lèvres, et leur demanda pardon avant de s'en aller... Quel boulet!

Messages : 26 Date d'inscription : 30/07/2013 Age : 28

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La foule ria à cause de la chute du jeune homme qui venait de terminer son petit discours sur une note de "pas en avant". Et maintenant, c'était à son tour. Elle regarda les autres membres des White Flat, histoire de se donner du courage, leur fit un signe de tête puis se dirigea doucement vers la scène. Non, elle n'avait rien préparé. Non, rien de rien. Et elle allait le regretter. Les élèves rirent un peu lorsqu'ils virent la jeune fille à la peau bronzé marchant telle une tortue sur l'estrade, en direction du pupitre.

- Et maintenant, je fais quoi ? Dit-elle pour elle-même, oubliant que toute une foule était en train de l'écouter.

Elle entendit un "lâche ton discours, crétine !", suivit de quelques éclats de rire, puis le silence. Oh, non, elle avait oubliée la foule !

- Ha ha... Oui... Tous ces regards braqués sur moi - enfin, c'est mieux que des armes comme le revolver de Mindy, mais... C'est assez... Intimidant...

Elle les fixa encore, puis réfléchit, avant de remarquer que plus rien n'était dans sa tête. Puis lui vint l'idée : imagine les tous en sous vêtements ! Elle ferma les yeux, les rouvrit, puis imagina toute cette assemblée, ainsi que les professeurs, en situation encore plus délicate que la sienne. Mais ça, c'était juste avant qu'elle se dise "s'ils sont tous en sous-vêtements, alors peut-être que...", puis elle se cacha derrière le pupitre, comme si elle-même était légèrement vêtue. Ahlem, Ahlem, il faut que tu dise quelque chose. Ils te regardent tous, il faut que tu parles, enfin...

-Si nous sommes tous ici, c'est parce que le juge Simsons veut fermer ce pensionnat. Et, je dois avouer que cela ne fait pas longtemps que je suis dans White River Town, et pourtant je tiens à cet endroit. Parce que les habitants m'ont acceptés telle que je suis... Et je vous en suis très reconnaissante. Je tiens à la belle White River, je tiens à ce pensionnat un peu louche, et... Vous trouvez pas que c'est un peu bizarre que même les professeurs peuvent y participer ? Franchement, ils s'occupent déjà de nous mener la vie dure avec leurs cours, alors en plus voler le seul événement où les élèves parlent sans se tirer dessus...

Un léger coup d'oeil permis à Ahlem de voir que les professeurs lui jetaient de regards noirs. Sur ce, elle changea de sujet :

-Oh, j'aie oubliée de vous dire. Mon nom est Ahlem Brown, et j'aie fait le choix de me présenter pour que le pensionnat puisse rester en un seul morceau, et qu'il ne ferme pas à jamais ses portes, car c'est un symbole pour cette ville. Je crois que vous pensez la même chose, non ? Et même si cette bataille entre les hommes et les femmes dure depuis cinquante longues années, elle finira par cesser, car aussi haut qu'un oiseau vole, il finit par se poser.

Elle fit un léger signe de la main pour saluer les élèves, puis marcha d'un pas plus assuré vers la foule que lorsqu'elle était partie en direction du pupitre. Elle rata une marche et glissa, tombant sur les fesses sur l'une des marches. Les élèves prés d'elle rirent en la voyant se ramasser ainsi. Elle aussi avait finit par se poser.

Messages : 122 Date d'inscription : 11/08/2012 Age : 30

Déjà du monde sont passé sur cette scène, dans ce théâtre pour exprimer leurs sentiments. La jeune Mindy fût la première. Et là c'est ma petite protégée qui finit son discours. Un peu maladroite, elle a tout de même su prendre la parole devant toute cette assemblée. Et rien que pour cela je suis fière d'elle! Mais en descendant, dans les marches elle finit sur les fesses. Les rires se font entendre à côté d'elle. La pauvre... Mais je ne pût m'empêcher de sourire tout de même. Mais plus un sourire de compassion et d'encouragement un sourire de moquerie. Lui tendant une main pour l'aider, une fois sur ces jambes, je la pousse gentillement dans les coulisses. Je la regarde avec un sourire d'encouragement.

"-Tu as fais du bon boulot ma p'tite."

