Erreur sur la personne [Pv. Alastair]

Messages : 116 Date d'inscription : 19/05/2013 Age : 29

Le soleil commençait à peine à pointer le bout de son nez que déjà les rues de Whiteriver Town commençaient à se peupler. Evidemment, on était loin de l’activité fourmillante de l’après-midi, et pourtant quelques personnes se promenaient déjà dans l’artère principale de la ville. Parmi ces ombres matinales se trouvait Spring, occupée à se promener entre les étales des marchands à peine déployées.

Droite comme un i, la tueuse trainait tout particulièrement près d’un stand où se trouvaient ses aliments préférés, à savoir les fruits. Ceux-là, en l’occurrence, n’avaient pas l’air de très bonne qualité, et ne donnaient pas particulièrement envie. De plus, ils étaient bien trop chers, compte tenu de leurs aspects. Soupirant intérieurement (et oui, on ne peut pas se faire plaisir tous les jours), Spring se désintéressa des magasins qui l’entouraient, et décida de parcourir la ville en s’engageant au hasard dans les rues.

Après quelques instants de marche, la tueuse se buta contre une forme et s’arrêta pour donner un rapide coup d’œil histoire de voir qui l’avait percuté. Et quelle ne fut pas sa surprise de voir que la personne en question avait une allure très similaire à un certain Flick Knife qui avait fort agacé les Tulips lors de la journée de rentrée. Certes, le garçon en question portait un masque à ce moment-là, mais il semblait à Spring que la personne contre qui elle venait de buter et le petit Flick de la rentrée étaient belle et bien la même personne. Pour en avoir le cœur net, la jeune femme n’eut qu’à étendre le bras pour attraper le garçon par l’épaule et lui demander.

- Dis donc toi, tu ne serais pas un Flick par hasard ?

Ne connaissant pas encore parfaitement la composition de chaque groupe, la tueuse préférait d’abord poser cette question, juste pour être sûr. Et même si le plaisantin n’avait jamais avoué être Flick durant la rentrée, ces réactions prouvaient qu’il ne risquait pas de se tourner vers les Riffles. Enfin, si la personne en face d’elle était réellement le farceur de la dernière fois, Spring brulait de lui faire passer l’envie de s’amuser ainsi avec les Tulips.

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

En revenant de la rivière ou il avait croisée sa nouvelle amie qui lui avait remonté le moral, il décida de passer par la ruelle pour voir si les choses avait changé depuis, si le monde avait changé depuis sa tentative de meurtre.
Sans grande surprise, rien avait changé, les même magasins vendaient aux mêmes clients dans cette rue ou le soleil tape plus que les étudiant du pensionnat, ici l’air était moins opprimante qu’au pensionnat, le visage de Denshell n’était plus la a le fixé sourire aux lèvres. Finalement on était bien sans tous ces crétins.
Cette reposante journée pris rapidement fin, à cause de l’arrivé fracassante d’une tulips. C’était ni Marilyn ni son mini elle qu’il avait coursé pendant des heures dans le sous-sol du pensionnat avec son cher Junior. Tiens il ferait bien d’aller lui rendre visite !
Revenons en a l’énergumène qui déboulait dans la ruelle en demandant au pauvre Alastair si c’était pas un flick. Question qui lui parut sincèrement déplacé, bien qu’il ne lui est jamais adressé la parole il savait bien que cette chose n’était nul autre que Spring une ancienne tueuse, et oui toute les Tulips ont déjà leurs noms dans une cellule.

« Evidement que je suis un Flick, tu m’aurais confondu avec un stupide riffle ou quoi ? »

L’ancien Alastair n’était plus qu’une vague ombre, toujours aussi noble il était devenu bien sombre et sa voix n’avait plus rien d’un Prince. Un cowboy et une cowgirl parlait chiffon au milieu de la rue commerciale.

Messages : 116 Date d'inscription : 19/05/2013 Age : 29

Le jeune Flick s’était retourné et avait fixé la Tulips en s’exclamant.

- Evidement que je suis un Flick, tu m’aurais confondu avec un stupide riffle ou quoi ?