Je pose un pieds sur scène. Et je dois prendre ce masque. Mon masque de chef. Marchant d'un pas déterminé, le regard remplit de courage et de confiance. J'arrive au pupitre. Passant un bras entre ma nuque et mes cheveux, je les enlève de mon col du manteau noir que je portais lors de mon arrivé ici. Mes cheveux de feu retombe en cascade sur mon dos. Comme embrassé je regarde l'assemblée.

"-Me présenter ne me semble pas une chose vraiment utile. Je suis arrivée ici pour diverse raisons qui ne vous regarde pas. Mais j'ai trouvé cette endroit et même si le repos et la tranquillité ne sont pas dans la brochure de cette ville, il y a quelque chose de... Vivant. Oui la vie au pensionnat est vivante! Alors pourquoi le fermer? La loi de ce pensionnat est marche ou crève. Peut être est ce dur mais c'est la vie! C'est la vie ici! Et fermer le pensionnat de changera rien. Elle ne ferait qu'empirer les choses. Ici au moins, cette guerre est en quelque sorte embrigadée entre ces mures, entre ces plaines et ces montagnes."

Je débite tout ce que j'ai sur le coeur, en parlant le plus clairement et le plus distinctement. Je reprends mon souffle.

"-Ce pensionnat n'est pas juste une endroit qui accueille des élèves. Il est le lieu, le décor de cette guerre, de notre guerre. Entre ces murs est inscrit l'histoire de cette ville mais aussi celle de notre histoire. Et quand dans plusieurs générations, les gens viendront ici ils découvriront cette haine qui c'était installée dans le coeur des hommes et des femmes ici. Pourquoi je parle de cette haine au passé? Car j'en suis sure dans le futur cette guerre aura prit fin. Je ne serais pas la personne qui aura accomplit ce miracle mais peut être qu'une personne à ce rôle. Alors votez pour lui. Votez en votre âme et conscience. Et essayons d'avancer vers ce futur qui est né d'une intuition."

Me détournant je repars vers les coulisses. Mon discours n'a peut être pas convaincue ou fait sensation mais j'ai dit ce que j'avais à dire et c'est le principal!

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Toutes ces personnes ne se ressemblaient pas, et pourtant chacun a sa manière défendait se lieu. C'était l'heure d'Alastair, a son tours de faire ses preuves, de montrer a tous qu'il est un roi.
La jeune Lily, qui avait fait un discours confus et humble comme a son habitude quitta la scène et Alastair a son tours prit place derrière le pupitre, et prit une grande inspiration.

« A vous qui vivez dans cette ville, a vous qui devez tout a ce pensionnat, oui c'est a vous que je m'adresse aujourd'hui dans ce lieu qui nous est cher, et qu'un homme seul souhaite fermer.
Il pense que nous sommes dangereux, que nous sommes le plus grand malheurs de cette ville, mais sommes nous juste des tyrans ? »

Il marqua une courte pause, son ton et son rythme était parfait, tous ses entraînements devant sa glace on finit par payer.

« Oui beaucoup de sang a coulé ici, beaucoup d'âme se sont brisées en mille morceaux face a la dure réalités. Certes beaucoup on mal tournés, mais combien on réussit a trouver une rédemption, a se construire un avenir dans cette ville ? »

Un petit silence.

« Si nous sommes là aujourd'hui c'est que nous croyons en ce pensionnat. Nous, tous ensemble nous sommes l’espoir du pensionnat, la lumière de l'avenir. Mais si cet homme étend la lumière qu'adviendra-t-il ? »

Il haussa le ton et se montra plus autoritaire.

« Je jure alors de me battre, me battre pour ce que l'on aime. Et même si je suis seul, je me battrais pour que justice soit faite ! Alors votez pour moi, et l'espoir ne s’éteindra pas ! »

C'était tellement parfait que ça en était presque burlesque mais après tout c'était Alastair Evans qui avait parlé. Il partit en saluant la foule comme un prince, fier de lui et de son numéro.

Un discours. Faire un discours alors qu'il venait à peine d'arriver. C'était de loin la pire des démarche qu'il avait eu à faire. Non, Wilhelm n'avait vraiment, mais alors vraiment pas du tout envie de le faire. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait aucune raison plausible de défendre ce lieu. Il était trop inconnu pour emballer les foules, et aura vite fait de parler dans le vide, devant une masse d'ignares désintéressés. Mais à la guerre comme à la guerre, et malgré sa situation peu avantageuse de départ, son ordre de passage le rendait plutôt confiant. En effet, suivre un collège était une bonne chose, et le discours du jeune Evans n'avait pas laissé les foules sans voix. C'était pour lui sa première occasion de paraître en public. Et comme toute personne censée, il fallait faire bonne image. Alors tant qu'à faire, faisons le.

D'un pas ferme et décidé, Wilhelm arriva sur scène. Il n'avait préparé aucun discours, rien. Son intention de départ était juste d'écouter les déclarations pour connaître un peu mieux les membres du pensionnat. Mais finalement, il s'était résolu. Derrière le pupitre, avec sa tenue de ville et son couvre-chef, Wilhelm avait tout d'un président, ou presque, suivant des avis. Mais maintenant, il fallait assurer un discours convenable pour ne serait-ce que donner une bonne image de lui. Il se racla la gorge pour réclamer un peu de silence, resserra sa cravate, et commença.

« Bien que très peu ne me connaissent, je tiens personnellement à paraître devant vous aujourd'hui. Je me nomme Wilhelm Lawford. Je suis arrivé récemment en ces lieux. Mais malgré le peu de temps que j'y ai passé, je mis sens chez moi. Comme tout le monde ici. Nous vivons tous ensemble, côte à côte. Malgré les quelques discordes anodines qui séparent certains, nous voulons tous la même chose. Nous aimons ce pensionnat et nous y vivons ! Ce lieu est notre lieu de vie à tous ! Nous l'enlever est comme nous priver de notre existence même ! »

Il marqua une courte pause, suffisante pour rabrasser ses idées dans sa tête et permettre au public de s'impatienter.

« Ce discours est pour moi un moyen de dire ce que j'ai sur le cœur. Ce que nous avons tous sur le cœur. Mon camarde précédent vous l'a annoncé, l'espoir existe encore. Il est là, entre vos mains ! C'est à nous tous de choisir entre vivre ou non ! Faites votre choix, citoyens de WhiteRiver ! Faites le choix de voter pour celui qui saura faire survivre et renaître notre bon vieux pensionnat ! »

Wilhelm se calma. Il s'était emballé un peu vite. C'est vrai que devant une foule, il avait la mauvaise manie de parler sans prendre compte de ce qui l'entourait. Il adressa donc un dernier mot, avant de la saluer avec grâce, et de repartir de la scène.

« Vous avez le choix, faites le bon, mes amis ! C'était Wilhelm Lawford, pour vous servir, mesdames et messieurs !

Messages : 39 Date d'inscription : 06/07/2013

Ah les concours ! Qu'est-ce qu'il détestait ça. Les gens étaient tous des rivaux pour gagner un titre ou un prix plus que stupide. Tout les élèves devaient y participer. Ils étaient là, derrière les rideaux, en train de relire leur discours quelque peu angoissé. D'autres, plus sûrs d'eux, attendaient leur tour patiemment. Maximilian ne faisait parti d'aucun de ces groupes. Il était là, dans son coin, à dormir. Mais quand je vous dis dans son coin... c'est bien caché sous une table pratiquement oubliée des autres élèves. Dans le royaume des songes, il entendait quand même tous ce qui se passait autour de lui -un don qu'il avait depuis la naissance d'entendre dans son sommeil ce qui se disait pendant son repos ; utile pour les cours. Et malheureusement, il entendit quelques bruits de pas de rapprocher.

"Maximilian, il faut se réveiller...."

Le blondinet s'était décidé à ne pas réagir. Non, il ne voulait pas aller sur cette scène et faire un discours qu'il n'avait pas prévu. Oh que non.

"Maxouille ! C'est à ton tour !"

"Maxouille"? Tiens? Il avait un surnom à présent? Le jeune homme sentit soudainement deux mains lui prendre un pied et le tirer d'en dessous de la table. Il ouvrit alors ses yeux pour voir alors un autre Flick le regarder avec un sourire. Ce dernier l'aida à se relever -même si en soit, Maximilian aurait préféré rester au sol- avant de l'emmener près de la scène.

"Alastair est déjà passé, là c'est Wilhelm. Après ce sera à toi. Une belle brochette de Knife ! Alors fais gaffe à ce que tu dis et ce que tu fais d'accords?"