Une attitude assez osée, compte tenu qu’il parlait à une jeune femme prête à lui fracasser le crâne sur un mûr pour venger l’affront fait à son chef. Ce petit gamin avait tout de même osé ridiculiser les Tulips lors de la journée de la rentrée. Mais Spring ne s’énerva pas, et se contenta de scruter de haut en bas le garçon, avant de dire d’une voix pince sans rire.

- Je ne pense pas que ce genre de paroles soit bien approprié après ce que tu as fait. Ce genre d’attitude ressemblait à celle d’un Riffle justement…

La tueuse voulait d’abord entendre une explication de la part du Flick avant de passer aux mains. Car s’il était bel et bien le rigolo de la dernière fois, il allait morfler. Mais elle n’en était pas encore vraiment sûr et voulait en avoir le cœur net. Elle avait lâchée l’épaule du jeune homme et l’observait attentivement. Il semblait assez perdu, comme si il avait quelque chose à se reprocher. Mais ce n’était peut-être qu’une impression. Il y avait aussi quelque chose d’étrange dans sa voix, que la jeune femme n’arrivait pas à définir. Mais cela ne l’intéressait pas particulièrement. Elle cherchait un Flick qui s’était joué de son groupe, elle l’avait peut-être trouvé, elle ne cherchait pas à savoir quoi que ce soit de plus sur lui.

Les gens qui passaient autour d’eux se retournaient en les dévisageant. Tous se rendaient compte que les deux personnes qu’ils observaient étaient des membres des groupes du pensionnat, aussi personne ne vint leurs chercher de noises. Cela aurait été assez stupide de leur part, car tenter de s’interposer dans un règlement de compte n’était jamais bon. Au mieux on s’en tirait avec un nez cassé, au pire on se retrouvait avec tout le groupe sur le dos. Et c’était valable pour chacun des clans. Sauf peut-être les Orchids… Enfin, tout ça pour dire que malgré la foule, personne ne vint bouleverser la ‘ cordiale’ discussion des deux jeunes gens.

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

La situation chauffait un peu et les petites joues d’Alastair commençaient à rougir, il a toujours été toute feu toute flamme, mais en plus aujourd’hui il y avait un gros malaise. Qu’entendait-elle par « Ce que tu as fait » ? Qui lui avait dit, Denshell ? Peu probable, a moins qui l’en ait parlé a Mindy Fusten et la qui sait ce qui pourrait se passer. La cinglé de Tulips avait-elle engagé une armée de Tulips sanguinaire pour le saigner ?
En réalité ce qui l’inquiétait c’est plutôt de savoir ce qu’il allait devenir quand tout le monde l’apprendra. Un paria, un criminel ? Une chose est sûr cet endroit ne sera plus chez lui… Non-il à tort, nombreux ici on faillit commettre l’imparable, alors c’est quoi leur problème à la fin ?

-Ce que j’ai fait ? C’est quoi ton problème, je l’ai pas tué ! Alors lâche moi, j’ai pas envie de parler !

Il parlait fort, sur un ton qu’on ne lui connaissait pas, Alastair montrait un côté bien obscure de sa personnalité. Il sortit son épée et regarda Spring dans les yeux, en la pointant.

- Alors ferme-la !

Le lourd silence qui avait pris la rue obligea Alastair à se calmer, tous l’observait les yeux écarquillé et attristé. Il avait l’air de quoi à pointer une arme sur le visage d’une folle mais jolie jeune fille ? Pas d’un prince… Tétanisé par sa propre réaction il lâcha simplement son arme qui dans un son sourd toucha le sol. Aujourd’hui c’est bien plus d’une épée qui était tombé.
Alastair ce mit à courir dans le plus vite possible, les larmes aux yeux.