Le jeune garçon opina de la tête avant de la baisser. Non, il ne voulait pas aller voir tous ces gens. Ils allaient se moquer de lui pour sûr. En plus, il ne voyait pas pourquoi un enfant de fille de joie irait participer à un concours. Et si les Orchids gagnaient? Elles pourraient reconstruire leur bâtiment en premier. Et alors, adieu la cohabitation avec la jolie Alexandra! Il se mordit la lèvre inférieure. Non il voulait rester encore plus longtemps avec la demoiselle, le temps de vaincre sa timidité et de dire qu'il l'aimait, qu'elle était la femme de sa vie, celle qui arrivait à lui faire battre le cœur aussi facilement. Wilhelm revint dans les coulisses et Maximilian avala sa salive. Non, il n'avait pas le choix : il devait aller sur scène et faire tout son possible pour que le pensionnat ne ferme pas. Parce qu'encore, ça allait si les Orchids avaient de nouveau leur bâtiment puisqu'il pourrait toujours revoir Alexandra. Mais... si il n'y avait plus du tout de pensionnat? Plus d'école ! Plus d'élève ! Plus jamais il pourrait revoir la dulcinée. Prenant une grande inspiration et à moitié endormi, il alla de lui-même sur la scène.

Il ne tarda pas à rougir : il y avait trop de monde dans le théâtre et par cette même occasion, trop de regards pointés en sa direction. Les jambes un peu tremblant, il parvint quand même à trouver le courage de commencer à parler.

"Bonjour... Je... je suis Maximilian Davidson... je... je suis enchanté d'être avec vous ici... Pardon je... suis un peu timide.."

Si son oncle était là, il lui aurait sans doute collé une bonne trempe pour être aussi ridicule devant tout le monde. Quant à sa mère, elle se serait écriée "comme il est meugnon!" en tapotant dans ses mains. C'était ça d'avoir une mère-poule, même si en soit elle était souvent absente.

"Je voudrais vous dire que... qu'il ne faudrait aucunement que cet internat ferme... Je sais qu'il y a trop de bagarres mais...il me semble que même hors de notre pensionnat il y a des duels non? Enfin.... c'est pas pour vouloir embêter Monsieur Simpson mais... avant de vouloir nous enlever ma deuxième maison.. faudrait... quand même regarder autour de vous... de vous occuper des violences à l'intérieur de Whiteriver Town en premier... enfin c'est pas une critique... pardon..."

Une grosse erreur de sa part d'avoir dit ça? Sans doute. Cependant il parti rapidement sur quelque chose d'autre après un long silence.

"Ce serait vraiment triste pour tout le monde ici si notre internat fermait.... Enfin...surtout pour moi, les autres je ne sais pas... mais je sais que personnellement j'en pleurerais... Ce n'est pas viril mais tant pis... je préfère être sensible et le montrer à tout le monde... Parce que je ne verrais plus mes amis... les Flick Knife... les Orchids et Alexandra..."

Maximilian rougit de plus belle et baissa encore plus de la tête avant de dandiner sur place. Oh bon sang, il devait vraiment faire plus attention à ce qu'il disait. Il espérait en tout cas que personne -surtout Matthew- l'ait entendu. Ah ! Et Alexandra aussi ! Si elle l'avait entendu et qu'elle le trouvait ridicule.... cela ne serait pas en sorte l'humilier en publique? Pauvre demoiselle... être aimée par un être aussi indésirable que lui... En tout cas, il sentait la fatigue remonter.

"Je ne... je ne.. non, je ne vous demande de voter pour moi... Je veux juste vous demander de garder en vie cette école... on ne sait pas si ça va être pire si jamais elle ferme.... où irons-nous... étud... étudier...? Certains d'entre nous seront peut-être pa.. plus.. du tout scolarisé... et ce... ce sera encore... pire..... zzzzz...."

Il eut un énorme silence. Tout le monde s'attendait à ce qu'il parle encore, mais le blondinet demeurait silencieux. Le Flick qui l'avait réveillé plus tôt arriva sur scène discrètement, quelque peu inquiet. Il lui piqua du doigt et voyant aucune réaction, il secoua sa main devant son visage. Non, Maximilian dormait bel et bien sur scène, et debout de plus est. Avec un sourire gêné, le garçon fit une révérence.

"C'était Maxouille ! Applaudissez-le !"

Le jeune homme se mit à porter son camarade avant de quitter la scène avec lui et le poser sur la table dans la coulisse. Tiens, il ressemblait à présent à la Belle au bois dormant. Manquerait plus que sa princesse charmante vienne l'embrasser tiens! En tout cas, si jamais il se réveillait... il n'oublierait pas de lui foutre une tannée pour s'être endormi en public!

Après les Flick Knifes c'était au tour des Orchids de monter sur scène. Cependant, cette fois encore, Mary-Jane avait décidé de ne pas passer inaperçue. L'union fait la force n'est-ce pas ? C'était en suivant ce doux principe que la Lady avait préparé son discours depuis un moment déjà. C'est fièrement que la jeune femme gravit les marches, puis une fois sur la scène, son sourire et sa beauté illumina l'assistance. Sa simple présence aurait bien suffit à écraser les autres concurrents, surtout après le passage de Maximilian, qui faisant contraste la mettait en valeur indéniablement. Toutefois, Mary-Jane voulait marquer les esprits et faire la différence. Ses vêtements étaient impeccable, ses cheveux coiffés, ses yeux bleus scintillaient chaleureusement. On sentait toutefois une pointe de supériorité, après tout c'était la chef des Orchids, l'incarnation de l'excellence.

Betty emboita le pas, suivit de Maria et Alexandra. Betty avait mit son décolleté le plus provocateur, histoire de captiver les foules, ce discours les hommes ne risquaient pas de l'oublier, tout du moins, il se souviendrait de Betty, Mary-J. ne leur aurait pas demandé de se souvenir de plus, certaines choses restent encore irréalisables. Nous ferons donc avec. Puis Maria sourit à Joe, ainsi qu'aux filles de l'assistance, tout le monde connaissait la vieille bibliothécaire, cette femme en savait certainement plus sur vous que quiconque. La plupart la voyait comme une bonne maman aimante et chaleureuse, toujours prête à leur offrir une tasse de thé pour écouter leurs histoires. Histoires qui devenaient de plus en plus personnelles au fur et à mesure que les petits gâteaux étaient ingérés. Non non, on ne vous dira pas ce que Maria met dedans, un ingrédient secret, c'est fait pour rester secret !

Alexandra faisait les yeux doux à Maximilian, tout du moins, c'est ce que voulait croire Mary-Jane. Dans l'idée que même si elle ne faisait rien, Maximilian était subjugué par sa beauté, le simple fait d'associer la chef des Orchids à Alexandra le ferait voter pour Mary-Jane. Les hommes étaient si simples, et en l'occurrence celui là était bien gratiné.

Chers étudiant du pensionnat de Whiteriver Town, je n'ai qu'une chose à dire : "L'Union fait la Force". Comme vous l'aurez comprit ma candidature est soutenue par mes amies et fidèles conseillères, une façon d'avoir plus de poids face à un juge. Après tout une personne avec toute la bonne volonté qu'elle aura ne pourra pas rivaliser avec quatre femmes plus ou moins jeunes. Betty sait vous offrir ce que vous désirez le plus au monde messieurs, Maria est l'incarnation de la sagesse, Alexandra l'innocence des débuts. Quant à moi, je regroupe toute ses qualités pour vous offrir la meilleure des représentations.

Mary-Jane s'avança un peu plus vers le public, les hommes c'étaient rapprochés automatiquement à la vu des seins de Betty. Cette dernière se rapprocha de la chef des Orchids, laissant ses bras écraser sa poitrine en se baissant légèrement, assez pour offrir une vue appétissante à ses animaux sanguinaires qu'étaient les Rifle Bullets. Betty souffla érotiquement quelques mots.

Je serais honorée de vous servir si vous votez pour mon amie, Mary-Jane Kins.

Puis Maria approcha de Betty, se voulant une mère protectrice des moeurs, la bonne blague. Heureusement qu'on était sur la scène du théâtre cela donnait meilleure conscience de jouer un rôle de mamie gâteau sainte ni touche.

Betty voyons, certains sont bien trop jeunes pour ces choses là, ils feraient mieux de venir me demander les aventures de Miss Love, je peux toujours leur procurer les derniers volumes inédits et pas encore en bibliothèque, si ils votent pour Mary-Jane évidemment.

Puis, les quatre "jeunes" femmes s'éclipsèrent avec grâce et élégances.

Messages : 25 Date d'inscription : 28/10/2013 Age : 26

Poussé par quelques White Flats, James ne peut s'empêcher de pousser un juron devant l'assemblée qui le regarde comme une bête curieuse.
Tout en poussant un long soupir, il s'installe mollement devant son public, et le salue d'une main aussi molle qu'un bout de cuir mouillé :

- Eh bien... Bonjour tout le monde !