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Messages : 116 Date d'inscription : 19/05/2013 Age : 29

Le garçon s’échauffait. La remarque de Spring semblait l’avoir quelque peu secoué puisque dès qu’elle ferma la bouche, il s’emporta et se mit à crier. Ce genre d’attitude démontrait parfaitement ce que la jeune femme pensait : son interlocuteur était bel et bien le coupable. Sinon, pourquoi s’emporterait-il après une simple phrase ? De plus, il venait à moitié d’avouer son crime, en s’exclamant qu’il « ne l’avait pas tué », sous entendant qu’il avait bien décroché le soutien-gorge de sa chef, même si, apparemment, il ne considérait pas cette action comme un véritable crime. Tant pis pour lui, s’il voulait commencer une bagarre, il n’y avait pas de meilleur moyen. Surtout qu’en s’énervant, il n’avait pas choisi la bonne stratégie. Le voir tonner ainsi était certes quelque peu amusant, mais la jeune femme n’avait pas envie de se faire abimer les oreilles dès le matin.

Au milieu de son petit monologue, son interlocuteur sortit son épée et la tendit vers la Tulip. Celle-ci resta parfaitement calme, et se contenta de fixer également le jeune homme sans faire attention à l’arme pointée en sa direction. Elle savait que ce geste brusque n’était qu’une tentative d’intimidation, voire de défense, signe ultime que le blond avait quelque chose à se reprocher. Aussi Spring ne bougea-t-elle pas, et laissa finir le jeune homme, qui termina sa tirade d’un magnifique « ferme-la » avant de tourner les talons et s’enfuir en jetant son arme.

A ce moment même, Spring se sentit très las. Elle n’avait pas envie de poursuivre le garçon pendant des heures, aussi se contenta elle de s’exclamer d’une voix forte et posée, au moment où le jeune homme commençait à s’éloigner.

- Et bien, il ne me reste plus qu’à informer les Tulips que c’est toi qui l’as fait.

Elle se baissa pour ramasser l’épée à terre, et en observa la lame d’un air absent. Puis elle se mit à marcher, à la recherche du blondinet. Il ne devait pas avoir vraiment envie de se retrouver avec un groupe de femmes surexcitées à sa recherche. Mais elle n’allait pas tout rapporter directement. Elle allait d’abord chercher à retrouver le jeune homme et si elle n’y parvenait pas, alors elle rentrerait au pensionnat, avec une superbe épée en prime.

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Il s’arrêta a bout de souffle, la main sur le mur d'une petite maison il reprenait halène. Alastair se demandait quand cela passerait, et pourquoi on s'acharnait sur lui...
Son poing se serra il était perdu dans ses pensées quand soudain une vieille dame qui passait par là attira l'attention du jeune garçon.

Alastair cela fait bien longtemps que l'on ne t'a pas vu en ville.

La vieille dame c'était Annette, il l'avait souvent aidé dans ses « balades royales » qu'il faisait quotidiennement fut un temps. Il avait beaucoup de respect pour cette dame qui était une personne incroyablement sage. Il se redressa alors.

J'étais malade mais je vais mieux maintenant.

Il se recoiffa et reprit un visage plus neutre pour cacher son malaise de tout a l'heure. Mais la vieille dame n'était pas dupe et savait bien qu'Alastair n'était pas au meilleur de lui même.

En es tu sûr ? Je t'ai vu tout a l'heure avec cette jeune fille.

Alastair fit mine de pas comprendre de quoi elle parlait mais il n'avait pas grand chose a rétorquer.

Le Alastair que je connais n'aurait jamais baissé les bras. Bon je te laisse j'ai des courses a faire. Au revoir.

Annette aimait beaucoup aider a sa manière et avec toujours un énorme respect, se qui souvent s'avérait très utile pour les âmes en détresse. Comme aujourd'hui, Alastair avait passé une bonne journée jusqu'à ce qu'une prétendu Spring vienne le voir. Il était temps de prendre sur soi et d'assumer ses actes. Il la chercha pas très longtemps, il faut dire qu'avec son épée elle était pas très discrète.

Tu peux le dire a qui tu voudras mais je ne suis pas sûr que ta chef sera ravit d'entendre parler des morts. Par contre avant de partir, rend mon épée !

Le petit Flick plus motivé que jamais n'avait plus peur qu'on apprenne se qu'il c'était passé sur le toit.