Comme s'il espérait une réaction, il se tait pendant plusieurs secondes, avant de regarder Lily d'un air interrogateur et agressif à la fois. Voyant qu'elle semble esquiver son regard, il regarde en face de lui, et fais un mix des différents discours cités jusqu'alors.

- Bonjour, je m'appelle James Norway, je suis nouveau ici, mais...

Il lâche un deuxième soupir, plus discret, cette fois, mais qui indique tout de même qu'il ne croit pas à ce qu'il dit.

- Mais je me suis déjà beaucoup attaché à ce pensionnat et ce serait vraiment regrettable qu'il ferme ses portes.

Il avait accentué le mot regrettable, comme s'il voulait rendre son discours plus crédible, ce qui ne marchait évidemment pas.

- Étant nouveau, je n'ai, par conséquent, jamais nui à la vie de ce pensionnat, et mes notes sont pour l’instant excellentes.

S'étant avachi instinctivement, il se redresse d'un coup, et tente de paraître plus convaincant. L'idée d'être le modèle d’excellence alors qu'il vient d'arriver est stupide, mais il ne s'est pas poussé tout seul sur la scène, alors peut-être que certains goberont son discours comme un petit four.

- Mon rêve, c'est de pousser ce pensionnat vers le haut, loin des disputes puériles et des fusillades en pleine rue, loin des combats entre Adam et Eve, en bref, loin du chaos.

James se retient de vomir de la guimauve rose fluo tellement son discours est niais, mais comme le public ne le lapident pas, c'est que ses sucs gastriques doivent leur convenir.

- Merci de votre attention.

Son petit monologue est loin d'être le plus long et le plus sincère, mais c'est tout ce qu'on peut espérer de lui.

Messages : 82 Date d'inscription : 19/05/2013 Age : 25

Mary-Jane était réellement une jeune femme pleine de ressources et d'ingéniosité. Je ne pouvais que l'admirer, dans son intelligence qui me paraissait supérieure à toute autre personne que je connaissais, dans sa beauté incandescente qui faisait briller à elle seule la pièce. Et ce sans parler de Betty Swann, magnifique dans son décolleté pleins de charme au grand plongeon. C'était une excellente de gagner l'attention des Riffle, et peut-être même de quelques Flick, les hommes ayant trop souvent un jugement altéré par leurs pulsions. Pulsions qu'elle devait sûrement réveiller sans grande peine. Maria, une vieille dame à qui je n'avais jamais parlé - tout comme Betty en fait -, s'occupait de la bibliothèque, et bien que je n'en avais jamais lues, je savais qu'elle écrivait quelques histoires. La personne auprès de qui j'avais eu ces renseignements m'avait laissé entendre que c'étaient des histoires un peu érotiques. Rien qui ne m'intéressaient en soi.

Mary-Jane avait donc eu l'idée de présenter toutes les Orchids en, d'une certaine façon, une seule personne. Son idée brillante constituait à ne présenter qu'une seule femme du groupe, elle en l’occurrence, étant donnée qu'elle était la chef ce choix était tout à fait logique, mais de la faire accompagnée sur scène de toutes les autres membres, usant du principe " L'Union Fait la Force " afin d'impression monsieur le juge. J'étais fière de me présenter en compagnie de ces femmes, un peu en retrait par à rapport à Mary-Jane dans le but de lui laisser l'entière lumière des projecteurs. Elle la méritait amplement. Elle méritait de se tenir là, de se tenir et de défier ceux qui voulaient fermer le pensionnat. Lorsque la fin du discours vint, Betty puis Maria lancèrent quelques paroles au public. En les observant, j'esquissai un petit sourire amusé. Elles n'avaient beau ne plus être dans le groupe même des Orchids, elles l'avaient été, et d'une certaine manière, la mentalité du groupe perdurait en elle longtemps. Nous nous retirâmes ensuite, laissant le public réfléchit quant à la personne pour laquelle il allait voter.

Messages : 278 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29

Matt’ décida d’arriver en retard, pour une fois qu’il le décidait et non pas le faisait sans le faire exprès, enfin bref. Le jeune homme l’avait fait pour ne pas voler la vedette aux membres de son groupe qui se présentaient. Non pas qu’il pensait avoir plus de charisme que tous les autres mais l’attention des pensionnaires serrait en ce jour plus centrés sur les chefs, mais ils ne feraient qu’espérer car matt’ avait décidé de ne pas se présenter, il entamait ses dernières années au pensionnat, il fallait que de nouvelles têtes s’installent dans l’esprit des gens. C’était la meilleure solution que Matt’ avait trouvé pour dénicher les potentiels chefs des Flick Knifes autant faire d’une pierre deux coups !

Arrivant donc après qu’une bonne partie des personnes soit passé, le borgne habiller simplement se glissa dans la foule et fit traîner ses oreilles, voulant connaître l’avis des gens sur les flicks knifes passé et si dans les discussions qui animaient la salle des noms revenaient souvent, là était sont grand questionnement, trois noms ressortaient particulièrement et il en prit note dans un coin de sa tête, tout ceci était très intéressant.

Aujourd'hui se déroule un nouvel événement, le prix d’excellence. Je ne savais pas s'il fallait faire un beau discours pour impressionner la foule ou alors faire quelque chose de commun puis finalement j'ai pensé sur le faîtes que le pensionnat ferme, si j'arrive à faire des phrases convaincante j'aurais sans aucun doute les chances d'avoir des votes.
Bref je commence en cette matinée à écrire mon histoire dans ma chambre puis après avoir écris et réécris, j'ai enfin fini puis en me retournant je voyait mon chaleureux lit qui me donnait l'impression de dire: "Vient ici, je suis très confortable".
Je n'ai pas pu m'empêcher de le rejoindre et piquer un somme.

Après avoir dormi, je me réveille puis m'étire. Je me lève en me grattant les yeux puis je sors des chambres. C'était calme, il n'y avait plus personne puis je regarde de loin vers la fenêtre de ma chambre et je remarque le ciel noir. Avec vitesse je me précipita vers le théâtre. Le lit a été mon pêcher mignon. En fin j'arrive courant vers le théâtre arrive avec plusieurs papiers et me précipita de monter vers l'estrade. Essouffler, je dis tout bas "Attendez juste que je reprenne le souffle". Puis un fois la respiration je pris mon bout de papier pour vérifier deux, trois petites choses, et je commence :

"Bonjour tout le monde, alors comme vous le savez ou peut-être pas, je suis nouveau dans ce pensionnat et mon nom est Paul Ghast mais ce n'est pas très important enfin si pour savoir qui parle mais j’aimerai mettre en avant ce qui concerne le passé, le présent et l'avenir du pensionnat.
Commençons par le passé, le pensionnat au début étais un endroit classique même s'il y avait bien sur des personnes avec un sacré tempérament, mais en même temps ici on est chez les cow-boys. Mais le problème commence lors de la mort de personne, un cercle vicieux commence, tout le monde commence à vouloir tuer celui qu'il a tué. J'imagine pas les problème pour la ville tout le monde qui s’entre tue puis pendant ce temps le shérif au lieu de tout simplement fermé le pensionnat il continua malgré tout et fit régné la justice par ces propres moyens.
Puis maintenant le nouveau shérif décide de fermer le pensionnat à cause de combat dit "fréquent", mais pourtant ils sont beaucoup plus calme qu'avant mais il veut tout de même détruire tout les efforts de l'ancien shérif. Puis je suis sur que ce monsieur cache de la fainéantise.
Enfin bref, un avenir sans le pensionnat serait terrible pour la ville. Et je vais poser une question simple.
Sur quoi repose l'économie ? La réponse est évidente que les habitants du pensionnat font une partie de la réponse. Il y a toujours des gens qui traînent dans les magasins de la ville lorsqu'il n'y a pas cours. Mais en plus certains on a le besoin constant d'argent donc on a pas le choix de travailler, donc les habitants en profite aussi de notre main d'oeuvre."

Puis il soupira :

"Enfin bref j'aime bien cette ville, elle est plus animé que mon village ou New York. Elle est très animée et ça me plaît bien.Et franchement, ça serait nul de foutre en l'air tout ça."

» Affiche du concourt pour le prix d'excellence du Bal d'Hiver
» Des "amis" pour la vie.
» Denshell, c'est pour toi ♥
» Pour les 20 ans d'une sherif en Or !
» Un an de plus pour Miaou !

La campagne pour le prix d'excellence : Les discours.

La campagne pour le prix d'excellence : Les discours.

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